
 
        
         
		18a  iMANUEL 
 iris  brun,  entouré  d’un  cercle  aurore;  queue  arrondie. 
   Longueur,  8  pouces. 
 La fem elle  ne  diffère  presque  point  du mâle. 
 Sylvia  ttjrdoïdes.  Meyer,  Vôg.  IÂv-und  Estland.  
 p.  116.  —   Turdes  artjndinaceus.  Gmcl.  Syst.  i .   p.  834-  
 sp.  — Lath.  Ind. v.  \.p. 334- sp.  28.— Temm. Manuel  
 d’Omith. ,   i re.  édition,  p.  96. — La Roesseroele.  Buff.  
 Ois.  v.  3.  p.  295.  t.  18. — Id.  pl.  enl.  5i 3. —   Gérard.  
 Tab.  élém.  v.  1.  p.  111.  —   Red  Thrush.  Lath.  Syn.  
 v.  3.  p.  32. —  Rhordrossei.  Bescht.  Naturg.  Deutscid.  
 v.  3.  p.  402.  —   Id.  Tasschenb.  Meut.  p.  i 52. Meyer,  
 Tasschenb.  v.  1.  p.  202.  —  Naum.  Vôg.  t.  4b.  f   io3.  
 —  Groote  Rarakiet.  Sepp.  Nederl.  Vog.  v.  2.  t.  p.  g3. 
 Habite  :  les  lacs,  les  étangs  et  les  rivières  dont  les  
 bords sont couverts  de  roseaux  et  de  joncs;  très-abondant  
 en  Hollande,  commun  dans  quelques  départemens  de  la  
 France  et  dans  le  Piémont ;  plus  rare  en  Allemagne. 
 Nourriture  :  demoiselles,  mouches,  cousins  et  autres  
 insectes  aquatiques;  très-rarement  des baies, et seulement  
 quand  la nourriture  des  insectes  rient  à manquer. 
 Propagation  :  construit  un  nid  artistement  entrelacé  
 dans  les  cannes  des  joncs ;  pond  de trois  jusqu’à cinq oeufs  
 obtus,  verdâtres, maculés de  taches  cendrées et  noirâtres. 
 B E C - F IN   RUBIGINEUX. 
 S Y L V I A   G A L A C T O T E S .   (Mih i .) 
 Tout  le plumage supérieur,  y  compris la queue,  
 jusque  près  de  son extrémité,  d’un  roux  assez  vif;  
 toutes les pennes  latérales de  la  queue portent  vers  
 le  bout  une  grande  tache  d’un  noir  profond;  leur  
 extrémité  est  d’un  blanc pur;  ailes  d’un  brun  clair 
 bordé  de  roussâtre  ;  une  bande  brune va  du  bec  à  
 l’oeil,  et  un  sourcil  blanc  passe  au-dessus ;  toutes  
 les  parties  inférieures  d’un  blanc  isabelle,  qui  se  
 nuance  en  roussâtre  sur  les  flancs ;  demi - bec  inférieur  
 et  pieds  jaunâtres.  L on gueur,  6  pouces,  6  
 lignes.  Le  mâle. 
 L a  fem elle,  ne  diffère  presque  point  du  mâle. 
 Remarque. Cette espèce,qui se rapproche beaucoup par  
 les  formes  de  la  Rousserolle,  est  nouvelle ;. M.  Natterer,  
 commissaire  du  cabinet  impérial  de  Vienne,  voyageur  et  
 naturaliste  distingué,  en  fit la  découverte  pendant  son  séjour  
 à  Gibraltar;  il  en  tua  plusieurs  couples à  Àlgésiras.  
 J’ignore si  l’espèce habite les roseaux et les bords  des eaux,  
 je  la  range  provisoirement  dans  cette  section ;  car seulement  
 la connaissance  des moeurs et des  habitudes peut déterminer  
 au  juste  la  place  qu’on  doit lui  assigner,  dans  la  
 section  des  riverains ou  bien  des  sytvains. 
 Habite  :  tes  provinces méridionales  de  l’Espagne. 
 Nourriture  et Propagation  :  inconnues. 
 B EC-FIN  RIVERAIN. 
 S Y L V I A   F  L U  V I A  T  I L  I S .   ( M e y e r . ) 
 Mandibule  supérieure  et  les  pointes  du  bec  
 brunes ;  toutes  les parties  supérieures  du plumage  
 unicolores ;  gorge fortement grivelée. 
 Toutes  les  parties  supérieures, de  couleur  olivâtre  
 nuancées  de  brun,  mais  sans  aucune  tache  ,  
 gorge  blanche  ,  varie  de  nombreuses  taches  longitudinales  
 de  couleur  olivâtre;  poitrine  et  cotes  du  
 cou  d’un  blanc  nuancé  d’olivâtre ;  sur  toutes  les