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 moins  de  mots  possible,  les  différences  
 principales  qui  caractérisent  et  les  sexes  et  
 les  jeunes des espèces groupées en un même  
 genre;  à  chaque  espèce,  on  trouvera  in^  
 diqués  tous  les  changemens  périodiques  et  
 successifs,  que  subit  le  plumage  dans  les  
 sexes  et  chez  les  jeunes.  Dans  ce  grand  
 nombre  d’espèces  connues  en  Europe,  on  
 n’en  trouvera  que  deux  ou  trois  dont  je  
 n’ai  pu  réussir  à  compléter  l’histoire  sous  
 ces  rapports.  On  verra  que  les  observations  
 fréquentes  faites  dans  toutes  les  époques  
 de  l’année  n’ont  point  été  épargnées;  
 mais,  indépendamment  des peines  que  je  
 me suis données et des courses qu’il m’a fallu  
 faire,  je  n’aurais  pu  réussir  à   rassembler  
 dans mes  voyages  un  si  grand  nombre  de  
 faits,  et  me  procurer  ,  par  mes  seuls  
 moyens,  tant  d’espèces  et  d’individus  de  
 toutes  les  contrées  de  l’Europe,  si  plusieurs  
 naturalistes  de  mes  amis  n’avaient  
 bien  voulu  me  faire  part  de  leurs  observations  
 recueillies  dans  les  différens  pays  
 de  leur  demeure  ou  qu’ils  ont  parcourus,  
 dans  le but de  rassembler  et d’étudier leurs  
 productions.  Je  dois,  sous  ces  rapports,  
 des  remercîmens  à MM. Meyer,  à  Offert- 
 DE  LA  SECONDE  ÉDITION.  ix 
 bach; Boyé,  à  KieL  Nilsson,  à  Lund;  le  
 docteur  Leach  et  M.  Sabine,  à  Londres;  
 le  professeur  Bonelli,  à  Turin;  le chevalier  
 de  la Marmora,  à  Gênes  ;  MM.  Natterer,  
 à  Vienne;  Naumann,  à  Ziebick ;  Kuhl,  
 de  Hanau;le  professeur  Fischer,  à Moscou; 
   MM.  Bâillon  et  de  Lamotte,  à Abbeville; 
   Schintz,  à  Zurich,  et  Bonjour,  à  
 Lausanne :  tous  ont  bien  voulu  mettre  le  
 plus  grand  empressement  à  me  faciliter  
 les moyens  de  recherches,  ou  à  me  faire  
 part  de  leurs  observations  locales.  Toutefois  
 on  peut  être  certain  qu’aucune  des  
 especes  dont il  a  été  fait mention  dans  ce  
 Manuel,  n y   a  été  introduite  sur  les  seules  
 indications  de  mes  amis,  ou  d’après  d’autres  
 ouvrages;  j’ai  tué  moi-même,  ou examine  
 dans  les  collections,  plusieurs  individus. 
   Au  reste,  on  peut  voir  dans  mon  
 cabinet,  sans  contredit  pour  l’ornithologie  
 le  plus  complet  et  le  plus  riche  de  tous  
 ceux  qui  existent en Europe,  à  l’exception  
 seulement  de  neuf espèces  et  de  quelques  
 variétés  dage  ou  de  mue  *,  toutes  celles 
 . * Les espèces qui manquent à ma collection, sont  : Falco  
 tmnunculoïdes,  mâle  et  femelle.  —  Strix  acadica*