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 mua  dans  les buissons.  M.  Natterer  tua  plusieurs  individus  
 sur  la Brenta,  lors  de  son  séjour à Gibraltar. 
 Nourriture et Propagation :  inconnues. 
 BE C -F IN   ORPHÉE. 
 S Y LP'I A  O R P H E A   {W ihi .) 
 La  tête  et  les  joues jusque  derrière  les  yeux noirâtres; 
   sur  l’occiput  le noir  se  nuance  en  gris  cendré, 
   et  continue  à  dominer  sur  toutes  les  parties  
 supérieures; ailes noirâtres bordées de  cendré brun ;  
 la  penne  extérieure  de  chaque  côté  de  la  queue  
 blanche  dans  toute  sa  longueur,  mais  la  baguette  
 no ire ,  avec  l’extrémité  des  barbes  intérieures  cendrée; 
   les  autres pennes  de  la  queue  noirâtres,  toutes  
 terminées  de  blanc;  la  gorge  et  le  ventre  d’un  
 blanc  p u r ;  la  poitrine  et  les  flancs  d’un  rose  très-  
 clair ;  l’abdomen  et  les  couvertures  inférieures  de  
 la queue  d’un  roux  clair ;  quelques-unes  des moyennes  
 couvertures  supérieures  de  la  queue  rousse ;  la  
 mandibule  inférieure  du  bec  jaune  à  sa  racine,  la  
 supérieure  noire  fortement  échancrée  ;  quelques  
 poils  longs  à  la  racine  du  bec ,  qui  est  fo rt,  et  long  
 de  8  lignes.  Longueur,  6 pouces  3  lignes.  Le  vieux  
 mâle. 
 La fem e lle ,  n’a  point  de  noir  sur  la  tê te ,  cette  
 couleur  n’existe  qu’entre  l’oeil  et  le  bec;  un  petit  
 trait  blanc  aboutit  à  l’oeil.  Les  parties  supérieures  
 d'un  cendré  légèrement  teint  de  roux;  la  penne  extérieure  
 de  la  queue  comme  dans  le  mâle,  les  autres  
 d’un  brun  noirâtre;  seulement  la  seconde  de 
 chaque  côté  terminée  de  blanc  sale;  une  t r è s - lé gère  
 teinte  de  roux  remplace  sur  la  poitrine  la  
 couleur  rosée  du mâle. 
 Les jeunes pendant  la première  annee ,  ressemblent  
 à  la  femelle;  il  est  même  probable  que  le  
 vieux  mâle  perd  en  automne  ses  plumes  noires,  
 car  il  est  certain  que  dans  le  midi  on  ne  voit  en  
 automne  aucun  individu  dont  la  tete  est  noirâtre  ;  
 ne  prendrait-on  alors  que  de  jeunes  oiseaux,  et  
 les  vieux  seraient-ils  déjà  émigrés  à  cette  époque?  
 Je  le  suppose. 
 La  F a u v e t t e .  Buff.  pi.  ent.  579.  ƒ.  1.  une  femelle  de  
 mon Bec-fm Orphée: mais  le signalement des habitudes,  
 Buff.  description  v.  5.  p.  117,  appartient  au  Rcc-fin  
 Fauvette  (Syivia  hortensis),  si  l’on  en  excepte  cependant  
 à  la page  119  depuis  la  ligne  5  jusqu’à la  ligne  24  inclusivement, 
   où  on  trouve  la description  très-exacte d’une  
 femelle  du  Bec-fin  Orphée.  —  La  F a u v e t t e   p r o p r e m e n t   
 d i t e .  Cuv.  Règ.  anim.  v.  1.  p.  397. 
 Remarque.  Cette  confusion  est  cause  que  les  méthodistes  
 et  les  compilateurs  n’ont jamais pu signaler  exactement  
 leur Syivia  hortensis,  et que toutes  les  indications  
 avant  celle  de  Bechstein  doivent  être  rayées  de  la  liste  
 des  synonymes. 
 Habite:  très-abondant  en  Italie,  particulièrement  en  
 Piémont et  en  Lombardie,  également commun  dans quelques  
 départemens méridionaux  de la France  et en  Savoie;  
 accidentellement en  Suisse,  sur les  Vosges  et  dans  les  Ardennes; 
   jamais  dans  le nord. 
 Nourriture :  mouches,  petites  phalènes et  baies. 
 Propagation :  niche  dans  les buissons,  souvent  plusieurs  
 en un même  lieu ;  souvent  aussi  dans  les  fentes des