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 basales,  oblongues,  en partie fermées,par une membrane, 
   surmontées  par  les  plumes  du  front.  Pieds  
 courts ,  à  doigts  et  ongles  grêles;  des  trois  doigts  
 de devant,  l’extérieur uni  jusqu’à  la  première  articulation  
 au  doigt  du  milieu;  un  doigt  derrière.  
 Queue  composée  de  12  pennes.  Ailes  longues,  la  
 l re.  rémige  la  plus  longue. 
 Les Hirondelles  aiment  à  vivre  dans  des  lieux  arrosés  
 d’eau,  où  les mouches  et  les  autres  insectes  volans  qu’ils  
 saisissent  avec  une  grande dextérité,  sont  les  plus  multipliés  
 ;  leur  vol  est  long-temps  soutenu,  très-rapide  ;  ils  
 semblent nager  dans  le  vague  de  l’air;  leurs  mouvemens  
 sont brusques  pour  se  rendre  maîtres  d’une  proie  également  
 agile ;  c’est  en  rasant la  surface  de  l’eau  qu’ils  étanchent  
 leur soif,  et  c’est même  en  plein  vol  qu’on  les  voit  
 se  baigner.  Les nids formés par toutes les espèces  qui  composent  
 ce  genre,  ont  à  l’extérieur  une  construction  solide  
 formée  de matières  dures; mais  l’intérieur des nids sur lequel  
 les  oeufs  sont  déposés  est  toujours  composé  de  matières  
 molles.  Je  dois à M. Natterer de  Vienne,  l’observation  
 particulièrement intéressante, que  les Hirondelles  et  
 les Martinets muent une fois  l’année  en  février,  par  conséquent  
 dans le temps de leur séjour dans les climats chauds  
 de  l’Afrique  et  de  l’Asie;  un  fait  d’ailleurs qui  prouve  incontestablement  
 contre  la prétendue  torpeur  ou  sommeil  
 hivernal  de  ces  oiseaux.  Les  observations  de  M.  Natterer  
 ont  été  faites  sur  des hirondelles  élevées  en cage,  dont un  
 petit  nombre  a  vécu  huit  et  neuf  ans  en  domesticité.  Les  
 jeunes  ne  diffèrent des  vieux que jusqu’à  l’époque  de  leur  
 première mue ;  il  est rare que  les sexes diffèrent beaucoup ;  
 ceci  a  lieu  chez quelques  espèces  exotiques. 
 HIRONDELLE  DE  CHEMINÉE. 
 HIRU N D O   RUS T IC A .   (L i s » . . ) 
 Front  et  gorge  d’un  brun  marron;  toutes  les  
 parties  supérieures,  les  cotes  du  cou  et  une  large  
 bande  sur  la  poitrine  d’un  noir  à  reflets  violets ;  
 une  grande  tache  blanche  sur  les barhes  intérieures  
 des pennes de  la  queue ,  si  on  en  excepte  les  deux  
 du milieu ;  penne  extérieure  de  chaque  côté  très-  
 longue  et  effilée;  ventre  et  abdomen  d’un  blanc  
 terne  ou  roussâtre.  L on gueur,  6  pouces  6  lignes.  
 L e  mâle, 
 L a  fem e lle ,  a  moins  de  roux  sur  le  front;  la  
 bande  noire  de  la  poitrine  n est  point  aussi  la rg e ,  
 les  parties  inférieures  sont  plus  blanches,  et  les  
 pennes  extérieures  de  la  queue  plus  courtes. 
 Varie  accidentellement,  d’un  blanc  p u r ,  d’un  
 blanc  jaunâtre  sur  lequel  les  couleurs  sont  faiblement  
 ébauchées,  souvent  plus  ou  moins  tapiré  de  
 blanc. 
 H irundo  RUSTICA.  Gmel,  Syst.  1.  p-  1015. —-Lath.  Ind.  
 V.  2.  30.  572.  —   H irondelle  de  cheminée  ou  domestique.  
 Buff.  Ois.  v.  6.  p.  Sgi.  t,  25.  f .   1.  —  Id.  pi-  enl.  545.  
 ƒ.  1.  —   Gérard.  Ta'b.  élém.  v.  1.  p.  34o.  —   C himney  
 swallow.  Lath.  Syn,  v.  4.  p.  561.  —  Id.  supp.  v.  1 r  
 p .  , 92. _ A lb .  Ois.  v.  i .   t,  45. — Die  rauch-schwalbe.  
 Bechst. Nnturg. D&ut. v.  5.  p.  902.— Meyer, Tasschenb.  
 v.  1.  p.  276. '—Naum.  t,  4a-  f-  96 eî 97.— Huis zwaltjw,  
 Sepp.  Nederl.  Vog.  v.  t.  t.  p.  5 i. — R onpine  domestica.  
 Star.  deg.  uce•  v.  4-  pl>  4°ib