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grande partie noire, et les deux du miiieü qui le
sont sur toute leur longueur. Longueur, 5 pouces
n ou 9 lignes. L e très-vieux mâle au printemps.
L a v ie ille fem e lle , a le sommet de la tête d’un
brun roussâtre ; de larges sourcils blanchâtres se
prolongent jusqu’à l’orifice des oreilles; gorge et
région des yeux, d’un brun noirâtre mélangé de
cendré et souvent de roux; devant du cou et poitrine
d’un blanc roussâtre; nuque et dos d’un roux
sale ; scapulaires noires terminées de roussâtre ;
ailes d’un brun noirâtre; toutes les pennes finement
lisérées de roussâtre ; les parties postérieures
comme chez le mâ le, excepté que le noir qui termine
les pennes caudales en occupe une plus
grande partie dans la femelle.
Remarque. L’espèce n’a point encore été décrite dans
cet état de plumage, qui est propre à tous les individus
pris au printemps ; plus le mâle approche de l'époque de
la mue,plus le blanc de son plumage est pur, et moires il y
reste de roussâtre. En comparant un vieux mâle tué immédiatement
après la mue d’automne et un autre tué eln été,
on ne peut se faire une idée que ce sont des oiseaux d’une
même espèce ; le frottement et l’action du jour et de l’air
lime à tel point le bout de toutes les plumes que le roux
qui les borde toutes après la mue d’automne, disparaît totalement
aux approches du printemps, et laisse à découvert
le blanc pur de la partie supérieure des plumes ; le
noir profond et pur se forme de la même manière par le
frottement qui lime le bout roussâtre des plumes.
L e vieux mâle, après la mue d ’automne, a le
sommet de la nuque et le dos d’un cendré roux assez
foncé ; poitrine roussâtre, passant par demiteintes
au blanchâtre , qui est la couleur des autres
parties inférieures ; croupion toujours d’un blanc
pur; g o rg e , ailes et scapulaires d’un noir profond
mais presque toutes les plumes terminées par un
peu de roux. Les jeunes mâles de Vannée, diffèrent
très - peu des femelles. L ’espèce a seulement
été indiquée en cet état de plumage; voyez,
Motaciixa stapazina. Gmel. Syst. p. 966. sp. 14. — Vitiflora
rdfa. Briss. Orn. v. 3. p. 45g. sp. 37._ Sylvia
stapazina. Latb. IncL. v. 2: p. 53o. sp. 80. — Le Cdr-blanc
roux. BufF. Ois. v. 5. p. 246. — Bec- fin montagnard.
Manuel d’ Ornith. 1". édit. p. 137. — Edw. t. 5 i. la
figure de devant très-exacte. — Rousset wheat-ear. Lath.
Syn. v. 4- p. 4^8.
Habite : les parties méridionales de l’Europe , sur les
montagnes rocailleuses ; très-abondant sur les rochers qui
bordent la Méditerranée; commun dans les parties méridionales
de l’Italie, en Dalmatie et dans l’Archipel ; très-
rare dans le nord de l’Italie; peu répandu sur les Pyrénées;
jamais dans le centre de l’Europe.
Nourriture et Propagation : inconnues.
Remarque. M. le professeur Bonelli croit que ce tra-
quet et le suivant sont de la même espèce, ce qui est contraire
à mes observations : je puis cependant m’être trompé.
TRAQUET OREILLARD.
S A X I C O L A AUR1TA. (Mim.)
Seulement l’espace entre l’oeil et le bec, région
des yeux et des oreilles, ainsi que les ailes, d’un noir
profond; gorge, devant du cou, ainsi que toutes
les parties inférieures, la tête et le croupion d’un
blanc pur; nuque et haut du dos d’un blanc très-
Partie j h i(î