
Le caractère de cette famille est d’avoir une trompé
entièrement retirée dans l’inaction, quelquefois jamais
apparente ; le suçoir composé seulement de 2 ou 3 soies,
mais point de 4 comme dans les syrphies ; et des antennes
courtes, à 2 ou 3 articles, dont le dernier est sans
anneaux, ce qui les distingue des stratiomides.
Les muscides sont extrêmement nombreuses, au moins
quant à l’énorme quantité d’espèces qu’ elles présentent*
Leurs nymphes, comme dans les coriaces, sont inactives,
à coque opaque, et ne montrent aucune partie de l’insecte
parfait.
Considérant l’intérêt qu’on a de ménager la simplicité
de la méthode., je ne diviserai cette famille qu’en huit
genres, les analysant de la manière suivante.
DIVISION DES MUSCIDES.
(a) Trompe jamais apparente.
OEstre.
(aa) Trompe apparente, surtontdans l ’aciion.
(b) Les yeux sessiles.
(c) Antennes sétigères.
(d) Ailes écartées.
(1) Caillerons grands, couvrant entièrement ou. en grande
partie les balanciers.
Mouche.
(2} Caillerons petits, laissant à découvert la majeure partie
des balanciers.
Téphrite.
fdd) Ailes couchées;
(1) Antennes pins courtes que la tété.
Myode.
(2) Antennes aussi longues ou plus longues que la tête.
Macrocère;
(cc) Antennes non sétigères.
Scénopine.
(bb) Les yeux pédiculés.
Diopsis,
Achias.
O e s t r e . (OEstrus.)
Antennes courtes, composées chacune d’un
subtriarticulé , muni d’une soie latérale.
Point de trompe apparente ; trois tubercules à
de la bouche.
Forme et aspect des grosses mouches.
globule
la place
Anteiince breves, globulo subtriartiçulnta composit
e ; setd laterali.
Proboscis nulla perspiçua ; ore tuberculis tribus
obtectOi
Habitus tnuscarum domesticarufn.