
— C urru ca a r u n d in a c e a . Briss. Orn. v. 3. p. 378. sp. 5.
F au v e t t e d e r o s e a u x . Buff. Ois. v. • 5. p. 142. mais point
l’ oiseau figuré par erreur sous ce nom, dans les pl.
enl. 581. fi. 2, gui représente Sylvia hippolais. — Gérard.
Tab. élém. v. 1 ■ p. 307. — R ed -W r en . Lath. Syn. supp.
v. 1. p. 184* — R h o r san g e r . Meyer, Tasschenb. Deut.
v. 1. p. 235. — Id. Vôg. Deut. v. 2. Hefit. p. 23. figure
très-exacte. — Naum. Vôg. t. 4 6 . fi. 10 4 . — H e t R a r r a -
RxETJE. Sepp. Nederl. Vog. v. 2. t. p. 101.
Remarque. La B o u s c a r l e d e Pr o v e n c e , de Buffon, Ois.
v. 5. p. i 34 et sa pl. enl. 655. fi. 2, forme une espèce distincte.
Habite : toutes les jonchaies de la Hollande, où il est
très-répandu; également en France, en Allemagne et en
Angleterre, le long des bords des eaux ; très-rare dans le
midi et dans les contrées orientales. On ne les trouve que
parmi les joncs qui bordent les rivières et les lacs, dans
l’épaisseur desquels il est toujours caché.
Nourriture : comme l’espèce précédente.
Propagation : construit un nid en forme de panier
oblong, artistement entrelacé dans les roseaux; pond quatre
ou cinq oeufs d’un blanc verdâtre, avec des taches
vertes et brunes, qui sont plus nombreuses et plus rapprochées
vers le gros bout.
BEC-FIN VERDEROLLE.
S Y L V I A P A L U S T R I S . ( B e c h s t .)
B j e c p l u s la r g e q u e h a u t a s a b a s e ; p lu m a g e g é n
é r a le m e n t t e i n t d ’ o liv â t r e .
Toutes les parties supérieures d’un brun olivât
r e , un peu nuancé de verdâtre; les ailes brunes
bordées de cendré; depuis la racine du bec jusqu’au
dessus des yeux s’étend une étroite bande
d’un blanc jaunâtre; toutes les parties inférieures
et la queue absolument comme dans l’espèce précédente
, mais les teintes constamment un peu plus
claires; le bec larg e , déprimé à sa base , et généralement
dans toute sa longueur; mandibule inférieure
déprimée , jaunâtre. L on gu eu r , 5 pouces
1 ou 2 lignes. L e mâle et la ƒemelle.
Remarque. Si je n’avais la certitude des différences, dans
les habitudes, dans les moeurs et dansle chant, qui distinguent
ces deux espèces voisines, je n’aurais jamais, d’après la seule,
vue d’individus montés, pu soupçonner leur dissemblance;
il est très-difficile de distinguer les espèces, sans avoir de
toutes deux un individu sous les yeux; les seuls caractères
pris du bec sont des guides sûrs. Les synonymes sont :
S y e v i a p a iu s t r i s . Bechst. Naturg. Deut. v. 3. p. 639.
t. 26.'— Naum. Vôg. édit, in-8°. t. 46. fi. io5.— S u m p f s a n -
g e r . Meyer, Tasschenb. Deut. v. 1. p. 237. — Schintz.
Abbild. der cier. Hefit. 1. pl. 1 et 2. M, Schintz. est dans
l’erreur en indiquant à cet article le Bec-fin riverain du
Manuel, 1". édition; l’oiseau que je désigne ici sous le
nom de Verderolle ne m’était point encore connu lors de
cette première édition.
Habite : les lieux humides et les bords des eaux couverts
de saules, jamais dans les roseaux; se pose le plus
souvent à découvert, sur les plus hautes tiges des chanvres
ou des buissons; commun dans tout le midi, le long
du Pô, et dans les contrées orientales, le long du Danube;
aussi en Suisse et dans quelques parties de l’Allemagne.
Nourriture : insectes et petites baies.
Propagation : construit avec art un nid de forme sphérique,
placé à terre parmi les racines des saules ou d’autres
buissons; pond quatre ou cinq oeufs, d’un cendré clair,
couvert de taches foncées et plus clames, d’un cendré
bleuâtre.
P a r t ie I " .