
 
        
         
		d’un  brun  clair ;  la  tête  tachée  de  blanc  et  de  
 brun;  le  dessous  du corps  d’un blanc  roussâtre  avec  
 de  grandes  taches  brunes ;  les  plumes  des  parties  
 supérieures bordées de  roussâtre. Naum.  F ô g .t.  27.  
 f   46.  Le jeune mâle. 
 F alco  afivorus.  Gmel. Syst.  1. p.  2 6 7 .  sp.  28. —  Lath.  
 Jnd  v  ».  1*25- —  F alco poliorinchos. Bechst. Tasscnenv.  
 Veut.  v.  1 .  p.  19-  le  très-vieux mâle. —   F alco  dlbiiis.  
 Sparman. Muséum.  Caris,  tab.  2 6 .  un jeune.—  La B on-  
 »rée.  Buff.  Ois.  v .   1 .  p-  20 8 .  —  ld.  pi.  eni.  4 20-  u n   
 jeune de l ’ année.—  Gérard.  Tab.  élém.  v.  1.  p.  4 2 -  —   
 H otsey-B usard.  Lath.  Syn.  v.  1.  p.  S2. - W espeis-B usard.  
 Meyer, Tasschenb.  Veut. v.  1 .  p.  3g.  —   Id.  Vog.  Liv-  
 Und.  Esthl.  p.  12. -  Naum.  Vôg.  Veut.  t.  2 7 .  f.  45.  le . 
 vieux mâle. 
 Habite  •  les  contrées  orientales ;  très-rare  et  accidentellement  
 en Hollande;  plus abondant  en France, dans les  
 Vosges  et dans le midi;  un  oiseau  de passage. 
 N o u r r i t u r e :   mulots,  taupes,  souris,  hamsters,  ois 
 e aux ,  reptiles,  guêpes  et autres  insectes. 
 P r o p a g a tio n   :  niche  dans  les  forêts,  sur  des  arbres  
 élevés;  pond de petits oeufs, d’ un blanc jaunâtre,  marque  
 de  grands  espaces  bruns  rougeâtres ;  souvent  totalement  
 de cette couleur ou  avec des  taches nombreuses  et S1 rapprochées  
 que le  blanc  s’aperçoit à peine. 
 S IX I ÈME   D IV I S IO N. 
 BUSARDS. 
 Pieds  à tarses très-longs et minces. Corps  sveïte;  
 la  queue  longue  et  arrondie.  Ailes  longues;^  la  
 i re.  rémige  très-courte,  moins  longue  que  la  oe.;  
 la  2e.  un  peu  plus  courte  que  la  4e- ’■>  3e-  ou  ^a 
 4e.  lu plus longue. 
 Ils  sont  plus  agiles  et plus  rusés  que  les  B u ses,  
 mais  pas  aussi  audacieux  que  les  Faucons ;  ils  saisissent  
 leur  proie  à  terre ;  on  les  trouve  le  plus habituellement  
 dans  les  joncs  et  dans  les  marais,  oii  
 ils  construisent  leurs  nids.  Le  plus  grand  nombre  
 des  espèces  connues  porte  une  sorte  de  collier  
 formé  par  des plumes  serrees. 
 Remarque.  Il a existé  jusqu’ici une singulière confusion  
 dans  les  descriptions  et dans les  synonymies des  trois  espèces  
 distinctes  de  busards  qui  vivent  dans  nos  climats.  
 J’ai pris  particulièrement  à  tâche  de  connaître  exactement  
 ces espèces  dans tous leurs âges, et mes peines ont été couronnées  
 du  plus  heureux  succès;  les  descriptions  et  les  
 synonymes  exacts  de  ces  oiseaux  me  paraissent  ne  plus  
 rien  laisser  à  désirer.  Les  oiseaux  de  cette  division  se  
 rapprochent,  à  plusieurs  égards,  de  toutes  ces  espèces  d»  
 chouettes qui chassent  de  jour.  J’ai  cru  devoir  les  rapprocher  
 du  genre  Strix,  en  les plaçant sur les limites du  genre  
 Falco, M.  Nilsson,  dans son  Omit.  v.  1.  p.  18,  décrit et  
 figure,  sous  le nom  de  Falco  longipes,  un  oiseau  qui paraît  
 se  rapprocher  beaucoup  de  F.  apivorus,  si  ce  n est  
 point une  nouvelle  espèce  de  busard.  Toutefois me  tenant  
 strictement à la règle que je me suis faite dans cette seconde  
 édition,  de  ne  décrire que  ce  que  j’ai  vu  et comparé  soigneusement, 
   je  ne  ferai  aucune  autre mention  de  cet  oiseau, 
   et dirai  seulement  que la  figure  1e0.  des  planches qui  
 doit  le représenter  est  très-mauvaise,  comme  toutes  celles  
 de  l’ouvrage  cité. 
 BUSARD  HARPAYE  ou  DE  MARAIS. 
 F A L CO  RUFUS.   ( L i n s . ) 
 T ê te ,  cou  et  poitrine  d’un  blanc jaunâtre,  avec  
 de  nombreuses  taches longitudinales brunes,  celles