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 n°.  45‘ —  Le  Loriot.  Ruff.  Ois.  v.  3.  p.  254-  t.  17.  —  
 Id. pi. enl.  26. iemâle.— Gérard. Tab. élém. v. 1. p.  i 5o.  
 — Goiden O&ioee.  Lath.  Syn.  v.  2.  p.  449-“~Udw. Ois.  
 l%  J 8 5 ,  — R ig o g o lo   commune.  Stor. deg. ucc. v.  3.  t.  307. 
 ___G e ib e   R a ch e .  Bechst.  Naturg. Deut.  v.  2.  p.  1292.— 
 G e e b e r   Piroi.  Meyer,  Tasschenb.  Deut.  v.  1.  p.  108. 
 _Frisch.  t.  3 i.  — Naum.  t.  4°-  f   89  et  90.  mâle  et 
 femelle. 
 Habite  :  les  bois ;  assez  commun  à  son  passage  dans  
 différentes parties  du nord de  l’Europe;  assez abondant  en  
 Hollande, mais  davantage  en France  et en  Italie.  Le  plus  
 habituellement  dans les  contrées boisées. 
 Nourriture  :  cerises et différentes  espèces de baies  sauvages  
 ;  également des insectes  et  leurs  larves. 
 Propagation  :  construit un  nid  artistement  entrelacé,  
 et le  suspend à  la  cime  des  arbres  :  pond  quatre  ou  cinq  
 oeufs,  d’un  blanc  pur  avec  quelques  taches  brunes  ou  
 noires,  toujours  isolées. 
 G E N R E   D O U Z I ÈM E . 
 ÉTOURNEAU.  — STURNUS .   (L inn.) 
 B e c   médiocre, d roit,  longicone, déprimé, faiblement  
 obtus ; base delà mandibule  supérieure  s’avançant  
 sur  le  front ; pointe très'-déprimée  sans échancrure. 
   N a r i n e s  basales , latérales,  a moitié  fermées  
 par une membrane voûtee. P i e d s  , trois doigts devant  
 et  un  derrière;  le  doigt  extérieur  soudé  à  sa  base  
 à  celui  du  milieu.  A i l e s   longues;  la  i re.  rémige  
 presque nulle ;  la  oS.  et la  3 e.  les plus longues. 
 La nourriture  des Étourneaux consiste  principalement  
 en insectes  ; le  hid  est  pratiqué  dans  les  trous  des  arbres  
 sous les  tuiles  des maisons,  et dans les  trous des murailles.  
 Ils  vivent  comme  tous  les  oiseaux  de  l’ordre  des  omnivores  
 ,  se réunissent plusieurs dans un même  lieu,  et voyagent  
 en  grandes  troupes.  Ils  suivent  le  plus  habituellement  
 le bétail,  et trouvent  leur nourriture dans les prairies  
 et  dans  les jardins.  Les mâles et  les  femelles diffèrent peu,  
 même chez les  espèces  étrangères, mais  les  jeunes  de l’année  
 diffèrent beaucoup des vieux des  deux  sexes.  Le changement  
 double et  périodique  dans  la couleur  du  bec  et  des  
 pieds,  ainsi  que  dans  les  teintes  «t  les  taches dont  le  plumage  
 est  décoré, a lieu  sans  le  secours d’une  double mue;  
 le plumage  paraît  changer par le  frottement et par  l’action  
 de  l’air  et  du  jour,  qui  usent  le  bout  des  barbes,  et  font  
 disparaître  au printemps les nombreuses taches dont le plumage  
 est  couvert  en  automne.  On  les  trouve  dans  toutes  
 les parties  du  globe. 
 Remarque.  Plusieurs  espèces,  propres  aux  contrées  de  
 l’Afrique  ont été  rangées  dans  le  genre Sturnus, mais  ils  
 n’en  ont ni  le  bec ni  les moeurs;  ces  espèces  se  trouvent  
 classées  dans  1 Index  général,  dans  le  genre  Pampro-  
 tornis;  quelques-unes  sont  du  genre  Pastor.  D’autres  
 espèces,  les  Stournes  d’Amérique,  portent  les  caractères  
 des  vrais  Étourneaux,  et  doivent  prendre  rang  
 parmi eux.  Il  y  a  peu  de  genres  des  anciens  passereaux,  
 où  il existe  un si  grand  nombre d’espèces mal  classées  que  
 dans  ceux  du  Sturnus  et  du  Turdus  de  Latham.