
 
        
         
		et  du  bec  sont  les  mêmes.  Longueur,  3  pouces  4  
 ou  5  lignes.  L e   vieux mâle. 
 L a  ƒ em e lle ,  a   les  mêmes  bandes  que  le m â le,  
 si  ce  n’est  que  le  blanc  est  moins  pur  et  le  noir  
 plus  terne;  les plumes  de  la huppe  sont  d’un  orange  
 paraissant terni ;  la large bande  noire  qui est latérale  
 à  cette  huppe  est  d’un  noir  profond,  mais  sans  
 lustre;  le  grand espace  sur  les côtés  du  cou  ,  qui  est  
 jaunâtre  chez  le  mâle,  est  d’un  vert  olivâtre  dans  
 lafemelle. 
 Remarque.  C’est  le mâle de  cette  espèce  que  j’ai  décrit  
 dans  la  première  édition  de  ce  Manuel  sous  l’ancien  nom  
 de roitelet ; personne ne  semble avoir  observé  cette  erreur  
 que  je m’empresse  de  réparer ici,  en  décrivant  la  secondé  
 espèce  qui  vit  dans nos  elimats, et qui  a échappé  jusqu’ici  
 à  l’observation  des  naturalistes.  M.  Brehm,  Saxon,  ale  
 premier donné  des  notices  sur  cette  espèce  inédite, à  laquelle  
 il  donne  le nom  de S.  ignicapiiia. L’espèce a  toujours  
 été  confondue  comme  une simple variété  du  roitelet  
 ordinaire,  et  a  déjà  été  figurée, mais  sans  qu’on  l’ait  reconnue  
 comme espèce distincte; Buffon l’indique  très-exactement, 
  mais  il  en  donne  une  figure mal dessinée.  La première  
 espèoe  vit  et  émigre  presque  toujours  en  petites  
 troupes;  elle  se  tient  sur  la  cime  des  arbres;  la  seconde  
 recherche  plus  les  buissons  et les  branches  basses  des  arbres; 
   elle  voyage  ordinairement par  paire.. 
 L e   .Roitelet.  S u f f i   Ois.  v.  5.  p.  565,  t.  16.  /   2 .   —   Id.  
 pi.  ont.  601.  f.  5 .—   Id.  tdit.  de  Sonn.  vV  16.  p.  lyy. —  
 Naum.  Vôg.  t.  47.  f'-  109.  figure  très-exacte  du vieux  
 mâle. —- Roitelet huppé.  Vieil K  Ois.  d’Am.  sept.  v.  2.  
 p.  5o.  pl.  106.  figure  exacte. — Yabietate de» goidhahn-  
 çheks.  Bechst. Deut.  Orn. v.  5.  p.  658. 
 H alite  :  les  bois  de  pins  et  de  sapins;  souvent  aussi 
 D’ORNITHOLOGIE,  2 JO 
 dans les  buissons  et  dans  les  jardins;  se montre  très-rarement  
 en  Allemagne  et dans  toutes  les  contrées  orientales,  
 tandis  qu’il  est  très-commun  en  France  et  dans  les  provinces  
 belgiques.  On  le  voit  habituellement en  hiver  dans  
 les  pins et  les  sapins  du  Jardin  du Roi,  à  Paris. 
 Nourriture  et Propagation  :  comme  l’espèce  précédente. 
 TROGLOD YTES. 
 Leur  bec  trè s -g rê le   est  légèrement  arqué;  la  
 queue  et  les  ailes  sont  courtes ;  ils  portent  la  première  
 presque  toujours  relevee.  Ils  vivent  le  plus  
 souvent  cachés,  et  se  montrent  rarement  à  découvert  
 sur  les  arbres.  Leur  plumage  est  toujours  
 composé  de  couleurs  sombres.  Nous  n’ en  avons  
 qu’ une  seule  espèce  en  Europe ;  mais  le  Nouveau-  
 Monde  en  produit  plusieurs  autres  dont  quelques-  
 unes  ont  le  bec  très-arqué.  Ces  oiseaux  semblent  
 former  le  passage  gradué  des  vrais  sjivains  à  bec  
 un  peu  courbe  (tels  que  l’Afrique  en  nourrit)  aux  
 vrais grimpereaux  (C e r th ia .);  aux  tichodromes  (ti-  
 chodroma,  Illig. ) ;  aux  picucules  ( Dendrocolap-  
 le s,  Illig. );  et  surtout  à quelques  espèces  de  bec en  
 ale ne. 
 TROGLODYTE  ORDLSAIR& 
 S Y L V 1A  T  RO G L O D Y T E  S  ( L a th.) 
 Parties  supérieures  d’un  brun  terne,  marque  
 de  très-étroites  raies  transversales,  qui  sont  disposées  
 sur  le  haut  du  dos ;  rémiges marquées  extérieurement  
 de  taches  alternes,  noires  et  roussâ-  
 tres ;  couvertures  et  pennes  de  la  queue  rayées