
 
        
         
		S tu r n u s   C in c l u s .  Gmel.  Syst.  1.  p.  8o3,  sp.  5 . —   T u r d u s   
 Cin c l u s .  Lath.  Ind.  v.  i .  p. 343- sp.  5?.— Le M e r l e   d ’ e a u .  
 Buff.  Ois.  v.  8.  p.  i 34-  t.  i i .   —  Id.  pi.  enl.  94a.—  
 Gérard.  Tab.  élém.  v.  2.  p.  260. —  W a t e r   O u z e l ,  Làth.  
 Syn.  v.  3. p.  48.—. Id. supp. p.  142.— Naum.  Vôg.  t. 72.  
 f.  x i4.  femelle.—  W a t e r s p r e e u w .  Sepp.  Nederl.  Vog.  
 v.  1.  t.  p.  25. 
 Habite:  en  Suède,  en  Angleterre,  en  France,  en  Allemagne, 
  commun sur les Yosges,  en Suisse,  en  Italie,  le  
 long des ruisseaux d’une eau  très-limpide.  Il est  sédentaire  
 partout où  il se  trouve ; mais  accidentellement de  passage  
 en  Hollande. 
 Nourriture : insectes d’eau, demoiselles et leurs larves;  
 souvent  du  frai de  truite. 
 Propagation  :  construit,  dans  quelque  lieu  à  l’écart ,  
 un  nid  très-artistement  entrelacé  d’herbe  et  de  mousse ;  
 ce  nid  est  recouvert  d’un  dôme  de  même  matière ;  ponçj  
 de  quatre  jusqu’à  six oeufs,  d un  blanc  pur. 
 G E N R E   D I X - H U I T I È M E . 
 B E C - F IN . — S Y L V I A .   ( L a t h . ) 
 Bec  droit,  grêle,  en  forme  d’alêne,  base  plus  
 élevée  que  large;  pointe  de  la  mandibule  supérieure  
 souvent  échancrée  ;  inférieure  droite.  Narines  
 basales ,  latérales,  ovoïdes ,  a moitié  fermées  
 par  une membrane.  Pieds  à  tarse plus  long  que  le  
 doigt du milieu ; trois doigts devant et un derrière ;  
 l’extérieur  soude,  a  sa  base,  a  celui  du  milieu  
 l’ongle  du doigt de derrière  de moyenne  longueur, 
 plus  court  que  ce  doigt  et  arqué.  Ailes  :  la  i re  rémige  
 très-courte ou presque nulle, quelquefois nulle ;  
 la 2e.  de très peu moins  longue  que  la  3e. ,  ou  aussi  
 longue  que  celle-ci  :  grandes  couvertures  de  beaucoup  
 plus  courtes que les rémiges. 
 Ce  genre  comprend  les  plus  petites  espèces  d’oiseaux  
 qui vivent en Europe;  il  est  composé  de  celles qui  égayent  
 nos bocages par leur chant agréablement cadencé,  souvent  
 très-mélodieux;  moins  privilégiées  sous  le  rapport  de  la  
 voix  harmonieuse,  sont  celles  qui  vivent  habituellement  
 sur  les  bords des  eaux,  à  l’ombre des roseaux  et  des joncs,  
 où  ils  se  font  remarquer  par  leur  babil  continuel  qui  
 égaye  des  lieux  peu  favorisés  par  la  nature;  les  unes  et  
 les  autres  vivent  le  plus  souvent  cachées  dans  l’épaisseur  
 des  joncs ou  des bois  et des taillis;  elles  se  nourrissent uniquement  
 de vers et d’insectes  ailés qu’elles n’ont point l’habitude  
 de saisir  au  vol, mais dont  elles  s’emparent en  sautillant  
 de  roseau  en  roseau  ou  de  branche  en  branche,  et  
 en  visitant  chaque  feuille.  Le  plus  grand  nombre  sont  
 oiseaux  de  passage  qui  viennent  chez nous  au  printemps,  
 quelques-uns  assez tard,  et nous  quittent  dès  les premiers  
 jours  d’automne ;  quelques-uns  sont  sédentaires  dans  les  
 climats méridionaux,  où ils font régulièrement deux pontes,  
 ce  qui  a aussi  lieu  dans  nos  climats;  mais  seulement chez  
 quelques  espèces.  Les mâles  se  distinguent plus  ou  moins  
 des femelles  par des  couleurs un peu  vives, mais rarement  
 par une  distribution  différente ;  chez  les  becs-fins qui habitent  
 les  bords  des  eaux,  on  ne  voit presque  aucune  différence  
 dans  la livrée  des  sexes.  La  mue  n’a  lieu  qu’une  
 fois  l’année,  et  les  couleurs  du  printemps  diffèrent  peu  
 de  celles  que  l’oiseau  porte  après  la mue  d’automne ;  le  
 jeune  prend  la  livrée  de  l’adulte  dès  sa  première  mue  
 d’automne ;  il  perd  alors  toutes  ses  plumes  du  jeupe  âge.  
 Lorsque  chez  certaines  espèces  les  couleurs  du  plumage  
 sont plus vives et  plus pures  au  printemps qu’en  automne,