5. Cochenille du pêcher. Coccus persicce»
C. oblongus, ferrugineuse
Coccus persicce. Fab. 4- p. 222.
Geoff, i. p. 5o6. u.o 4. pl. 10. f. 4,
Habite en Europe, sur le pêcher.
6. Cochenille des orangers. Coccus hesperidum.
C- hybernaculorum, oblongo-ovatus, fu s eu s ; corpore pos-
tice emargmato. Oliv.
Coccus hesperidum. Lin. Fab. Oliv.
Geoff, n.o 3.
Habite en Europe , sur les orangers, les citronniers.
y. Cochenille des serres. Coccus adonidum.
C ■ ovatus ; corpore rufo , albo pu.lverulento. Oliv.
Coccus adonidum. Lin. Fab. Oliv.
Geoff, i . p. 5i i . n.° 1.
H abite .. . On la dit étrangère à l’Europe 5 elle s’e6t naturalisée
dans nos serres.
Etc.
D OR THÉ S I E . ( Dorthesia.)
Antennes subsétàcées, à huit articles dans les femelles.
Mâles munis de deux ailes, et ayant l’abdomen ter«-
miné par de longs filets.
Femelles aptères, couvertes de faisceaux cotonneux ,
ne se fixant point, mais agissant avant et après la ponte.
Antennes subsetaceoe, in feminis octo-articulatoe.
Masculi dipteri ; abdomine valde setoso.
Feminoe apteroe , fasciculis lamelloso - tomentosis
oblectoe , ante et post partum valantes*
O B S E R VAT I O N S .
La dorfhèsie était rangée parmi les cochenilles; mais p lu sieurs
particularités qui la concernent, et surtout celle de ne
se point fixer, ayant été observées par M. Dorlhbs, on l’en
a depuis séparée, et on l’a distinguée comme un genre p articulier
de la même famille.
E S P È C E .
j . Dorthésie de l’euphorbe. Dorthesia characias. Bosc.
Journ. de phys. fév. 1784. p. 1— 3. tab. 1. f. 2— 3— 4-
Panz. Faun. iris. fasc. 35. t. 21. coccus characias. Oliv. dict.
Habite dans les provinces méridionales tfe la France, sur diffé-
rens euphorbes.
j
L E S A P H I D I E N S .
Quatre ailes dans les individus ailés ; tarses a deux
articles, et en général à deux crochets.
Les aphidiens sont de très-petits insectes qui vivent de
sucs de végétaux. Ils tiennent de très-près aux gallinsectes
par leurs rapports; mais, parmi eux, tous ceux des individus
qui sont ailés, ont quatre ailes, et ces ailes en général
transparentes, se ressemblent tellement entr'elles, que
ce n’est qu’arbitrairement qu’on donne aux deux supérieures
le nom d’élytres.
Dans le premier des quatre genres qui appartiennent à
celte famille, le bec de l’insecte parait encore pectoral ,
comme dans les gallinsectes; mais dans les autres, il esî
plutôt mentonal que pectoral,