
 
        
         
		s4o  MANUEL 
 grande  partie  noire,  et  les  deux  du  miiieü  qui  le  
 sont  sur  toute  leur  longueur.  Longueur,  5  pouces  
 n  ou  9  lignes.  L e   très-vieux  mâle  au printemps. 
 L a   v ie ille fem e lle ,  a  le  sommet  de  la  tête  d’un  
 brun  roussâtre  ;  de  larges  sourcils  blanchâtres  se  
 prolongent  jusqu’à  l’orifice  des  oreilles;  gorge  et  
 région  des  yeux,  d’un  brun  noirâtre  mélangé  de  
 cendré  et  souvent  de  roux;  devant  du  cou  et  poitrine  
 d’un  blanc  roussâtre;  nuque  et  dos  d’un  roux  
 sale  ;  scapulaires  noires  terminées  de  roussâtre  ;  
 ailes  d’un  brun  noirâtre;  toutes  les  pennes  finement  
 lisérées  de  roussâtre ;  les  parties  postérieures  
 comme  chez  le mâ le,  excepté  que  le  noir  qui  termine  
 les  pennes  caudales  en  occupe  une  plus  
 grande  partie  dans  la femelle. 
 Remarque.  L’espèce  n’a  point  encore  été  décrite  dans  
 cet  état  de  plumage,  qui  est  propre  à  tous  les  individus  
 pris  au printemps ;  plus  le mâle approche  de l'époque de  
 la mue,plus le blanc  de  son  plumage est pur,  et moires il  y  
 reste de  roussâtre.  En comparant un vieux mâle tué immédiatement  
 après  la mue d’automne  et un autre  tué  eln  été,  
 on ne peut se  faire  une idée  que  ce  sont  des oiseaux d’une  
 même  espèce ;  le  frottement  et  l’action  du  jour  et  de  l’air  
 lime à tel  point le  bout  de  toutes  les  plumes  que  le  roux  
 qui  les borde toutes  après  la mue  d’automne,  disparaît  totalement  
 aux  approches  du  printemps,  et  laisse  à  découvert  
 le  blanc  pur  de  la  partie  supérieure  des  plumes  ;  le  
 noir profond  et  pur  se  forme de  la même  manière  par  le  
 frottement  qui  lime  le  bout  roussâtre  des plumes. 
 L e   vieux  mâle,  après  la  mue  d ’automne,  a  le  
 sommet  de  la  nuque  et  le  dos  d’un  cendré  roux  assez  
 foncé ;  poitrine  roussâtre,  passant  par  demiteintes  
 au blanchâtre ,  qui  est  la  couleur des  autres  
 parties  inférieures ;  croupion  toujours  d’un  blanc  
 pur;  g o rg e ,  ailes  et  scapulaires  d’un noir profond  
 mais  presque  toutes  les  plumes  terminées  par  un  
 peu  de  roux.  Les jeunes mâles  de  Vannée,  diffèrent  
 très - peu  des femelles.  L ’espèce  a  seulement  
 été  indiquée  en  cet  état  de  plumage;  voyez, 
 Motaciixa  stapazina.  Gmel. Syst.  p.  966.  sp.  14. — Vitiflora  
 rdfa.  Briss.  Orn.  v.  3.  p.  45g.  sp.  37._  Sylvia 
 stapazina.  Latb.  IncL.  v.  2:  p.  53o. sp.  80. — Le Cdr-blanc  
 roux.  BufF.  Ois.  v.  5.  p.  246.  —  Bec- fin  montagnard.  
 Manuel  d’ Ornith.  1".  édit.  p.  137.  —  Edw.  t.  5 i.  la  
 figure de devant très-exacte. — Rousset wheat-ear.  Lath.  
 Syn.  v.  4- p.  4^8. 
 Habite  :  les  parties  méridionales  de  l’Europe ,  sur les  
 montagnes  rocailleuses ;  très-abondant  sur les  rochers  qui  
 bordent  la Méditerranée;  commun  dans  les  parties méridionales  
 de  l’Italie,  en Dalmatie et  dans  l’Archipel ;  très-  
 rare  dans  le  nord  de  l’Italie;  peu  répandu  sur  les  Pyrénées; 
   jamais  dans  le  centre  de  l’Europe. 
 Nourriture et Propagation :  inconnues. 
 Remarque.  M.  le  professeur  Bonelli  croit  que  ce  tra-  
 quet et  le  suivant  sont de  la même  espèce,  ce  qui est contraire  
 à mes observations :  je puis cependant m’être trompé. 
 TRAQUET  OREILLARD. 
 S A X I C O L A   AUR1TA.   (Mim.) 
 Seulement  l’espace  entre  l’oeil  et  le  bec,  région  
 des  yeux et des oreilles, ainsi que  les ailes,  d’un noir  
 profond;  gorge,  devant  du  cou,  ainsi  que  toutes  
 les  parties  inférieures,  la  tête  et  le  croupion  d’un  
 blanc  pur;  nuque  et  haut  du  dos  d’un  blanc  très-  
 Partie  j h   i(î