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 L a  fem e lle ,  a  les  teintes  plus  claires,  le  rôux  
 des  ailes  et  des  flancs  est moins  vif ;  les  taches  de  
 la  poitrine  et  des  côtés  du  ventre  sont plus  étendues  
 et  d’un  brun  clair. 
 V a r ie ,  comme  les  espèces  précédentes. 
 T u r d e s   i u a c e s .  Gmel.  Syst.  i.  p.  808.  sp.  3- — Lath.  
 Ind.  v.  1..  p., 329.  sp.  7. —  L e   Mau v i s .  Buff.  Ois.  v.  3.  
 p.  309.  —   Id.  pi.  eni.  5i.  —   Gérard.  Tab.  élém.  v ■  1.  
 p.  119. — Red-wing  Thrush.  Lath.  Syn.  v.  3-  p.  22. —-■  
 R o t h d r o s s e l .  Bechst.  Nqturg.  Deut.  v.  3.  p.  56o. —  
 Meyer, Tassçhenf).  Deut.  v .  1.  p.  196. — Frisçh.  t.  28.  
 f.  1  et  2. — Naurn.  t-  29.  f.  60. 
 Habite  :  le nord  de  l’Europe,  où  il donne la préférence  
 aux buissons situés dans  des lieux humides  et marécageux ;  
 c’est  à la  fin  de  septembre  qu’il émigre  vers le midi. 
 pourriture  :  insectes  , vers et baies. 
 Propagation  :  niche  dans  les  touffes  de  sureau  et  de  
 sorbier  dont  il mange  les  baies,  souvent  aussi  dans  les.  
 buissons  de  bouleau et d’aune;  pond  six  oeufs,  d’un  bleu  
 verdâtre  taché  de  noirâtre. 
 MERLE  A  PLASTRON. 
 TURDUS  TORQUA TUS .   ( L in s . ) 
 Toutes  les  plumes  noirâtres,  bordée^  de  gris,  
 blanc ;  une  large  plaque  ou  demi-lune,  d’un  très-  
 beau  blanc,  ceint  le  haut  de  la  poitrine; bec  noirâtre, 
   palais  et  ouverture  du  bec  jaunes;  iris  d^‘  
 couleur  de  noisette  ;  pieds  d’un  brun  noirâtre,.  
 Longueur,  \ o ~~ pouces. 
 L a  fem e lle ,  a  le  noir  du  plumage  nuance  de  
 plus  de  gris,  les  plumes  des  parties  supérieures 
 bordées  de  gris  cendré,  et  celles  des  parties  inférieures  
 de  blanc ;  le plastron  est moins  l a r g e ,  moins  
 apparent  et  teint  de  roux  et  de  gris  cendré. 
 Chez  les jeunes fem e lle s ,  le  plastron est  peu  apparent; 
   chez  les jeunes  mâles  il  est  d’un  blanc  
 roussâtre. 
 Varie  accidentellement,  avec  tout  le  plumage  
 blanc  ,  blanchâtre  ou  bien  tapiré  de  blanc ;  toutes  
 les  parties  inférieures  bordées  de  gris;  une  tache  
 arrondie blanchâtre sur les pennes de la queue,  
 et  du  blanchâtre  le  long  des  baguettes,  c’est  alors  
 le  GRAND  MERLE  DE  MONTAGNE.  BriSS.  Om.  V. 
 2 , p .   a 3 a.  Gérard.  Tab.  élém.  v.  1  ,p -   i o 3 .  Cette  
 variété  n’est  absolument  qu’un  jeune  merle  à  collier  
 ,  et  point  une  espèce  particulière. 
 T u r d u s   t o r q u a t u s .  Gmel.  Syst.  1.  p.  802.  sp.  23.  
 Lath.  Ind.  v.  L  p.  343.  sp.  56.  -  Le  M e r u e   a  M W   
 b l a n c .  Buff.  Ois.  v.  3.  p.  340.  t.  3 i. — Id.  pi.  eut.  5 i6.  
 le mâle.  —   Gérard.  Tab.  élém.  v.  1.  p.  102. —  Ring-  
 O n z e l .  Lath.  Syn.  v.  3.  p.  46-  — Id.  supp\  p■  14 I- ~~  
 R in g d r o s s e l .  Bechst.  Naturg.  Deut.  v..  3.  p.  569.  t.  4 -  
 le  mâle.  — Meyer ^Tasschenb.  v:  1.  p.  198. —  Fnsch.  
 t   30.  —   M e r e a   t o r q u a t a .  Stor.  degli  ucc.  v.  7).pl.  3o4-  
 __ Naïun.  Vôg.  Deut.  t.  32.  ƒ.  65. jeune mâle. 
 Habite :  les contrées boisées et montueuses ;  en Suède,  
 en Écosse, en France, sur les Vosges; U niche en Allemagne;  
 très-rare  en  Hollande. 
 Nourriture :  insectes et baies. 
 Propagation  :  niche  à  terre  aux  pieds  des buissons ;  
 pond  depuis quatre jusqu’à  six oeufs,  d’un vert blanchâtre,  
 marqué  de  points  d’un brun  roux ou rougeâtres.