
X INTRODUCTION
qui font partie de cette nouvelle édition. Je
dois plusieurs espèces et des individus en
mue, difficiles à se procurer, aux soins
des amis mentionnés ; il m’est agréable de
trouver l’occasion de les remercier publiquement
de l’empressement qu’il sont mis
à me faciliter les moyens d’observer, et à
me seconder de leurs lumières.
En parlant de l’obligation que j’ai à d’autres
naturalistes, je ne dois point passer
sous silence les productions de ceux q u i,
ayant fait la critique de ma première édition,
ont beaucoup contribué à rendre
celle-ci plus parfaite. Les remarques de
mes amis, le Taillant et Meyer, et la critique
faite par M. Boyé, de Heidelberg,
sous l’écrit périodique portant pour titre :
Heidelbergisch e Jahrbucher der littera-
tur, année 1816, nos. 25 et 26, m’ont été
très-utiles. D’une autre trempe est celle
placée dans le nouveau Dictionnaire d’histoire
naturelle, vol. 24, art. Ornitholomâle
et femelle.— Turdus atrogutaris, adulte et jeune.
-— Turdus Naumanni, adulte et jeune.— Syivia sub-
{ilpina. — Caprimutgus ruflicoUis. — Phataropus
piaty rinetius, plumage d’été et d’hiver. — Sterna cas-
pia, en plumage d’été, et Procelarlia Zeachii.
DE LA SECONDE ÉDITION. x>
gie *, où M. Vieillot a pris la peine de
parler longuement et avec amertume de
cette première édition; et, quoiqu’il n’y
soit traité que des oiseaux d’Europe, l’auteur
de la critique a cependant associé mon
nom à ceux des auteurs qui ont publié des
systèmes complets. Il est vrai qu’il se
borne pour ceux-ci à quelques lignes d’approbation
ou d’improbation également peu
intéressantes; mais il me consacre deux
pages entières, outre la place qu’occupe et
la revue de mon histoire des pigeons et
celle des gallinacés , ainsi que quelques autres
gentillesses qui me sont directement
adressées , et dont il serait difficile de concevoir
1 utilité dans un Dictionnaire.
Sans doute déjà quelques-uns de mes
lecteurs ont rendu justice à la conduite
de M. Vieillot, et peut-être on me blâmera
de répondre à des puérilités; mais
attaque, comme je le suis, par un censeur
qui vise a la célébrité, non moins par les
prétentions littéraires que par les travaux
Je ne fais mention ici que du 24'. volume; ceux qui
voudraient s’amuser un instant à lire les observations de
M. Vieillot au sujet de mes ouvrages, peuvent en trouvei'
1 occasion dans d’autres volumes.