
 
        
         
		—  Id.  Vog.  Dcut.  v.  i.  t.  les différents âges.  — Naura.  
 Vôg.  t.  9.  f.  a i.  le mâle.  f   22  et  23.  femelles,  et  t.  10.  
 ƒ*.  24.  le mâle  à  l ’âge  d’un  an.  —   K rtjisvink.  Sepp.  
 Nederl.  Vog.  v.  3.  t.  p.  221.  le mâle âgé d’un an  et la  
 femelle. —  Cjrosicro.  Stor.  deg.  ucc.  v.  5.  pl.  324.  f.  2.  
 mâle  en mue. 
 Habite :  les mêmes contrées et  a  les mêmes moeurs que  
 lé  précédent,  dont  il  diffère  parles  caractère^  indiqués,  
 par sa voix qui  est différente, et parce qu’il ne se  trouve que  
 dans  les  bois  de  pins ;  plus habituellement  de  passage  en  
 France  et  en Hollande. 
 Nourriture  :  semences  du  pin,  de  l’aune  et  du  cor-  
 bier ;  noyaux  de fruits  et bourgeons des  arbres. 
 Propagation  :  niche  en  hiver,  dans  l’enfourchure  des  
 branches ;  pond  quatre  ou  cinq  oeufs  d’un  gris  verdâtre ,  
 dont  le  gros  bout  est  marqué  d’un  cercle  de  taches,  de  
 raies  et  de  points  d’un  rouge  brun ;  ces  raies  s’étendent  
 souvent sur toute la  surface  de  l’oeuf. 
 Remarque.  Il  existe dans l’Amérique septentrionale une  
 troisième  espèce  de Bec-croisé , beaucoup plus petite, qui  
 se  distingue  facilement  par deux  bandes  transversales  sur  
 les  ailes,  et par  sa  queue  très-fourchue;  le mâle,  jusqu’à  
 l’âge  de  deux  ans  ,  porte  un  plumage  d’un  pourpre  
 couleur  de  laque.  Latham  en  fait  mention  sous  le  nom  
 de  Loxia  falcirostra.  Ind.  Orn.  v.  1.  p.  sp.  a. 
 G E N R E   V I N G T - S E P T I È M E . 
 B O U V R E U IL . — P  Y R R H U L A . 
 ( B r i s s .) 
 Bec  court,  dur,  conico-convexe,  épais,  bombé  
 sur  les  côtés,  comprimé  à  la  pointe  et  vers  l’arête  
 qui  s’avance  sur  le  front  ;  mandibule  supérieure  
 toujours  courbée,  l’inférieure  plus  ou  moins.  jNA-  
 rijîes  basales,  latérales,  arrondies,  le plus souvent  
 cachées  par  les  plumes du  front.  Pieds  à  tarse  plus  
 court  que  le  doigt  du  milieu ;  les  doigts  de  devant  
 entièrement  divisés.  Ailes  courtes,  les  3  premières  
 rémiges  étagées  ,  la  4e-  ta  plus  longue.  
 Queue  un  peu  longue  ,  légèrement  arrondie  ou  
 carrée. 
 Les Zîowurem/sontbeaucoup de ressemblance dans leurs  
 habitudes avec les Becs-croisés, leurs  plus  proches voisins ;  
 les  semences  les  plus  dures  leur  servent  de  nourriture ;  
 plusieurs  espèces étrangères  ont  le  bec  excessivement gros  
 et fort,  capable de briser  les  enveloppes  ligneuses  les  plus  
 compactes;  les petites espèces ne s’adressent qu’aux graines  
 et  aux semences  qu’ils  ouvrent  et dont  ils rejettent  l’enveloppe. 
   Les  climats  froids  et tempérés  semblent produire le  
 plus  grand nombre des  espèces.  On les trouve en Europe et  
 en Amérique ;  le  nord de  l’Asie  parait  être  également  leur  
 berceau, mais ils ne sont point encore  venus de la Nouvelle-  
 Hollande,  et en  petit nombre  d’Afrique.  L’Amérique méridionale  
 en  fournit  plusieurs  qui  sont  de  ce  genre.Presque  
 toutes les  espèces connues  sont sujettes à  une  double mue ;  
 les mâles  et les  femelles  diffèrent ,  on  peut  les  distinguer