
MANUEL
BE C -F IN C ISTICO LE .
SYL VIA C IS T ICOLA. (Mim. )
Sommet de la tête, nuque, dos et toutes les couvertures
des ailes couleur de feuille morte, qui
dessine le contour de chaque plume, dont le milieu
est d’un brun noirâtre, ce qui produit une multitude
de taches très-larges disposées longitudinalement
; partie inférieure du dos et croupion couleur
de feuille moi’te sans taches ; toutes les parties inférieures
d’un blanc roussâtre, sans aucune tache,
mais un peu plus foncé sur les flancs ; queue courte,
très-étagée ; toutes les pennes d’un brun noirâtre ,
lisérées de roussâtre ; vers l’extrémité de toutes les
pennes latérales est une grande tache d’un noir profond.
Leur bout est coloré de cendré pur ; bec et
pieds d’un brun très-clair. Longueur , à peu près 4
pouces. L e mâle.
La fem e lle , diffère seulement par des teintes un
peu plus claires.
Remarque.' Cette nouvelle espèce a été apportée de
Portugal par MM. Linck et Hoffmannsegg ; 1VI. Natterer
en tua plusieurs individus à Algéziras, près de Gibraltar.
Le port et les formes totales de cet oiseau en font une
espèce très-voisine du Pincpinc trouvé par Le Vaillant en
Afrique; Voyez Ois. d’ Jf. v. 4- pl- i 3i ; elle forme cependant
une espèce distincte, bien caractérisée ; sa nidification
diffère aussi beaucoup de celle du Pincpinc d’Afrique.
Habite : quelques provinces du Portugal et de l’Espagne
, probablement aussi en Sardaigne et en Sicile.
D’ORNITHOLOGIE. 239
Nourriture : très-petites mouches, et autres insectes.
Propagation : établit son nid dans les touffes d’herbes,
et se choisit quelques brins qu’elle entrelace avec une matière
cotonneuse ; ce nid a la forme d’un entonnoir fermé
par le bas, et garni intérieurement de matières cotonneuses.
R Or TE LE T S.
Leur bec est très-grêle, très-comprimé même à
sa base ; les deux mandibules rentrent un peu en dedans
sur les côtés , et finissent en lames aiguës; les
narines sont couvertes de petits poils dirigés en avant.
Ce sont les plus petits oiseaux d’Europe; ils sonttrès-
agiles, poursuivent les mouches et les petits insectes
, et ne redoutent point la rigueur de nos hivers ;
nous en connaissons maintenant deux especes en
Europe, dont l’ une est inédite; l’Asie et 1 Amérique
septentrionale en produisent encore deux autres.
Ces petits oiseaux semblent former le passage
gradué des vrais Sjlvains aux Mésanges.
ROITELET ORDINAIRE.
S Y L V I A R R G U L U S . (L ath.)
Joues d'un cendré p u r , sans aucun indice de
bandes blanches; la huppe du mâle d ’un ja une
orange ,• bec très fa ib le et en alene.
Parties supérieures du corps d’une couleur olivâtre
teintée d’une faible nuance de jaunâtre; sur
l’aile deux bandes transversales blanchâtres ; plumes
du sommet de la tête longues, un peu effilées,
et d’une belle couleur d’un jaune v if légèrement