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 Arctic  finch.  Penn.  Jrct..  Zool.  v.  2.  p.  3; g.  _   Lath.  
 Syn.  v.  3.  p.  260.  Mais on doit  se  garder  d’y  comprendre  
 les  citations  de  Brisson  et  de  Buffon,  du  Pinson  brun,  
 et Je FlavirOstris  de  Pallas  et  de  Nilsson  qui  ont voulu  
 indiquer notre Fringilia montium. 
 Habite  .*  les  contrées  du  cercle  arctique  et  les  pays  
 tempérés  de  l’Europe ;  vit  jusque  vers  la  Sibérie  et  le  
 Kamtschatka,  egalement  abondant  dans  l’Amérique  septentrionale  
 : de  passage  périodique  dans  certains  cantons  
 de  la  France  :  rarement  en  Hollande. 
 NourHture  ;  semences  de  l’aune,  du pin,  ronce,  lin,  
 navette ;  e t ,  en hiver,  les  bourgeons  de  Tauûe. 
 Propagation  *  niche  dans  les  taillis  d’aunes  et  sur  les  
 rameaux  des pins :  pond  cinq  oeufs,  d’un  blanc  bleuâtre  
 varié  de  nombreuses  taches  rougeâtres,  disposées  seulement  
 sur le  gros  bout. 
 GROS-BEC  CHARDONNERET. 
 F R I N Q I L L A   C A R D U E  LIS.  ( L i s h .) 
 Tour  du  be c ,  occiput  et  nuque  d’un  noir  profond; 
   front  ét  gorge  cramoisi  ;  joues,  devant  du  
 cou  et  parties  inférieures  d’un  blanc  pur;  dos,  
 scapulaires  et  parties  latérales  de  la  poitrine  d’un  
 brun  foncé ;  moitié  supérieure  des  pennes  de  l’aile  
 d’un jaune pur,  le  reste noir  avec  des  taches  blanches  
 vers  le  bout;  queue  noire,  une  longue  tache  
 blanche  sur  les  barbes  intérieures  des  pennes  latérales  
 ,  les  autres  terminées  de  blanc ;  bec  blanchâtre  
 ,  à  pointe  noirâtre ;  iris  châtain.  Lon gueur,  
 5  pouces  4  ou  5  lignes.  L e   mâle. 
 L a  fem e lle ,  a  le  cramoisi  du  front  et  de  la  gor^e  
 moins  étendu  et moins pur ;  joues  colorées  de  brun 
 clair;  petites  couvertures  des  ailes  brunes;  parties  
 inférieures plus nuancées  de  roussâtre ;  le  jaune  et  
 le  noir  des  pennes  alaires  moins  vif. 
 Varie  accidentellement,  d’un  blanc  pur,  blanchâtre  
 avec  les  couleurs  ordinaires  faiblement marquées  
 ;  le  rouge plus  ou moins  v if ,  et  le  reste  blanchâtre  
 ;  souvent  tapiré  irrégulièrement  de  plumes  
 blanches.  D ’un brun noirâtre  et quelquefois  approchant  
 du  n o ir ,  lorsque  l’individu  a  été  nourri  de  
 graine  de  chanvre  et  tenu  à  l’obscurité. 
 G 
 F r in g i i l a   c a r d d e l i s .  Gmel.  Syst.  1.  p.  go3.  sp■  7-  
 Lath.  Ind.  v.  1.  p.  449-  sp.  58.  — Retz.  Faim.  Suec.  
 p.  245.  n°.  223.  —   L e  C h a r d o n n e r e t .  BufF.  Ois.  v.  4-  
 p.  187.  t.  10.— Id.  pi.  eni.  4-  f   i-  le mâle.  — Gérard.  
 Tab.  élém. v.  1.  p.  202. — G o l d - f in c h .  Lath.  Syn.  v.  5.  
 p.  281.— Penn.  Arct.  Zool.  v.  2.  p.  283.— Alb.  Ois.  
 t.  64.  le mâle. —  Id.  v.  3.  t.  70.  f.  A.  variété noirâtre,  
 et  f.  B.  le mâle. —  D i s t e l   z e i s ig .  Bec-hst.  Naturg.  Dcut.  
 v.  3.  p.  2 0 0 .— Meyer,  Tasschenb.  Deut.  v.  1.  p■  167.  
 —  Frisch.  t.  j.  f   2.  A.  et  B.  —   Naum.  t.  5.  f.  12.  
 mâle. 
 Habite : depuis  les  îles méridionales  de  1 Archipel  jusqu’en  
 Sibérie ; commun dans plusieurs  parties de la France  
 et de  l’Allemagne;  de  passage  en Hollande. 
 Nourriture :  toutes  sortes  de  graines  et  de  semences  
 huileuses. 
 Propagation .*  niche  habituellement  dans  les  vergers,  
 sur  les  poiriers,  les  pommiers,  les  tilleuls  et  autres  arbres  
 à la  lisière des  forêts :  pond  jusqu’à  six  oeufs  obtus,  d’un  
 vert  clair, marqué  de  taches  isolées  rougeâtres,  et vers  le  
 gros bout quelques traits  d’un  rouge  noirâtre.