pouce fort, armé d’un ongle long et courbé. Queue
conique, édiles médiocres étagées.
Esp. G. cinerea. (Gmel.) l’unique du genre.
g. Mainate, Gracula. (Linn.)— Caract. Bec médiocre ,
fort, dur, très-comprimé, convexe en. dessus, fléchi
à la pointe qui est échancrée dans quelques individus
( i ) ; mandibule inférieure forte, de la hauteur de
la supérieure. Narines latérales, vers le milieu du
bec, ouvertes, cachées en partie par les plumes très-
avancées du front. Pieds robustes, tarse de la longueur
du doigt du milieu, l’externe soudé à la base ,
l’interne divisé; pouce fort. Ailes médiocres, i re. rémige
presque nulle, 2e. un peu plus courte que la 3*.
Esp. G. religiosa. (Linn. Latli.) ,• Tunique du genre. De
l ’Inde.
10. Pique-boeuf, Buphaga. (Linn.) — Caract. Bec fort,
gros , obtuS; mandibule inférieure plus forte que la supérieure
, toutes deux renflées vers la pointe. Narines
basales , à moitié fermées par une membrane voûtée.
Pieds médiocres , tarse plus long que le doigt du milieu,
latéraux égaux, l’externe soudé à la base, l’interne
divisé ; ongles à crampons. Ailes médiocres ,
i r'. rémige très-courte, la 2e. presque aussi longue
que la 3e.
Esp. B. africana , l’unique du genre.
1 1 . J asetjr (2), Bombjcivora. (Temm.) 1 2 3— Caract. Voyez
Manuel, p. 123.
(i) Le caractère de l’échancrure à la pointe du bec est très-accessoire ; l ’existence
ou l ’absence'de cette dent ne peut servir de base pour une division générique
j on trouve des espèces d’un même genre qui ont une échancrure et d autres
qui en manquent ; elle n’est même pas toujours constante dans les individus de
a même espèce, ou bien elle est plus ou moins forte et' marquée dans les uns-
que dans les autres. Une réunion rigoureuse des Dewlirostres est défectueuse. Les-
motifs seront développés dans l ’index général.
(3) Des contrées froides des- deux mondes;
D’ORNITHOLOGIE. Iüj
l Esp. Ampelis garrulus.— Petit Jaseur. (Vieill.), sont les
deux espèces du genre.
12. P ir o l l (1), Ptilonorhjnchus. (Kuh l.)— Caract. Bec
court, fort, dur, robuste, déprimé à la base, courbé
, pointe échancrée; mandibule inférieure forte,
renflée dans Je milieu. Narines basales latérales, ouvertes,
rondes, entièrement cachées par les plumes
arrondies de la base. Pieds forts , robustes, tarse plus
long que le doigt du milieu, qui est uni à l’extérieur
jusqu à la première articulation; doigts latéraux inégaux;
ongle postérieur fort ,courbé. Ailes médiocres,
les 3 premières rémiges étagées, les 4e. et 5e. les plus
longues.
Deux especes nouvelles, le mâle d’un violet brillant
, la femelle olivâtre ; l’autre, les deux sexes d’un
vert clair, très-pur.
ï 3. R o l l ie r (2), Coracias. (Linn.) — Caract. Voyez Manuel
, p. 126.
Esp. (Bengalensis et indica.)— (Senegalensiseî abyssinica.)
— Vivida ou Rollier vert. (Vaill.)
*4- Rolle(3), Colaris. (Cuv.)— Caract. Bec court, fort,
déprimé, dilate sur les côtés; beaucoup plus large
que haut, arete arrondie, pointe un peu crochue ,
ayec ou sans échancrure ; mandibule inférieure en
partie cachée par les parois avancées des bords de la
supérieure. Narines basales , longues , diagonalement
fendues, à moitié fermées par une membrane couverte
de plumes. Pieds courts, tarse plus court que le doigt
(1) Le bec de ces oiseaux ressemble beaucoup à celui de tous les échenilleurs
mais il existe des différences dans les narines et dans les plumes de la base du bec’
tout le plumage offre des différences marquées ; ils s’éloignent encore plus des
ecuemlleurs par les pieds. Us sont de l’Océaniquè.
(2) De l’ancien continent»
(3) De l’ancien continent.