P^YCTÉRIBIE. (Nycteribia.)
Antennes très-petites , constituées chacune par un tubercule
subovale et sétigère, et insérées antérieurement
près du bord interne des yeux.
Bec bivalve, renfermant un suçoir. Tête confondue
avec le corselet. Point d’ailes ; point de balanciers.
Métamorphose inconnue, cachée.
Antennoe minimes, è tubercule> subovato immerso et
setigero ccxnstantes, antice ad oculorum marginem in~
temum insertoe.
Rostrum bivalve, inarticulatum, haustellum inclu~
dens. Caput cutn truneo, coalitum. A læ et haltères
nulloe. #
: Metamorphosis ignota , abscondita,
OBSE R V A T IONS .
Les nyctêribies, rapportées au genre pedicnlus par Lin-
-n é ,' et à celui de l’hippobosque par Voigty constituent
i un genre très-distinct,.établi par M . Latreille. Or, ce genre
: paraît devoir-être compris parmi les diptères , quoique les
insectes qui s’y rapportent n’aient jamais d’ailes, parce que
leur bouche offre les caractères des autrçs coriaces.
Il y aurait lieu de croire qu’ils ne subissent aucune. mé-
tamorphose , si des observations de Réaumur ne nous apprenaient
, d’ajîrès l’hippobosque du cheval, que fa métamorphose
peut s’exécuter dans l’oeuf même.
On doit regarder les nyctêribies comme des insectes très-
imparfaits. Elles n’ont ni ailes-, ni balanciers , ni' cuillerons,
çt n’ont que des yeux peu distincts. Leur-corps est brun,
Velu, et a l’aspect d’une araignée, à cause des pattes longues
et arquées dont il est muni. Ces pattes sont au nombre de
six.
. E S P È C E .
1. Nyctéribie d’Europe. Nycteribia 'vespertilionis. Latç.
Tediculus vespertilionis. Lin.
Acarus vespertilionis. Gmel.
JSyct. vespertilionis. Act. Soc. Linn. vol. X I . p. H . t. 3.
f. 5— 6.
Habite sur les chauves-souris de nos climats.
M. Latreille en possède une autre espèce de l’Inde. M. Olivier y
sous le nom de nyctéribie liarticulée, en cite une autre qui se trouve
sur la chauye-souris fèr à cheval. Encycl. p. 4°°-
M É L O PH AGE . (Melophagus.)
Antennes constituées chacune par un tubercule inarticulé
, sétifère. Valves du bec plus longues que la tête. Les
yeux peu distincts. Point d’ailes.
Antennoe perparvoe tuberculo setifero constantes.
Rostrum valvis cûpite Iongioribus. Oculi v ix distincts.
A læ nulloe.
O B S E R V A T I O S S .
, Les mêlophages cmt tant de rapports avec les hippobos-
ques que Linné ne les en a point séparés. Nous suivrons cepen?
, dant, M. Latreille en adoptant ce genre, parce que ces insectes
semblent faire la transition des nyctêribies aux bip