U 6 MANUEL
C or vus infaxjstus. Lath. Ind. v. 1. p. i 5g. sp. 22, —
Sparm. Mus. Caris, fasc. 4- *• 76— Retz, Faun. Suec.
p. g 5. n°. 47.— C o r vus sibirictjs. Gmel. Syst. 1. p. 373.
__L a n iv s in fau stu s . Gmel. Syst. 1. p. 3io .— C o r vus in -
faustxjs. Gmel. Reise, v, 1 . p. 5o. t . 11.— G e a i d e Sib
é r ie . Buff. Ois. v. 3. p. 118. — Id. pi. ml. 608. — Sibi-
RUn J a y . Lath. Syn. v. î.p. 3gi. — G e a i o r an g é . Le Yaill.
Ois. de paradis et geais, v. i .p. i 3i . pl. 47.
* Remarque. Le Geai imitateur ( Corvus infaustus ) et
le Geai du Canada (Corvus canadensis), son plus proche
voisin, forment le passage par graduation des Corbeaux
proprement dits aux Casse-noix, dont ces geais ont à
peu près la forme droite du bec, qui cependant est plus
court que celui du Casse—no'tx. Ce sont encore, pour les
amateurs de genres nombreux, deux espèces bien propres
à leur fournir les moyens de les multiplier ; au reste , ils
trouveront dans les omnivores étrangers un vaste champ
propre à satisfaire leurs vues nouvelles ; les geais et les pies,
étrangers pourront leur fournir un grand nombre de genres
nouveaux.
Habite i les bois et les buissons des parties septentrionales
de l’Europe, en Norvège, Suède et le nord de la
Russie; ne se montre jamais dans les contrées plus tempérées.
pourriture : comme l’espèce précédente.
G E N R E S E P T I È M E .
C h S $ & J$ O l & . - - N U C I F R Â G A . ( B r i s .)
Bec en corne long, droit, effile a la pointe;
mandibule supérieure arrondie, sans arête saillante,
plus longue que 1 inferieure , toutes deux
D’ORNITHOLOGIE. 117
terminées en pointe obtuse et déprimée. Narines
basales, rondes, ouvertes , cachées par des poils
dirigés en avant. Pieds, trois doigts devant et un
derrière ; l’extérieur soudé à sa base; tarse plus
long que le doigt du milieu. Ailes acuminees ,
i re. rémige, de moyenne longueur; les 2e. et
3e. plus courtes que la 4e • -, qui est la plus l°ngue»
Ce genre est composé de la seule espèce européenne
qui paraît former le passage du genre Corvus à celui du
Picus, non seulement par ses moeurs, que nous connaissons
depuis peu de temps, mais aussi par la forme du bec
qui ressemble , sous plusieurs rapports, à celui de quelques
pics étrangers; en observant que chez ceux-là les deux
mandibules sont comprimées à la pointe, et que dans le
Casse-noix, elles sont déprimées, à mandibule supérieure
plus longue que l’inférieure. Il le fallait ainsi, pour que
l ’oiseau pût avoir dans cette mandibule allongée un instrument
qui remplace la langue pointue et extensible au dehors
dans les pics. Le casse-noix escalade les arbres et en
frappe l’écorce, qu’il perce à coups de bec ;. sa nourriture
consiste en larves perforeuses, mais aussi en fruits, noix,
noyaux et même en voieries ; il vit et émigre en grandes
bandes; niche dans les trous naturels des arbres; sa mue
est simple et ordinaire; les sexes et les jeunes diffèrent peu
à l’extérieur.
LE CAS SE-NOIX .
N U C T F R A G A C A R YO C A T A C T E S . (Bmss.)
Tout le plumage d’un brun couleur de suie,
sans tache sur le sommet de la tête, mais varié
sur le dos de grandes taches en forme de gouttes ;
parties inférieures variées de beaucoup de blanc,
disposé longitudinalement sur chaque plume ^