Chenilles à douze pattes.
Campée.
a . Chenilles à i 4 ou 1 6 pattes. La plupart ne sont
point arpenteuses ; les autres ne le sont qu incomplètement,
[a] Trompe allongée dans tous. Chenilles à 16 pattes.
( Phalénides-noctuelites. )
gt Deux palpes très-comprimés.
Noctuelle.
Deux palpes cylindracés.
Callimorphe.
[b] Trompe très-courte, tantôt comme nulle, tantôt
un peu apparente. ( Phalénides-bombycites. )
ÿ Chenilles vivant à découvert : elles ont ou 16 pattes.
— Chenilles à seize pattes.
Bombice.
—- — Chenilles à quatorze pattes, et à queue fourchue;
Furcule.
Chenilles vivant à couvert. Elles ont 16 pattes.
— Antennes beaucoup plus courtes que le corselet; moniliformes
ou snbdentées.
Hépiale.
Antennes aussi longues, ou plus longues que le corselet;
en partie pectinées.
Cossus.
P H A L È N E . (Phalæna.)
Antennes sétacées. Deux palpes apparens. Trompe ou
langue distincte.
Ailes couchées, horizontales ou en toit : les inférieures
le plutf souvent èn partie découvertes , et colorées comme
les supérieures. Chenilles arpenteuses , n’ayant que dix
pattes.
Antennoe setaceoe. Palpi duo conspicui. Proboscis
s eu lingua distincta.
Aloe mcumbentes, horisontales aut dejlexoe : infe-
rioribus sæpe partim detectis ; superioribus uti colo-
ratis. Erucoe géométrieoe, pedibus decem.
O B S El t V À T I O N S .
Les phalènes dont il s agit ici , sont des lépidoptères
nocturnes dont les chenilles n’ont que dix pattes, et qui ont
ete appelées arpenteuses, parce qu’en marchant elles-sem-
blent mesurer le terrain. Ce genre serait le meme que celui
ainsi nomme par M. La treille, dans son dernier ouvrage intitule
Considérations générales, e tc ., si je n’en séparais
les especes dont la chenille a douze pattes.
Dans des insectes aussi varies et aussi nombreux que les
lepidopteres nocturnes, la considération des antennes, celle
de la trompe, enfin celle de la forme et de la situation des
ailes, n ont pas suffi pour fournir les coupes nécessaires au
besoin de 1 etude. Il a fallu considérer les larves mêmes de
ces insectes, puisque la nature nous offrait en elles des
moyens de distinction non variables, et en cela très-solides,
quoique peu commodes pour l’observateur qui se trouve