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 Ib  habitent  toujours  les  rochers  escarpés  et  les  lieux  
 rocailleux  des  plus  hautes  montagnes  ;  nichent  dans  les.  
 fentes des  rocs et vivent  solitaires ;  leur nourriture se  compose  
 presque  uniquement  d'insectes, mais  aussi de haies j  
 ib diffèrent cependant des vrais Traguets  ( le  genre Saxi-  
 cola),  par  leur  bec absolument semblable à celui des Merles  
 'proprement dits;  le plus  grand nombre tant indigènes  
 qu’exotiques,  se  reconnaît  assez  facilement  aux  couleurs  
 des  pennes caudales, qui  sont  en grande partie rousses,  et  
 dorit  les  deux  du milieu  sont noires,  tandis  que  la  queue  
 des  vrais  traquets  est le plus  souvent  colorée  par  grandes  
 masses de blanc.  Çes merles saxicoies  et. les  traquets  qui  y  
 tiennent de  fort  près,  sont  placés  sur  la  limite  qui  sépare  
 le  grand  genre  Turdus  du genre  plus nombreux encore de  
 Sylvia. 
 MERLE  DE  ROCHE. 
 TURDUS   S A X  A T  I  LIS.   ( L ath.} 
 Toute  la  tête  et  le  haut  du  cou  d’un  bleu  cendré  
 ou  bleu  de  plomb  ;  parties  supérieures  d’un  
 brun noirâtre;  sur  le  milieu  du  dos un  large  espace  
 blanc; ailes et les  deux pennes du milieu de  la queue  
 brunes,  les  autres  pennes  caudales  et  les  parties  
 inférieures  d’un  roux  ardent  ;  couvertures  inférieures  
 de  la  queue  terminées  de  blanc.  Longueur,  
 7  pouces  6  lignes.  Le male adulte. 
 Les  vieux mâles,  ont  le  bleu  cendré  de  la  tête  
 et  du  cou  trè s -p ur ,  et  sans  aucune  tache  rousse. 
 La fem e lle ,  a  toutes  les  parties'supérieures  d’un  
 brun  terne ;  sur  le  dos  quelques  grandes  taches  
 blanchâtres  bordées  de  brun ;  la  gorge  et  les  cotés 
 d’ornithologie, 
 du  cou  d’un  blanc  pur;  mais  le  plus  souvent  le  
 bord  des  plumes  liseré  de  brun  cendré ;  toutes  les  
 autres  parties  inférieures  d’un  blanc  roussâtre  ,  
 avec  de  fines  raies  transversales  à  l’extrémité  de  
 chaque  plume ;  queue  d’un  roux  clair,  les  deux  
 pennes  du milieu  d’un brun cendré. 
 '  Les jeunes  de  Vannée,  diffèrent  extraordinairement. 
   Toutes  les  parties  supérieures  d’un  brun  
 cendré  clair,  chaque  plume  terminée  par  une  tache  
 plus  ou moins  grande  d’un  blanc  grisâtre ;  rémiges  
 terminées  de  blanc  ;  couvertures  des  ailes  
 bordées  de  gris,  et  terminées  de  blanc;  queue  
 rousse,  terminée  de  blanc ;  dessous  du  corps  à  
 peu près  comme  dans  la  vieille fem e lle , mais  varié  
 de  beaucoup  plus  de  blanc,  qui  se  trouve  entrecoupé  
 de  lignes  brunes. 
 Le  vieux  mâle et la fem elle. 
 T u r d u s   s a x a t i e i s .  Lath.  Ind.  v.  \.  p.  336.  sp.  33, - —  
 le mâle. — Bechst.  Naturg.  Deut.  v.  3.  p.  386.  le male,  
 t.  5.  A.  1 ,  et  ta  femelle,  t.  5.  f   2, —  L a n iu s   in f a u s t u s   
 m ïn o r .  Gmel.  Syst.  1.  p.  3io.  sp.  a5.  var.  B.  le  vieux  
 mâle.—   L e  M e r e e   d e   r o c h e .  Buff.  pt.  enl.  562.  le male.  
 —  Gérard. Tab. élèm. v.  1. p.  1 0 4 .— S t e in d r o s s e e .  Meyer,  
 Tasschenb.  Deut.  v.  1.  p.  2 0 0 .— Friscli.  Vôgel.  t.  5a.  
 v i e u x  mâle.— Naum.  Vôg.  Nuchtr.  t.  53.  f.  99  et  100.  
 les  vieux  mâle  et  femelle.  —   T o r c o   s a s s a t ie e .  Stor.  
 degli uccel.  v.  3.  t.  296.  mâle,  et  297 femelle. 
 Femelle ou jeune. 
 T u r d u s   s a x a t i e i s .  Gmel.  Syst.  1.  p.  855.  sp.  114-  
 T u r d u s   i îs f a u s t u s .  Lath.  Ind.  v.  1.  p•  355.  sp.  02.