
 
        
         
		plus  rare  sur  les  doigts;  iris  jaune.. Longueur,  i 3 
 pouces. 
 La fem e lle ,  a  les  teintes  plus  claires  et  mieux  
 prononcées.  Les  variétés  accidentelles  sont  ou  
 blanchâtres  ou  totalement  blanches,  Strix  a l b a .  
 Sepp.  JVederl.  Vog.  v.  4 -  t.p.  3f . 
 S t r ix   f ia m m e a .  Gmel.  Syst,  i.  p.  293.  sp.  8.  —   Lath.  
 Jnd.  v.  1. p.  60. — Wilson.  Amêric.  Omit.  v.  6.  p.  57.  
 pi.  5o.  fig.  2.  —   L ’ E f f r a i e   o u   F r e s a i e .  Buff.  Ois.  v.  1,  
 p.  366.  t.  26. —  Id.  pi.  eni.  44°- —  Gérard.  Tab.  éidm.  
 v.  1.  p.  74.— W h it e   Owe.  Lajh.  Syn.  v.  1.  p.  i 38. — Ai-  
 toco  c o m ü n e   e t   BiANCo.  Stor.  degli  ucc.  p.  91  et  92.—   
 S c h l e y e r k a u z .  Bechst.  Naturg.  Deut.  v.  2.  p.  947. —   
 Meyer. Tassefienb. Deut. v.  1.  p.  79.— Naum.  Vôg.  t.  3 i. 
 —  D e   R e r k u i e .  Sepp., Nederi.  Vog.  v.  3.  t.  p. 29g,  
 Fris'ch.  Vog.  t.  97, 
 Habite  :  les masures,  les  tours  d’églises  et  les  vieux  
 châteaux;  très-multipliée  en  Europe  et  en  Asie;  l’espèce  
 est  absolument  la  même  dans  toute  l’Amérique  septentrionale. 
 Nourriture:  rats,  souris, musaraignes,  chauve-souris  
 et  scarabées. 
 Propagation  :  niche  avec  très-peu  d’apprêts  dans  les  
 amas  de  mortier,  entre  les  fentes  de  vieilles murailles  ,  
 sous  les toits des  églises et des  tours,  quelquefois  dans  des  
 creux  d’arbres  vermoulus;  pond  trois  ou  cinq  oeufs  blanchâtres. 
 CHOUETTE  CHEVÊCHE. 
 S T R I X   P A S S E R I N A .   ( A u c t o r u m .) 
 Corps  du  geai;  doigts  couverts  ci  claire-voie  de  
 quelques poils  blancs. 
 Les  parties  supérieures  d’un  gris  brun, marqué 
 de  grandes  taches  de  forme  irrégulière,  blanches;  
 la  poitrine  d’un  blanc  pur;  les  autres  parties  inférieures  
 d’un  blanc  roussâtre  avec  des  taches  d’un  
 brun  cendré ;  bec  d’un  brun  blanchâtre;  cire  d’un  
 brun  olivâtre ; narines  rondes ;  iris  très-petit,  jaune.  
 Longueur,  g  pouces. 
 jLz fem e lle , ne  diffère  que  par  les  teintes  un peu  
 moins  vives ;  elle  a  des  taches  roussâtres  sur  le  
 cou. 
 S t r ix   p a s s e r in a .  Gmel.  Syst.  1.  p.  296;  sp.  12.—  Lath.  
 Ind. v.  i.p . 65.—  S t r ix  n o c t u a .  Retz. Faun.  Suec. p.  85.  
 sp.  35. — S t r ix   n u d i p e s * .  Nilsson.  Orn. Suec.  v.  1.  p.  68.  
 sp.  3o.  — L a   C h e v ê c h e   o u   P e t it e   C h o u e t t e .  Buff.  Ois-  
 v.  1.  p.  377.—   Id.  pl  enl.  459.—  Gérard.  Tab.  étdm.  
 v.  1.  p.  78.—  R l e in e r k a u z .  Bechst.  Naturg.  Deut.  v.  2.  
 p.  963. — Meyer,  Tasschenb. Deut.  v.  1.  p.  80. —   Id.  
 Vog.  Liv-und.  Esthl.  p.  36. ^  Frisch,  t.  100. —  Naum.  
 Vôg.  t.  32.  f.  53.—  L it t r é   O w l .  Lath. Sgn.  v.  1.  p.  i 5o.  
 —  C iv e t t a   g i a i x a .  Stor.  deg. ucc. pi.  87. Alba.  89. 
 Remarque.  II  n’est  guère  possible de donner  raison  des  
 motifs  qui  ont  pu  déterminer  quelques  méthodistes  à  
 comprendre  le  Strix  accipitrina  de  Pallas  dans  la nomenclature  
 de cette espèce.  Nous  devons  encore  consigner  
 ici  la  remarque,  que  le  nom  de  Strix  passerina  paraît  
 avoir été donné par Linnée à la plus  petite de nos chouettes 
 * Voulant  réformer  des  abus, M.  Nilsson  commet une méprise  
 très-grave  en  faisant  usage  du nom de  Strix nudipes pour designer  
 notre  Chevêche  de  cet  article.  La  dénomination  citée  a  été donnée  
 depuis plusieurs  années  par Daudin à  une  chouette  de  l’Amérique  
 septentrionale, espèce  qui a en  effet  les  tarses  nus  garnis  d écailles,  
 ce  qui  n’est  point  le  cas  chez  notre  Chevêche.  Indépendamment  
 de  celle-ci  nous  connaissons  encore  quatre  especes  de  chouettes  
 nudipèdes,  deux  d’Amérique  et  deux  de  Java.