
 
        
         
		les  taches  ovoïdes des barbes intérieures d un blanc  
 roussâtre  ;  sur  les  barbes  extérieures  des  taches  
 carrées, rousses ;  pennes de la queue rousses, rayées  
 de bandes noires diagonales ; une  large  bande transversale  
 vers  le  bout,  et toutes  terminées  de  blanc;  
 sur  les baguettes  de petites  taches  blanches ;  côtés  
 et devant du  cou d’un blanc roussâtre  avec de nombreuses  
 raies  noirâtres. 
 Cucvms HEPÀTicrs.  Lath.  Ind.  v.  1.  p.  215.  sp.  25.  
 Sparm. Mus.  Caris,  t.  55.— Retz.  Faun.  Suec.  p.  100. 
 5,. —   Frisch.  Vôg.  t.  4®-  — Naum.  Vôg.  Nacfitr.  
 t  4.  f. 9. — Ctjctji.tjs mires. Nils. Orn. Suec.  v.  1.  p.  119.  
 sp.  58.  Qui ne sait que  faire  de  cet  oiseau,  étant  persuadé  
 que  ce ne  peut  être le jeune  de  l’année. 
 Remarque.  Les  individus  du  coucou  gris  que  j’ai  reçus  
 du  cap de Bonne-Espérance  diffèrent  constamment  un peu  
 de  ceux tués  en Europe ; ils  ont  le  cendré  plus  foncé  et les  
 taches blanches  un  peu  différentes  :  ceux  d’Égypte  ne  diffèrent  
 point  des  individus  d Europe. 
 D E U X I È M E   F AM I L L E . 
 Bec long, droit,  conique,  tranchant.  Pieds, toujours  
 deux doigts  devant et deux derrière. Ongles  
 très-crochus. 
 G E N R E   T R E N T I È M E . 
 P IC   , — PICÜS.(L inn.) 
 Bec  long  ou médiocre,  droit,  de  forme  pyramidale, 
  comprimé,  tranchant  et  en forme  de  ciseaux 
 vers  la  pointe;  arête  le  plus  souvent  droite.  Narines  
 basales,  ovales ,  ouvertes,  cachées  par  des  
 poils  dirigés en avant. Pieds  forts,  grimpeurs; deux  
 doigts  devant  et  deux  derrière ;  rarement  un  seul  
 doigt  derrière;  les  deux  doigts  de  devant  soudés à  
 leur base, les.deux  dè  derrière  entièrement divisés.  
 Queue  composée  de  12  pennes.,  dont  la  latérale  
 est très-courte ; rarement  10 pennes, plus ou moins  
 étagées,  à  baguettes  fortes  ,  raides  et  élastiques.  
 Ailes médiocres,  la  i re.  rémige  très-courte,  la  a«U  
 de moyenne longueur,  la 3* ou la 4e- k* plus longue. 
 Ces oiseaux vivent solitaires dans les forets ; ils se cachent  
 au moindre  bruit  :  c’est  à  l’aide  de  leur bec  taillé  en'coin  
 que  les  plus  grandes espèces  entament  l’écorce  des  arbres  
 et  pratiquent  des  trous  pour nicher ; les  petites  espèces,  à  
 bec plus  pointu,  nichent dans les trous naturels des arbres.  
 Ils  s’élèvent  perpendiculairement  ou  en  spirale  le  long  
 des troncs et des grosses  branches des  arbres,.et se  servent  
 à  cette  fin  des  piects  et  de  la  queue,  qui  leur forme  uu  
 point  d’appui.  Leur nourriture  consiste  principalement  en  
 larves  perforeuses,  qu’ils  dardent  entre  Pécorce  ou  dans,  
 les  trous  perforés, à l’aide  de  leur  langue  pointue,  armée  
 d’épines  longues  et  capables.de  s’allonger  beaucoup, hors-  
 du  bec.  La  mue  est  simple  et  ordinaire;  les  sexes  se  distinguent  
 le  plus  souvent  par  une  large  bande  ou  moustache  
 , ordinairement rouge, qui  est propre  aux mâles;  les  
 jeunes  diffèrent  des  vieux  seulement  jusqu’à  l’époque  de  
 leur  première  mue. 
 Remarque.  Quelques espèces  exotiques,  à  bec légèrement  
 arqué,  font  à terre  et  contre  les  rochers  ce  que nos  
 pics  d’Europe  font  contre  les  troncs  des  arbres.  Rien  
 n’est moins,  selon  la  nature,  que de former  un  genre distinct  
 pour  le  pic à  trois  doigts  d’Europe  et  pour  un petit 
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