
 
        
         
		i;6   MANUEL 
 Propagation  :  niche  dans  les  fentes  des  rochers,  sur  
 les  faîtes  des tours et des bâtimens antiques et isolés,  quelquefois  
 dans  les  creux  des  arbres;  pond  cinq  ou  six  oeufs  
 d’un  blanc verdâtre,  sans  aucune  tache.  . 
 G E N R E   D I X - S E P T I È M E .   
 C IN C L E . —  C I N C L U S .   (B echst.) 
 Bec médiocre,  tranchant, droit,  élevé ^ comprimé  
 et  arrondi  par  le  bout;  pointe  de  la  mandibule  
 supérieure  recourbée  sur l’inférieure. Narines  basales  
 ,  latérales;  concaves,  longitudinalement  fendues, 
   recouvertes  par une membrane.  Tête petite,  
 étroite  par  le  haut;  le  front  long et venant  aboutir  
 aux narines.  Pieds ,  trois  doigts  devant  et  un  derrière  
 ,  tarse  plus  long  que  le  doigt  du milieu ;  l’extérieur  
 soudé  à  sa base,  les  latéraux égaux.  Ailes ,  
 la  i re.  rémige  très-courte,  la  2e.  moins  longue  
 que  la  3e.  et  la 4e-,  qui  sont les  plus longues. 
 Les  cincles  ou  merles  d’eau  appartiennent  indubitablement  
 à la classe des  oiseaux terrestres ; l’habitude  qu’ils ont  
 de  se submerger,  et de marcher  dans  le  lit même  des ruisseaux, 
   n’est  point  une  raison  pour  les  admettre  parmi  
 les  oiseaux  qui  vivent  sur  les  gi-andes  masses  d’eau ;  la  
 place qu’ils doivent occuper est parmi les  oiseaux chanteurs.  
 Us  vivent d’insectes aquatiques, se tiennent habituellement  
 le  long  des  petits  ruisseaux  dont  l’eau  est  très-limpide,  et  
 pratiquent  leurs  nids  sur  les  bords  de  ces  ruisseaux.  Les  
 sexes ne présentent point de différence marquée ;  les jeunes  
 se  distinguent  par  des  teintes  roussâtres;  la  mue  n’a  lieu  
 qu’une  fois  dans  l’année. 
 D’ORNITHOLOGIE.  177 
 Remarque.  Le  professeur Pallas a trouvé en Crimée  un  
 cincle  absolument de  la  taille  et  des  formes  de  notre  espèce. 
   Sa  description  succincte servira à compléter l’histoire  
 dé  ce gtenre. 
 Cinclus Pallasii :  formes de  notre cincle ;  tout  le  plumage, 
   sans exception,  d’une  seule  nuance  brune,  couleur  
 de  chocolat.  D’un envoi  fait  par le  professeur  Pallas  pendant  
 son  séjour  en  Crimée,  ce  qui  fait  conjecturer  que  
 l’espèce habite  ce  pays. 
 CIN CLE  PLONGEUR. 
 C INC LUS   A Q U A  TICUS.   (B echst.) 
 Parties  supérieures  d’un  brun  foncé,  teint  d®  
 cendré;  gorge,  devant  du  cou  et  poitrine  d’un  
 blanc  pur;  ventre  roux;  bec  noirâtre;  iris  gris  
 de  perle;  pieds  couleur  de  corne.  L on gueur,  n  
 pouces. 
 La fem e lle ,  a  le  dessus  de  la  tête  et  la  partie  
 postérieure  du  cou  d’un  cendré  brun;  moins  de  
 blanc  sur  la  poitrine ;  parties  inférieures  d’un  roux  
 jaunâtre. 
 Les  jeun es  de  Vannée,  se  distinguent  par  des  
 plumes  grises  qui  couvrent  la  tête  et  la  nuque;  les  
 plumes  du  dos  et  du  croupion  sont  frangées  de  
 noirâtre',  celles  des  ailes  ont  du blanc vers  le bout ;  
 la  couleur  blanche  des  parties  inférieures  s’étend  
 jusque  sur  le  milieu  du  ventre  et  vers  l’abdomen;  
 mais  toutes  ces  plumes  blanches  se  trouvent  finement  
 liserées  de  brun  et  de  cendré, 
 Cincius  aquaticus.  Bescht.  Naturg.  Deutscht.  v.  5. 
 p.  808. —  Meyer,  Tasschenb.  Deutscht.  v.  1.  p.  307._ 
 Partis  Ir*.  13