
 
        
         
		térales,  à moitié  fermées  par  une membrane  voû*  
 tée.  P ied s ,  trois  doigts  devant  et  un  derrière,  l’ex-  
 terieur  soude  à  sa  base  au  doigt  du  milieu;  ongle  
 de  derrière plus  ou moins  courbé,  le  plus  souvent  
 excédant  la  longueur  du  doigt  postérieur*.  A il e s ,  
 la  i re.  rémige  nulle,  la  2e.  un  peu  plus  courte  que  
 les  3e.  et  4 e- ,  qui  sont  les  plus  longues ;  deux des  
 grandes  couvertures  aboutissent  à  l’extrémité  des  
 rémiges. 
 Ces  oiseaux,  que  la plupart  des ornithologistes ont  réunis  
 avec  les  véritables  Alouettes,  en  diffèrent  essentiellement, 
   tant par  leur  manière  de  vivre  que  par  les  caractères  
 particuliers  ;  ils  ont  tous  la  tête de  forme  longicone  
 et la  queue  très-longue,  caractères  qu’on  ne  trouve  dans  
 aucune espèce d’alouette.  Us  se  rapprochent plus  des Her*“  
 c/eronnettes par  leurs  habitudes  et par le genre  de  nourri-  
 ture  qui  leur  sont en  commun;  l’on  serait même  tenté  de  
 les ranger avec les Bergeronnettes,  si  la  forme des  ongles,  
 celle  des  ailes,  ainsi  que  la  distribution  des  couleurs  du  
 plumage  ,  n’offraient  des  rapports  avec  les  véritables  
 Alouettes.  Il  en  est  de  même  pour  toutes  les  espèces  
 exotiques  qui  peuvent  être  rapportées  au  genre  Anthus.  
 Us  se  nourrissent  uniquement  d’insectes,  vivent  habituellement  
 dans  les  lieux  à  découvert  ,  tels  que  Tes  
 champs  et  les  bords  graveleux  des  fleuves  ou  des  eaux;  
 se tiennent  et nichent à  terre. Quelques  espèces  se présentent  
 sous des couleurs différentes, sans l’intervention  d’une  
 double mue ;  dans  ce  cas,  la livrée  de  printemps  dont  les  
 seuls mâles  paraissent  revêtus,  pendant  le  court  espace 
 *  Exception dans la  seule  espèce du Pipit des  buissons ou Anthus  
 arboreusj  de Bechstein.  Les  espèces  étrangères  qu’il  convient  de  
 classer  dans  ce  genre  ont toutes  l’ongle  plus  long  que  le  doigt  
 postérieur. 
 D’ORNITHOLOGIE.  263 
 du temps  des  amours,  diffère plus  ou  moins  de celle d’hiver; 
   les  jeunes  ne  différent  pas  beaucoup  des  vieux  en  
 plumage  d’hiver. 
 jRemarque.  Les descriptions  des  oiseaux  du  genre  pipit  
 sont à  tel point  confondues les  unes  avec  les  autres,  dans  
 les  écrits  de Buffon et de  Gérardin,  qu’il  est impossible  de  
 les  bien  reconnaître  le  premier  figure  dans  ses  pl.  enl.  
 des  espèces  entièrement  différentes  de  celles  qu’il  décrit,  
 ce  qui  est  cause  que  je m’en  rapporterai  pour les  citations  
 aux seules  planches de  cet ouvrage ;  elles  sont  d’une  exactitude  
 rare.  Je renvoie  pour  les moeurs  et  les  habitudes  de  
 ces  oiseaux,  aux  descriptions  des  naturalistes  allemands,  
 qui,  sous  ces  rapports,  ne  laissent  rien  à  désirer.  Je me  
 flatte  que  mes  indications  serviront  a  bien  distinguei  les  
 espèces. 
 P IP IT   RICHARD. 
 A N T H U S   RI  CH A  RDI.   ( V i e i l i .) 
 Bec  fort-,  tarses  très-longs;  ongle  postérieur  
 beaucoup plus  long  que  le  doigt p eu   arque. 
 Plumes  du  sommet  de  la  tete  $  du  dos  et  des  
 scapulaires  d’un  brun  tres-fonce  dans  le  milieu,  
 toutes  bordées  et  terminées  de brun  clan  ,  au-dessus  
 des  yeux  de  larges  sourcils,  q u i,  ainsi  que  les  
 tempes  ,  la  gorge,  le  ventre  et  l’abdomen  ,  sont  
 d’un blanc  pur ;  sur  la  poitrine,  qui  est  légèrement  
 roussâtre,  se  dessine  un  large  ceinturon  de  taches  
 lancéolées;  flancs  roussâtres;  ailes  et  queue  noirâtres; 
   toutes  les  pennes  lisérées  de  larges  bords  
 d’un  blanc  jaunâtre ;  la  penne  extérieure  de  la  
 queue  est  toute  blanche,  et  sur  la  seconde  se  dessine  
 une  grande  tache  conique  de  cette  couleiu %