(3) Ailes non enveloppantes, ni conformées en cliappe.
Chenilles la plupart vagabondes, e’t vivant ordinairement
à découvert.
Les Pliai é nid es.
** Antennes en massue allongée, prismatique on en fasean.
Elles ont dans leur longueur quelqu’épaississement
plus grand qu’à leur base. ( Les lépidoptères crépusculaires.
)
Les Sphingides,
II.e Section. — Point de crochet ou de frein quelconque
au bord externe des ailes inférieures. Les quatre
ailes, ou au moins deux, élevées dans le repos.
( Les Lépidoptères diurnes. )
Les Papilionides.
L É P I D O P T È R E S N O C T U R N E M
Les lépidoptères nocturnes, qu’on a aussi nommés
papillons de nuit j, parce que la plupart ne-volent que le
soir, comprennent tous les lépidoptères dont les antennes
sont sétacées, c’est-'a-dire , diminuent d’épaisseur de la
base à la pointe ; mais ces antennes sont simples dans les
,pns, ciliées , dentées oupectinées dans les autres.
Ces lépidoptères nocturnes n’ont jamais les ailes élevées
vers la verticale dans l’état de repos, comme le plus
grand nombre des papilionides ; volent peu pendant le
jour; et presque tous enveloppent leur chrysalide dans
une coque, ou s’enfoncent dans la terre pour s’y transformer
, s’ils la laissent à nu.
Cette coupe, très-remarquable par l’énorme quantité
de races diverses qu’elle embrasse, l’est encore plus par
l’extrême difficulté de la diviser clairement, et d’y instituer
des genres convenablement circonscrits par des caractères
faciles à saisir. Tel est, et sera partout, l’inconvénient
des familles naturelles dans lesquelles nos collections
se trouveront fort enrichies : j’en ai suffisamment
indiqué la cause.
L ’observation constate que, dans la nombreuse série
des races de cette coupe, ce sont les larves ou chenilles
qui offrent le plus de particularités intéressantes, soit sous
îe rapport des habitudes diverses, soit sous celui de leur
forme et du nombre de leurs parties; tandis que, parvenues
à l’état d’insectes parfaits, on ne leur trouve plus qu’un
petit nombre de particularités différentes ; encore sont-
elles peu propres à les faire diviser nettement. En effet, si
ces animaux présentent encore beaucoup de diversité, ce
n’est guère que dans leur taille, les couleurs qui les
ornent, et les nuances des proportions de leurs parties.
Cependant, comme il est indispensable de les diviser
et de les sous-diviser bien des fois , puisque ces insectes
sont si nombreux , il faut donc faire concourir la considération
de la chenille avec celle de l’insecte parfait afin
d’établir parmi eux les diverses sortes de divisions qui
peuvent faciliter l’étude de ees nombreux nocturnes, et
les faire aisément reconnaître.
Poursuivant toujours la simplicité de la méthode, tant
qu’elle est compatible avec ce qu’exigent les distinctions
essentielles, je partage les lépidoptères nocturnes en trois,
familles, de la manière suivante.