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 dans ce bec-fin*.  LaSyivia nævia de Latham  et  la Mota-  
 cilla nævia  de  Gmel.  n’appartiennent  point  à  cette  espèce, 
   quoiqu’on  y  ait  placé  comme  synonyme  la  figure  
 très-exacte de la  f l .  ent.  581. f.  3.  Gérardin a simplement  
 copié  la  courte  description  de  Brisson  et  de  Bufifon;  tous  
 confondent  cette  espèce  avec  la précédente,  comme  avec  
 d’autres, qui  ont  la  queue  un  peu  fourchue.  11  en  résulte  
 qu’on  doit  proscrire  la  Sylvia nævia  des  auteurs,  de  la  
 liste  nominale  des  oiseaux. 
 Habite  :  en  Autriche,  en  Hongrie, en  Italie,  dans  le  
 midi  de  la France;  rare  en Angleterre  et  en  Hollande.  Vit  
 le  long des  bords des  fleuves. 
 Nourriture  :  petits  limaçons,  demoiselles,  cousins,  
 petites mouches  et autres  insectes  qui  vivent  daus  les  roseaux. 
 Propagation  :  niche dans  les roseaux  et dans les  grandes  
 touffes  d’herbes. 
 B E C -F IN   TRAPU. 
 S Y L V I A   C ERTHIOLA.   (M ih i .) 
 Bec fo r t ;  mandibule  supérieure  noire ; plumage  
 supérieur  varié  de  nombreuses  taches;  toutes  les  
 pennes  de  la  queue  terminées  en  dessous  dé un  
 grand  espace  cendré;  ongle postérieur  trés-arqué,  
 plu s  long  que  le  doigt.  J 
 Toutes  les  parties  supérieures  d’une  couleur  oli* 
  Lorsque  je  fis  cette  remarque  dans  la  i re.  édition,  je  trouvai  
 que  les  méthodistes  avaient  eu  tort  de  réunir  la  pl.  46-  f-  io5,   
 précitée  dans  la  synonymie  de  la  Locus telle ;  depuis  j’ai  été  confirmé  
 dans mon opinion, puisque certtefigure des oiseaux deNauman  
 représente  très-exactement  une  espèce  encore  peu  connue  que je  
 décris  sous  le  nom  de  Bec "‘f '11  verderolle,  ou  Sylvia  palustris  de  
 Bechstein. 
 vâtre,  nuancée  de  brun,  et  variée  de  taches  ovoïdes  
 d’un  brun  noir ;  ces  taches  occupent  le  centre  
 de  chaque  plume  ;  gorge ,  devant  du  cou  et milieu  
 du  ventre  d’un  blanc  pur;  sous  la  gorge  une  zone  
 de  très-petites  taches  ovoïdes  d’un  brun  foncé;  
 flancs,  abdomen  et  couvertures  inferieures  de  la  
 queue  d’un  roux  c la ir ,  les  dernieres  terminées  de  
 blanc  pur  ;  queue  longue,  large  et  tres-etagee  ;  
 les  pennes  sont  en  dessous noirâtres  et toutes  sont  
 terminées  par  un  grand  espace  d’un  cendré  blanchâtre; 
  mais,  en  dessus,  il  n’y  a  que  la  fine  pointe  
 des  pennes  qui  porte  une  petite  tache  eendree.  
 Longueur ,  5  pouces.  L e male. 
 L afem elle  ne  diffère  que  par  des  teintes  moins  
 prononcées  et moins pures. 
 Remarque.  II  est  si  facile  de  confondre  cette  espèce  
 avec  la  précédente ,  que  j’ai  cru  utile  de  placer  un signe  
 précis  de  reconnaissance  en tête  de chaque  espèce ;  les  caractères  
 du  bec,  des  pieds,  et  de  la queue  différemment  
 colorée,  servent  seuls  de moyens,  le  plumage  étant absolument  
 coloré  et  distribué  de  la  même  manière;  le  Bec-  
 fin  fluviatile  sera  toujours  facile  à  reconnaître  par  son  
 plumage  supérieur,  sans  taches.  Le Bec-fin trapu semble  
 au premier abord plus  ramassé  par  la  largeur de sa queue,  
 tandis  que la  LocusteUe paraît  plus  svelte  et plus  élancée.  
 Nous  devons  la  première  connaissance  de  cet  oiseau  au  
 professeur Pallas,  qui le décrit dans sa Fauna rossica, sous  
 le  nom  de  Turdus  certhiola.  Il  n’existe  de  l’ouvrage  
 mentionné  qu’un  seul  exemplaire,  celui  que  Pallas  a  légué  
 à M.  le  professeur Rudolphi  à  Berlin. 
 Habite  :  la Russie méridionale. 
 Nourriture  et Propagation  :  inconnues.