
 
        
         
		la  bande  qui  entoure  la  région  des  oreilles  plus  
 étroite  et  moins  apparente ;  le  haut  de  la  tête  et  la  
 nuque  d’un , cendré  roussâtre  avec  de  nombreuses  
 taches  noires. 
 Emberiza cia.  Gmel.  Syst.  i.  p.  878.  sp.   11. — Lath.  
 Ind.  v.  1. p.  402.  sp.  11. — Emberiza lothartngica. Gmel.  
 p.  882.  sp.  62. —  Lath.  Ind.  v.  1.  p.  404.  sp.  17. — L e  
 Bruant fou  ou  de Pré.  Buff.  Ois.  v.  l\ .  p.  35i.-—  Id.  pl.  
 enl.  5o. f.  2.  te mâle. — Ortolan de Lorraine.  Buff. Ois.  
 v■  4- P-  320.  (la seule description du mâle.)— PI. enl. 5n .   
 f .  1.  te jeune mâle.—: Bruant fou et Ortolan de Lorraine.  
 Gérard.  Tab.  ètém.  v.  1.  p.  214  et  21g.  n°\  3  et  6. —   
 The Folisch  and  Lorrain bunting.  Lath.  Syn. v.  3.  p.  191  
 et  197. —  Zipammer.  Bechst.  IYaturg.  Peut.  v.  3. p.  298.  
 —  Meyer,  Tasschenb.  Peut.  v.  1.  p.  186. — Zivolo  dei  
 prati.  St or.  dey.  ucc.  v.  5 .  p.  3 4g-  f .  1.  te mâle. 
 Remarque.  Outre  le  double  emploi  que Buffon  fait  de  
 cette espèce,  en  la  décrivant  sous  le  nom  de  Bruant  fou  
 et d’ Ortolan de Lorraine,  il commet  une seconde  erreur  
 en donnant  dans  ses descriptions  un Ortolan de neige, pi.  
 5i 1.  f.  2, comme la femelle de l'Ortolan de Lorraine. Les  
 auteurs  allemands  se  trompent  également  en  énumérant,  
 dans  la  synonymie  du  Bruant  fo u ,  les  oiseaux décrits  et  
 figurés  par  Buffon  sous  les  noms  de  Gavouè  et de Miti-  
 tène de  Provence ;  ceux-ci  forment  deux  espèces  distinctes. 
   Des  naturalistes  français  placent  l'Emberiza  passe-  
 rina de  G m e l . Syst.  i.  p.  871,  sp.  27,  dans  la  synonymie  
 du  Bruant fou  ;  tandis  que  la  description  de  G m e l .  signale  
 très-exactement  une  vieille  femelle  du  Bruant des  
 roseaux.  Voyez  cet  article page 307. 
 Habite  :  les  parties  méridionales  de  l’Europe  ;  très-  
 abondant  en  Italie,  en Espagne,  sur  les  bords  de  la Méditerranée  
 ;  préfère  les  pays  montueux  ;  plus  rare  dans  les  
 provinces  du  nord  de  la  France ;  niche  en  Allemagne  ; 
 D’ORNITHOLOGIE.  617 
 assez commun sur les bords du Rhin; jamais  en  Hollande ,  
 ni dans  le  nord. 
 Nourriture  :  des  insectes  et  différentes  sortes  de  graines  
 farineuses. 
 Propagation  :  niche  dans  les  haies  et  dans  les  buissons, 
   souvent  aussi  dans le millet;  vit proche  des  villes  et  
 des maisons de  plaisance;  pond  quatre  ou-cinq oeufs  blanchâtres, 
   marqués  de  lignes  et  de  raies  noires  peu  nombreuses. 
 BRUANT  MITILÈNE. 
 E M B E R I Z A   L E S B I A .   ( G m e l .) 
 Parties  supérieures  d’un  roussâtre  cendré,  varié  
 de  grandes  taches  noirâtres  disposées  sur  le  
 milieu  des  plumes;  front,  sourcils  et  méat  auditif  
 d’un  roux  clair  ;  trois  petites  bandes  d’un  
 brun noir  sont  disposées  longitudinalement  sur  les  
 côtés  du  cou  ;  gorge  et  parties  inférieures  blanchâtres, 
   un  peu  mélangées  de  roux  sur  la  poitrine  
 et  sur  les  flancs;  queue  un  peu  fourchue;  les  deux  
 pennes  latérales  ont  une  bande  blanche,  disposée  
 en  longueur  sur  la  baguette  ,  elles  sont  bordées  
 de  brun;  les  autres  pennes  sont brunes  lisérées  de  
 blanchâtre  ;  bec  d’un  brun  clair  ;  pieds  et  ongles  
 jaunâtres.  Longueur,  4  pouces  9  ou  10  lignes.  Les  
 vieux. 
 Les jeunes  de  Vannée,  ont  plus  de  taches  sur  
 les  parties  supérieures ;  leur  poitrine  est  variée  de  
 mèches  brunes,  qui  se  trouvent  aussi  sur  les  flancs,  
 mais  en  plus  petit  nombre. 
 E mberiza  l e s b ia .  Gmel.  Syst.  1 .  p.  8 8 2 .  —   Lath.  Ind.  
 Orn.  v.  i .   » .   4 0 4 .  sp.  1 6 .  — L e  M it ilèn e   d e  P ro v en c e .