l ia MANUEL
profond ; bec beaucoup plus court que dans les espèces
précédentes, n o ir , ainsi que les pieds; iris
blanc. Longueur, i 3 f pouces.
L a fem e lle , a le dessous du corps d’un noir grisâtre;
les reflets sont moins brillans et le gris du
cou ne se prolonge pas tant en avant.
Varie accidentellement ; le plumage totalement
blanc , l’iris rougeâtre , le bec et les pieds livides;
souvent le plumage entièrement noir ; d’autres fois
n o ir , tapiré de blanc.
C o r v u s m o n e d u r a . Gmel. Syst. !. p. 376. Sp. 6._Lath.
Ind. v. î .p. 154. sp. 11. — L e C h o u c a s Buff. Ois. v. 3.
p. 6g. Id. pi. enl. 5a3. — Gérard. Tab. élém. v. 1.
p. 13a. — C o r n e i l l e m a n t e r é e d e R u s s i e . Fischer. — J a c k .-
d a w Lath. Syn. v. i .p. 378.— D ie D o h l e oder ï u r m - R a b e .
Bechst. Naturg. Deut. v. 2. p. i 2i 3. — Frisch. Vôg. t. 67.
et t. 68. variété totalement noire. — Naum. t. 4. f. 7.
— C o r n a c c h ia . Stor. degl. ucc. v. 2. t. 144 et 145__
Meyer, Tasschenb. Deut. v. 1. p. 99._Id. Vôg. Deut.
t. Heft. 2, et en France.
Habite : les champs et les villes ; très-répandu en
Hollande.
Nourriture: larves d’insectes, hannetons, vers, oeufs
de perdrix et d’alouettes, grains , légumes à gousses et
fruits.
Propagation : niche dans les fentes et dans les trous des
vieux batimens , très— abondant dans les tours d’églises
gothiques, quelquefois aussi dans les trous de gros arbres;
pond de quatre jusqu’à sept oeufs, d’un vert bleuâtre avec
des taches d’un brun foncé; ces taches sont isolées, mai»
plus rapprochées et foncées vers le gros bout de l’oeuf.
m . s e c r / o i V . *—p i e s .
Queue très-longue, le plus souvent conique.
Remarque. La section qui comprend les Pies est assez
bien caractérisée, par laforme de la queue, de celle des Corbeaux
proprement dits ; mais elle l’est si peu de la 3e. section
qui se compose des oiseaux vulgairement connus sous
le nom de Geais, que cette division devient presque conventionnelle,
et ne peut être déterminée par des caractères
rigoureux. Il faut presque n’avoir vu que la Pie et que le
Geai d’Europe , pour établir une différence générique ;
mais, lorsqu’on observe toute la série de ces animaux répandus
sur la surface du globe, il est difficile, du moins
d’après les espèces qui me sont connues, d’établir une
ligne de démarcation.
PIE.
c o u r u s p i c a . (LiNW.)
T ê te , gorge , cou, haut de la poitrine et dos
d’un noir profond et velouté; pennes des ailes
marquées de blanc du côté intérieur ; queue très-
étagée, d’un noir verdâtre à reflets bronzés; scapulaires,
poitrine et ventre d’un blanc pur ; bec, iris
et pieds noirs. L on gueur, |8 pouces.
C or vus P ic a . Gmel. Syst. 1. p. 373. sp. 13. — Lath. Ind.
v. 1. p. 162. sp. 52.— 'Wilson. Améric. Orn. v. t\.p. 75.
pl. 35. f. 2.— Meyer, Tasschenb. Délit, v. i.p. 104._
La P ie . Buff. Ois. v. 3. p. 8 o .- Id . pl. enl. 488.— Gérard.
Tab. étém. v. 1. p. i 5g. — M a g p ie . Lalh. Syn. v. 1.
p. 392. — G a r ten g r ah e . Bechst. Naturg. Deut. v. 2.
p. 1267.— Frisch.Vôg. t. 58. — Naum. Vôg. t. 4. f. 8.
— G azzera commune. Stor. degl. ucc. v. 2. p f . 1 5 5 .
Varie accidentellement, d’un blanc pur, avec les
pieds et le bec blanc, et l’iris rougeâtre ; souvent
Partie p". s