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 travaux  clu. Pline français,  nous  paraît  une  
 tâche  aussi  honorable  qu’utile.  Secondes  
 par  les  talens  distingués  de M. Huet,  peintre  
 d’histoire naturelle au muséum  de Paris,  
 et  de  M.  Prêtre,  déjà  si  avantageusement  
 connu  dans  les  grandes  entreprises  du  
 même genre, nous sommes persuadés d’une  
 réussite  complète  dans  la  partie  qui  est  du  
 ressort  de  ces  artistes,  comme  de  celles  
 qui  dépendent  de  l’exécution  des  gravures,  
 remises aux soins des premiers sujets de Paris. 
  Les professeurs du jardin du roi, et surtout  
 MM. Cuvier et Geoffroi ont bien voulu  
 concourir  à  protéger  cette  entreprise;  les  
 directeurs  des  principaux  musées  publics,  
 et  les  possesseurs  des  cabinets  d’histoire  
 naturelle  nous  offrant  aussi  de  seconder  
 nos  vues,  nous  espérons,  aidés par  le  concours  
 de  si précieux moyens ,  former  de ce  
 grand  ensemble  un  ouvrage  sous  tous  les  
 rapports  cosmopolite. 
 Je  n’ai  épargné  ni  travaux  ni  moyens  
 pour mettre Y Index  général au niveau  des  
 connaissances  actuelles  en  ornithologie  ,  
 c’est-à-dire, que je l’ai épuré, autant que possible, 
   des  emplois  doubles,  triples  et  souvent  
 quadruples dontGmehn ,Latham ainsi 
 DE  LA  SECONDE  ÉDITION.  x ii  
 que plusieurs  ouvrages, plus  récens encore,  
 sont  encombrés.  Tous  les musées publics et  
 presque  tous  les  cabinets  un peu marquans  
 en  Europe,  excepté  ceux  qui  peuvent  exister  
 à Pétersbourg  ou  à Madrid,  ont été utilisés  
 ,  et  le  seront  encore  pour  revoir  tout  
 mon  Specieç.  Ce  travail,  refait en  entier  
 d’après  l’examen exact et des  comparaisons  
 souvent renouvelées  sur une,multitude d’individus, 
   n’offrira  plus  de  doute  sur  l’existence  
 des  especes.  La grande  quantité  d’oiseaux  
 non  décrits  ou mal  classés  de  l’Aus-  
 trale-Asie, dont  le muséum  de Paris, mon  
 cabinet, celui de  la société hnnéenne  à Londres, 
   et  de  lord Stanley  près de Liverpool,  
 offrent,  réunis,  la  série  la  plus  complète;  
 les  découvertes  nouvelles  faites  au  Brésil  
 par  S.  A.  S.  le  prince  de Weuwied;  celles  
 faites  au  Paraguay  par  d’Azara ;  les  objets  
 envoyés par différens  voyageurs  au  cabinet  
 impérial de  Vienne,  à  ceux  de  Paris  et  de  
 Berlin ;  ceux  de  Java  que  le  professeur  
 Reinward  vient  de  rassembler;  les  envois  
 qui m’ont été faits des Moluques et d’Afrique;  
 les  fruits  des  travaux  de  MM.  Hatterer"  
 Huvaucel,  Diard,  Lescbenaut,  Lalande  et  
 rreyreiss; les  espèces  nouvelles découvertes