
6 MANUEL
roussâtre;au milieu de la poitrine est un espace
garni d’un duvet blanc-; tout le corps, les ailes et
l’origine de la queue, d’un brun fauve ou couleur
isabelle; rémiges et pennes de la queue d’un brun
noirâtre; bec d’un jaune livide; cire couleur de
chair; iris noisette; pieds gris. Longueur totale,
4 pieds ; le mâle est plu s p e tit.
V u l tu r f u i .vus. Gmel. Syst. >. p. 249* SV- — V u ltur
l e u c o c e ph a l u s . Meyer, Tasscbenb. Deut. v. a. p. 7 .—
V u l tu r p er cn o p te r u s . Daud. Orn. v. 2. p. i 3, sp. 7. —
La Pérouse, Neue Schwed. abb. 3. p. 99. — V ultur
t r en c a lo s . Bechst. Naturg. Deut. v. 2. p• 479- SV- 2- —
L e P e r cn o p t è r e . Buff. Ois. v. 1. p. 149. surtout ta, pi.
eut. 426. — L e G r if f o n . Buff. Ois. v. 1. p. i 5i. tab. 5,
(sous te faux nom de grand Vautour. ) Savigny, Syst,
d. ois. d’Ég. p. 11. — Gérard. Tab. élèrn. v. 1. p. 7 et 8.
sp. 1. et 2. — W e is k ö p f ig e r G e ie r . Beseht. Naturg. Deut.
v. 2. p. 479-—'Wolfs ei Meyer, Vöget. Deut. Heft. 18.—
Naum. Vöget. Nacjitr. t. 5o. f. 96. figure peu exacte.
— Borkh. Vögel, deut. pi. 1. — A v o l t o io d i c o l o r c a s t a -t
g n o . Stor. degli ucc. v . t. pi. 10. — P ercno pt er u s G ie r .
Sepp,Nedert. Vöget. v. 5. t. p. 3g5.
Les jeu n e s, ont sur la tête et sur le cou un duvet
blanchâtre, varié de brun; le reste du corps
est d’un fauve très-clair, marqué de grandes taches
çt d’un gris blanchâtre ; quelquefois le plumage
est plus ou moins varié de blanc pur. C ’est alors
V ultur K olbii. Lath. Ind. Orn. Supp. v. 2. p. —
Le V autour chasse-fiente. Vaill. Ois. d’ Afr. v. 1. pt. 10.
un jeune individu du Griffon, figure peu exacte. —
Sonnini, Nouv. édit, de Buff. v. 2. p. 160.
Remarque. Le Cbasse-fiente de Vaillant n’est qu’un
jeune Vautour Griffon, mais le Cbincou de cet auteur,
D’ORNITHOLOGIE. 7
pi. 11 , forme une espèce bien caractérisée; Vultur
ginginianus Gmel., ou Vautour de Gingi de Sonnerat,
en sont des synonymes; les Vultur ponticerianus et in-
picus Lath. et Gmel. forment deux espèces, mais le
V. auricularis Lath. diffère beaucoup de celles sous ces
deux indications, et ne doit point être confondu avec la
première.
Habite : la Turquie, l’Archipel, la Silésie, le Tirol, les
parties montueuses du nord de l’Europe, les Alpes et les
Pyrénées ; très-abondant aux environs de Gibraltar ; aussi
dans toute l’Afrique.
Nourriture : animaux morts * charognes, et, dans l’extrême
disette, des voiries.
Propagation : niche sur les rochers les plüs inaccessibles
; les oeufs sont d’un gris blanc, marqués de quelques
taches d’un blanc rougeâtre.
n v i u u t « m > t v u n n «
G E N R E D E U X I È M E .
CA TH ARTE .— C A T H A R T E S . (II I .)
Bec long, délié, comprimé, droit, seulement
courbé vers la pointe ; cire n u e , dépassant la moitié
du bec ; mandibule supérieure renflée vers la
pointe. Tête oblonguei, nue, de même que la partie
supérieure du cou. Narines au milieu du b e c ,
près de l’arête de la mandibule supérieure, longitudinalement
fendues, larges, percées de part en
part, quelquefois surmontées par des appendices
charnus. Pieds à tarse nu, plus ou moins grêles;
doigt du milieu lon g , celui-ci et l’extérieur unis à