
\) INTRODUCTION
Saxicola de Bechstein , pour y classer tous
les oiseaux indiqués sous les noms de tra-
quels, moteux et tarriers. Ces espèces, et
particulièrement celles étrangères, ne pouvant
être rangées avec les becs-fins dont
les caractères sont bien tranchés et les moeurs
différentes. Le genre de Porphyrie de Bris-
son ne se trouvait point dans mon premier
plan, mais l’existence d’une espèce de ce
genre dans le midi rend cet ajouté nécessaire.
J’ai adopté dans le genre do Falco un autre
arrangement des sections : les Faucons proprement
dits se trouvent en tête, et les Busards
terminent cette série d’espèces, plus
convenablement liée par ces derniers aux
chouettes diurnes et à longue queue, comprises
dans le genre Strix. J’ai retiré le genre
Lanius du premier ordre ou des rapaces,
où ils vont très-mal, pour les mettre à la
tête des insectivores, troisième ordre, dont
ils ne peuvent être séparés, vu tous les oiseaux
exotiques avec lesquels ils viennent
se grouper. Illiger l’avait déjà fait, et d’autres
ont suivi son exemple : le genre Pyrrïut-
la de Brisson a été adopté, et celui du Frin-
gilla divisé en trois sections, d’après les
trois formes principales, qui peuvent ser-
DE LA SECONDE ÉDITION. Tij
vir de type pour classer ce grand nombre
d’espèces qui le; composent. Ce sont là les
changemens que j’ai crus nécessaires, afin
de -mieux établir la concordance avec le
système général des oiseaux, dont les genres
qui se trouvent en Europe n’offrent qu’une
partie de la série.
On ne trouve pas, ni dans ma première
édition, ni dans celle-ci, quelques espèces
d’oiseaux, qui, pour avoir été tués en
Angleterre ou ailleurs, et indiquées comme
européenne, ne sont que des individus isolés
, d’espèces étrangères , fuyards des ménageries
, ou qui ont pu s’échapper de
vaisseaux naufragés sur les cotes d’Angleterre,
ainsi que j’ai été à même d’en recueillir
deux exemples prouvés; celui d’un héron,
Ardea oequinoctialis, et celui de l’agami Pso-
phia crepitans, qui, après être échappés d’un
vaisseau d’Amérique, brisé sur les cotes
d Angleterre, ont été vus en liberté dans les
bois, et tues apres un séjour de plusieurs
tnois; le premier de ces oiseaux est au
Muséum britannique, et le second, dans le
cabinet de lord Stanley.
Dans les articles qui traitent du genre et
des espèces, j’ai tâché d’indiquer, par le