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 coup des  vieux  par  les  couleurs  du  plumage.  L’Amérique  
 et  la Nouvelle-Hollande  n'en ont point  encore  fourni. 
 Remarque.  Tous ces  oiseaux décrits  par les  auteurs sous  
 le  nom  de  Martin  viennent  se  réunir  dans  ce  nouveau  
 genre;  il  en  est  de même  de  quelques  oiseaux placés  dans  
 les systèmes  parmi  les JEfourneaux et  les Merles: 
 Le plus  grand  nombre  des  espèces  porte  des  ornemens  
 accessoires  à  la  tête,  soit huppes ou caroncules;  les  jeunes  
 en  sont  toujours  dépourvus,  leur  tête  étant  couverte  de  
 plumes  courtes  et arrondies :  ils sont de l’ancien  continent.  
 Tout le  genre  Gracula de M. Cuvier fait partie de celui-ci ;  
 le  Gracula  reiigiose  ou  mainate  de  Linn.  ,  forme  seul  
 noire  genre  Gracula.  M.  Cuvier  fait  de  ce  dernier  son  
 nouveau genre Eulabes. 
 MARTIN  ROSELIN. 
 P A S T O R   R O S E t / S .   ( M i h i . ) 
 Tête  huppée ;  celle-ci,  le  cou  et  le  haut  de  la  
 poitrine  d’un  noir  à  reflets  violets ;  ventre,  abdomen  
 et  tout  le  dos  d’un  beau  rose ;  aile&  et  queue  
 d’un  brun  violet,  à  reflets;  les  couvertures  des  
 premières  liserées  de  rose  clair ;  couvertures  du  
 dessous  de  la  queue  et  cuisses  noires  rayées  de  
 blanchâtre ; mandibule  supérieure  du bec et pointe  
 de  l’inférieure  d’un  rosé  jaunâtre,  le  reste  noir ;  
 pieds  jaunâtres ;  iris  d’un  brun  foncé.  Longueur,  
 8  pouces. 
 L a fem e lle ,  n’a  ppint  les  plumes  de  la  huppe  
 aussi  longues,  les  couleurs  sont  moins  vives,  le  
 rose  est  terne  et  quelquefois  mélangé  de  brun.  
 Les  très-vieux  mâles  ont  les  plumes  de  la  huppe  
 fort  longues  et  effilées,  et  le  rosé  du  corps  pur  et  
 foncé. 
 Les jeunes  de  Vannée,  diffèrent beaucoup ;  aucune  
 des couleurs  de  l’oiseau adulte  ne  se  remarque  
 sur  leur plumage.  Toutes  les  parties  supérieures  du  
 corps  d’une  seule  teinte  de  brun  isabelle  ;  les  ailes  
 et  la  queue  brunes,  toutes  les  pennes  frangées  de  
 blanc  et  de  cendré ;  gorge  et milieu du ventre  d un  
 blanc pur,  le  reste  des parties  inférieures  d un  brun  
 cendré;  base  du  bec  jaune,  le  reste  brun;  pieds  
 bruns,  aucun  indice  de  huppe  sur  la  tête. 
 Dans  cet  état  l’espèce  n a  jamais  encore  été  indi-  
 quée.Nous  en  devons  la connaissance à M. le  professeur  
 Bon e lli,  dont  les  travaux ont tant  contribue  a  
 la  formation  du beau  cabinet de  zoologie  de  Turin. 
 S turnus  ro seu s .  Scop. Ann.  1 .n n.  1 9 1 .  — T urdus  r o seu s .  
 Gmel.  Syst.  1 .  p.  8 1 9 .   sp.  i 5. —  Lath. Ind.  v.  1 .  p.  344-  
 sp.  0 9 .-—T urdus s e l e u c is .  Gmel. Syst.  S .   p.  837-sp. i  2(5.  
 la femelle. p -L e  R o se e in .  Le  Vaill.  Ois.  d’Afriq.  v.  a.  
 p.  9 6 .  pi.—-Le  M eree  c o u l eu r   de  r o s e .— B u f f .  Ois.  v.  5 .  
 p.  348.  t.  3 2 .— Id.  pi.  enl.  251. — R ose  co lo u r ed   T h r u sh .  
 Latli.  Syn.  v.  3.  p.  5o.  —   Id.  supp.  p.  142. —  S torno  
 r o s eo .  Stor.  dcgli  ucc.  v.  3.  p l.  3 16 .  le vieux mâle.  
 R osen farb ig e   D ro s se e .  Meyer,  Tasschenb.  Beat,  v•  »<  
 p.  2 0 1 .*— Id.  Vôgel.  Deut.  Ileft.  7.  mâle  et  femelle. —   
 Bechst.  TSaturg.  Deul.  v.  3.  p.  3g3.  — Naum.  Vôg.  
 Nachtr.  t.  27.  f.  55. 
 Habite  :  les  parties  chaudes  de  l’Asie  et  de  l’Afrique;  
 de  passage  régulier  dans  les  provinces méridionales  de  l’Italie  
 et  de  l’Espagne ;  plus  irrégulier dans  son  passage  en  
 Lombardie  et  en  Piémont;  extraordinairement  rare  partout  
 ailleurs. 
 Nourriture  :  sauterelles,  poux  de  bois,  sangsues  et  
 autres  insectes ;  aussi  des  semences  qu’il  aime  à  chercher