
XXIV INTRODUCTION
veau, par la suppression de quelques lettres
et une composition un peu différente *.
Je me suis déterminé à publier dans cet
ouvrage mon système général d’ornithologie
, en forme d’essai analysé, afin de ne
plus me trouver dans la nécessité de changer
les indications adoptées avant et pendant
l’impression de quatre gros volumes
z7i-4°,dont l’index, quoique réduit au moins
de phrases possibles, et seulement aux synonymes
les plus exacts , sera composé.
Sans entrer ici dans des détails sur mes
divisions d’ordres et de genres, qui sont
renvoyés à l’index général, je dirai seulement
que j’ai tâché de rendre justice à
chacun pour ses découvertes, en citant,
comme dans mes ouvrages, tous ceux récemment
publiés sur les différentes parties
de l’ornithologie. J’en excepte ceux en
forme de Dictionnaire, que les auteurs pa-
* M. Vieillot prétend qu’il n’a point connu L’ouvrage d’II-
îiger avant la publication du sien. Il voudra bien me permettre
de lui rappeler qu’à sa demande , Je lui remis,
en 1812, l ’exemplaire du Prodromus que j’avais à Paris;
conséquemment plus de trois années avant que l’analyse de
son ouvrage fût imprimé, mes dénominations données à
quelqü'es genres et aux espèces ont dû lui être connues.
DE LA SECONDE ÉDITION, xxv
raissent ne plus destiner à servir de guide
à l’explication et à l’étymologie d’un nom
adopté ou connu par d’autres ouvrages ;
on en fait usage aujourd’hui pour publier
les vues nouvelles sous des noms également
nouveaux, tirés indifféremment de
tous les idiomes : ainsi, pour obtenir la
connaissance des qualités ou des propriétés
d’un nom inconnu, une recherche exacte
dans trente ou quarante gros volumes devient
nécessaire. On ne peut aussi trouver
ni rapporter à leur vrai type toutes ces espèces
isolées, le plus souvent très-vaguement
décrites , sous des noms nouveaux ,
dans lès volumineux ouvrages de différentes
académies et de sociétés d’histoire
naturelle ; mémoires que le hasard fait découvrir,
et qui ne sont presque jamais accompagnés
de figures. Je ne les citerai
qu’autant qu’ils forment la monographie
dun genre, et que les figures d’une ou de
plusieurs espèces accompagnent ces écrits.
Un dessin bien fait vaut toujours mieux que
la plus minutieuse description, surtout dans
les classes d’animaux si nombreux en espèces
, et dont les caractères sont si difficiles
à définir par des mots. Le nom