
 
        
         
		dessous  de  la  queue  blanchâtres;  partie  intérieure  
 des  cuisses  et  plumes  du  tarse  d’un  blanc  pur;  la  
 queue  d’un  blanc  parfait  depuis  la  base  jusqu’aux  
 trois  quarts  de  sa  longueur,  mais  après,  brune  jusqu  
 à  la  pointe;  barbes  intérieures  des  rémiges  et  
 des  pennes  caudaires  d’un  blanc  pur;  cette  même  
 couleur occupe  aussi  la plus  grande  partie  de  toutes  
 les  plumes  du  corps  depuis  leur  base.  A   mesure  
 que  le jeu n e   avance  en  â g e ,  les  couleurs  du  plur  
 mage  rembrunissent;  le  blanc  de  la  queue  occupe  
 moins  d’espace  ,  et  il  commence  à  s’j   former  des  
 indices  de  barres  transversales,  C ’est  à  la  troisième  
 année  que  le  jeune  se  revêt  du  plumage  de  l’adulte. 
 L ’A ig l e   commen.  Buff.  Ois.  v.  i.  p.  86. — Id.  pt.  eni.  
 4og.  ia  seule  figure  qui  représente  d’une  manière  
 exacte le plumage du jeune de  l ’ année. — Gérard.  Tab,  
 élém.  v.  1.  p.  23.  sp.  2.—  Edwards.  Av.  v.  1.  t.  1. —   
 R in g t a il   E a c l e .  Lath. Syn.  v.  1.  p.  32.  sp.  6. —  A q e il a   
 f e l v a .  Meyer, Taschenb.  Deutschl.  v.  1 .  p.  14.— A q e i l a 
 DE  NIDO  E  DI  CODA  BIANCA.  StOV.  degli  UCC.  V.  1.  pl.  6 et 7, 
 —  Naum.  Vôg.  TSacht.  t.  24.  f   46-  figure  très-exacte  
 d’ un individu en mue. (mais point  sa  t.  10.  f,  18, qui est  
 un  vieux de  l’aigle impérial. ) 
 Remarque.  J’ai  observé  ce  changement  de  livrée  sur  
 deux  aigles  vivans,  nourris  chez moi  depuis  quelques  années; 
   je  repus  l’un  très-jeune,  l’autre, était  plus  avancé  en  
 fige ;  ce  dernier  est  maintenant  en  état  complet  de  plumage; 
   4e  plus  jeune  passe  par  les, mêmes  nuances  que  le  
 plus  âgé,  et on  aperçoit sur  les  pennes  de  la queue les  indices  
 des bandes  transversales.  Il  sera  facile  de  distinguer  
 l ’Aigle impérial del’Aigle royal, par  les  caractères  indiqués  
 ,  et  surtout  aussi par  les belles plumes d’un blanc pur, 
 D’ ORNITHOLOGIE,  4 » 
 disposées  sur les scapulaires du  vieux Ai^gle vmpèmaly  qui  
 m a n q u e n t   toujours  chez l’Aigle royal;  lesjeunes  diffèrent  
 tellement par les couleurs du  plumage, qu’il est impossible  
 de jamais  les  confondre. 
 Varie  accidentellement  ;  le  plumage  en  partie  
 nu  totalement  blanc.  Cés  individus  sont  très-rares,  
 si  toutefois  ils  existent.  M.  Gerardin  en  fait  une  
 espèce  distincte  qui  se nourrit  de poissons;  tout  ce  
 qui  a  rapport  à  ces  aigles  blancs  est  encore  très-  
 problématique.  C ’est  alors 
 F a l c o   a l b e s .  Gmel.  p.  215y. sp.— F a l c o   c y g n e e s .  Lath,  
 înd.  v.  2.  p.  1 4 .  —   L ’A ig l e   b l a n c ,  Briss,  Orn.  v.  1.  p.  
 123.  sp.  3. —  Gérard.  Tab.  élem.  v.  1.  p.  22.  sp.  3. 
 Anatomie.  Trachée à anneaux  minces,  distans,  et  liés  
 par  des  membranes ;'  point  d’ossification  apparente à  1 endroit  
 de  la  bifurcation ;  bronches  à  anneaux  d’égal  diamètre. 
   Son  cri est  un  son  rauque et faible. 
 Habite:  les grandes  forêts  en  plaines, et moins  celles en  
 montagnes  du  nord  de  l’Europe ;  très-commun en  Suède,  
 en Écosse,  dans  le  Tirol, la  Franconie  et la  Suabe  ;  plus  
 rare  en  Italie  et en  Suisse;  assez commun  en  France, dans  
 la  forêt  de  Fontainebleau,  dans  les  montagnes  de  1 Auvergne  
 et  sur les  Pyrénées;  rare en Hollande ; moins commun  
 dans les  contrées orientales  que  la précédente espèce, 
 Nourriture:  agneaux,  jeunes  cerfs,  etc.,  souvent de  
 gros  oiseaux;  dans  l’extrême  disette  il  se  rabat  aussi  sud  
 des  cadavres. 
 Propagation :  niche sur les rochers et sur les plus hauts  
 arbres  des  forêts en plaines et  des montagnes peu  élevées,  
 pond deux oeufs , rarement trois, d’un blanc sale moucheté  
 de  roux ou  de rougeâtre.