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 S T U R N U S   r U L G A R I S .   (Lxifif.) 
 Plumage  généralement  O  O  noirâtre  avec  des\  reflets 
 très-éclatans  de  pourpre  et  de  vert  doré ;  parties  
 supérieures marquées de  très-petits  points  triangulaires  
 d’un blanc  roussâtre;  couvertures  inférieures  
 de  la  queue  bordées  de  blanc ;  bec  jaune ;  pieds  
 d’un  brun  couleur  de  chair.  Longueur,  8  pouces  
 6  lignes.  Les  vieux  au printemps. 
 La fem elle  ,’ a  beaucoup  de  points blancs  sur les  
 parties  inférieures  et  le bec  moins jaune. 
 L e s  vieux  et  les jeunes  apres  la mue cTautomne y  
 ont  les  mêmes  reflets  de  pourpré* et  de  vert  doré  
 que  les  vieux  en  plumage  de  printemps  ou  des  
 noces;  mais  cette  brillante  livrée  est  variée  sur  
 toutes  les  parties  supérieures  de  nombreuses  taches  
 lancéolées,  d’un  roux  clair , et  sur  les parties  
 inférieures, de taches blanches,  également en forme  
 de  fer de  lance ;  toutes les pennes  des  ailes  et de  la  
 queue  portent  de  larges  bordures  roussâtres ;  bec  
 d’un noir bleuâtre;  pieds d’un brun rougeâtre foncé.  
 Tous  les  individus  mâles  en plumage  d’hiver. 
 Les fem elles  ont  en  hiver  plus  de  taches  blanches  
 sur  les  parties  inférieures,  et  plus  de  taches  
 rousses  sur  les  parties  supérieures;  ces  taches  sont  
 de  forme  demi-circulaire  et  très-rapprochées. 
 Remarque.  Les  différences  signalées  pour  les  deux  
 époques  de  l’année,  sont  produites  chez  cette  espèce  par  
 les  causes  indiquées  dans  la  préface  et  à  la page  i3i. 
 D’ ORNITHOLOGIE.  i 33 
 V a r ie   a c c id en te llem en t  ;  tout  le  plumage  blanc  
 ou blanchâtre,  le  bec,  les pieds  et  l’iris  rougeâtres.  
 Souvent  certaines  parties  du  plumage  blanches  ou  
 irrégulièrement  tapirées  de  blanc  ou  de  roussâtre. 
 L e s  je u n e s   d e   l ’a n né e   a v a n t   la   mue  d ’a u tom n e ,  
 sont  d’un  cendré  brun  sans  taches,  sur  toutes  les  
 parties  du  corps;  les  ailes  et  la  queue  ont  les  
 pennes  bordées  de  roussâtre  cendré;  la  gorge  est  
 blanche  et  un  peu  de  blanchâtre  sur  le  ventre. 
 Sturnus  vvlgaris.  Gmel. Syst.  i.  p.  801.  sp.  i .— Lath.  
 Ind.  v.  î. p.  321. —  S terïtjs  varius.  Meyer,  Tasschenb.  
 Dent.  v.  î.  p.  208. —  L ’Étoürneau  ou  Sassonnet.  Buff.  
 Ois.  v.  3.  p.  *76.  t.  i 5. —   Id.  p/.  enl.  75.  —  Gérard.  
 Tab.  êlém.  v.  1.  p.  154— Stare.  Lath.  Syn.  v.  3.  p.  2. 
 —   Gemeiner  Star.  Beehst.  Nalurg.  Deut.  v.  3.  p.  816. 
 —  Naum.  Vôg.  t.  38.  f.  84.  le  mâle.  —   Frisch.  Vôg.  
 t.  217. 
 Habite  :  presque  toutes  les  contrées  de  l’Europe  ;  fréquente  
 les  arbres  situés  dans  le voisinage  des  prairies. 
 Nourriture  :  larves  de  taupes-grillons,  vers  et  autres  
 insectes;  chenilles,  limaçons  et différentes  espèces  de  semences, 
   qu’il  se  plaît à  chercher  dans  les  fumiers  et  les  
 crotins  des  animaux. 
 Propagation  :  niche  dans  les  creux  et  dans  les  trous  
 des  arbres,  sous  les tuiles ou  dans  des fentes,  pond quatre  
 ou  sept oeufs d’un gris nuancé de  vert  cendré. 
 ÉTOURNEAU  UNICOLORE. 
 S TU R N U S   U N I CO L O R   (M a rm .) 
 Tout  le  plumage  du  corps,  les  ailes  et  la  queue  
 d un  noir  lustré,  dont  l’uniformité  est  relevée  par