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 au  vol. 
 Remarque.  Je  n’ai  trouvé  à placer plus convenablement  
 deux genres  qu’en  les  associant  en  quelque  sorte avec  
 les  Sphenisques  et  les  Aptenodjles y  sans  égards  à  
 leurs  doigts  divisés,  par  lesquels  ils  se  rapprochent  
 des  Coureurs. 
 x , Aptéryx, Aptéryx.  (Shaw.  )—   Caract.  Bec  très-long,  
 droit,  subulé, mou,  sillonné dans  toute sa longueur,  
 seulement  fléchi  et  renflé  à  la pointe,  base couverte  
 d’une cire munie de poils ; mandibule inférieure droite,  
 evasée  latéralement,  subulée  à  la  pointe;  de  très-  
 longues  soies à  la base  du  bec;  fosse  nasale prolongée  
 jusqu’à  la pointe du bec. Narines paraissant  s’ouvrir à  
 la pointe de  la  mandibule en deux  petites  ouvertures  
 ou  trous,  qui  semblent  terminer  deux  tubes  caches  
 dans  la  masse  du  bec.  Pieds courts,  emplumes  jusqu’aux  
 genoux,  doigt  du milieu  de  la  longueur  du  
 tarse;  trois  doigts devant,  entièrement  divisés,  doigt  
 postérieur  court, muni  d’un  ongle  droit-,  court  et  
 gros.  A ile s  impropres  au vol,  terminées par  un  ongle  
 courbé.  Queue nulle. 
 Esp.  A.  australis.  .( Shaw.  t.  io5j   et  io58.)  Punique du  
 genre,  qui  a été  établi  sur  un  individu  ,  le  seul  qui  existe  
 dans  les  collections. 2 
 2.  D ronte  ,  Didus.  (Lin n .)—   Caract.  Bec  long,  fort,  
 large ,  comprimé ;  mandibule supérieure courbée a  la  
 pointe,  tranversalernent  sillonnée ;  mandibule  inferieure  
 étroite,  renflée  et courbée en haut à la pointe.  
 Narines  au milieu du  bec,  percées  obliquement dans  
 un  sillon.  Pieds  à tarse  court;  trois  doigts  devant,  
 divisés,  le  postérieur  le  plus  court.  Ongles  courts,  
 courbés.  A ile s  impropres  au vol. 
 D’ORNITHOLOGIE. 
 Esp.  Didus  ineptus.  Espèce  qui  semble  avoir  été'  l’unique  
 du  genre ,  et paraît ne  plus  exister. 
 Remarque.  Les  caractères  du  genre  sont  indiques  d a-  
 près  les  auteurs. On  conserve  encore  en  Angleterre  
 le bec et le pied de cet oiseau, figures  très-exactement  
 dans  Shaw  Miscellan. ;  ces  parcelles  prouvent  de  la  
 manière  la plus  authentique  l’existence  d un  oiseau  
 qui  n’est  nullement  fabuleux  ,  ainsi  que  quelques  
 naturalistes l’assurent.