
 
        
         
		mandibule  supérieure  du  bec  brune  ,  inférieure  
 ainsi  que  les  pieds  jaunâtres ;  iris  brun  ;  longueur  
 du  doigt  postérieur  avec  l’ong le ,  un  pouce.  Longueur  
 totale,  6  pouces  'q  lignes. Probablement  un  
 jeu n e   de  Vannée  *, 
 Remarque.  Je  ne connais cette  espèce  nouvelle, découverte  
 par  M.  Richard,  que  d’après  l’individu  que M.  de  
 Lamotte  d’Abbeville  eut  la  bonté  de me  communiquer ;  il  
 me  dît  que  ces  oiseaux passent  en  Picardie,  qu’ils  vivent  
 absolument  comme  toutes  les  autres  espèces  de  ce  
 genre,  et qu’on les  trouve  toujours à terre, oû ils remuent  
 souvent  la. queue  à  le  manière  des  bergeronnettes. H  paraît  
 que  ce pipit  est  un  habitant  des  pays  chauds  de l’Europe  
 ,  puisqu’on  le  trouve  aussi  vers  les  Pyrénées,  et  
 probablement  en  Espagne ;  je  ne  le  vis  jamais  dans  les  
 parties  orientales  du  midi.  Le  Pipit  Richard  a  le  plus  
 de  rapports  avec  les  grandes  espèces  de  ce  genre  qui  habitent  
 l’Afrique;  par  la  forme  du  bec,  des  pieds  et  de  
 l’ongle  postérieur,  il  se  rapproche  le plus  de  Afauda ca-  
 pensis ,  Lath.,  dont  les  synonymes  sont  la pi.,  ent.  5f>4-  
 f.  2.  de  Buffon ,  etVAlouette sentinelle  de Vaillant,Ois.  
 a Af.  v.  4.  pi.  195.  I l se pourrait que  Alauda  lusita-’  
 nia  des'"systèmes  fût le même  que  notre  Pipit Richard.  
 L’ alouette  sentinelle  d’Afrique  doit  aussi  prendre  rang  
 dans le  genre  Anthus. 
 Nourriture et Propagation :  inconnues. 
 * N’ayant  pu observer  qu’un  jeune  oiseau  de  cette  espèce ,  et  
 voir très-superficiellement  un  second  tué  sur  les  Pyrénées,  on me.  
 saura  gré  de ne  pas  compléter  l’article  du  Pipit richard,  dont on,  
 trouve une  description détaillée dans  le  Dictionn.  d ’hist. nat.  v.  s6„, 
 49t- 
 P IP IT  SPIONCELLE. 
 A N T H U S   A Q U A T I C U S .   (Be chs t .) 
 Parties  supérieures  d’un  gris brun,  sur  le  centre  
 de  chaque  plume  d’une nuance  plus  foncée;  au-dessus  
 des  yeux  un trait blanc; petites  couvertures  des  
 ailes  bordées  et  terminées  de  gris  blanc ;  toutes  les  
 parties  inférieures  blanches,  mais  varices,  sur  les  
 côtés  du  cou ,  sur  la  poitrine  et  sur  les  flancs,  de  
 taches  longitudinales  peu  distinctes,  d un  brun  
 cendré  clair;  les  deux  pennes  du  milieu  de  la  
 queue  d’un  brun  cendré,  les  latérales  noires ;  
 l’extérieure  blanche  en  dehors  avec  une  longue  
 tache  conique  de  cette  couleur ;  sur  la  2e. ,  une  
 tache  conique moins  longue,  et  sur  la  3e.  une  tres-  
 petite tache blanche*; ongle  postérieur long  déplus  
 de  4  lignes, arqué;  pieds  d’un  brun  marron; mandibule  
 inférieure  du  bec  livide.  Longueur,  6  pouces  
 5  ou  6  lignes.  L e  vieux mâle  en plumage  d au-  
 tomne. 
 L a  fem elle  se  distingue  seulem ent par  les  taches  
 des  parties  inférieures  qui  sont  en  plus  grand  
 nombre. 
 A sthtjs  aqtjatictjs.  Bechst.  Naturg.  Peut.  v.  3.  p.  74^- 
 —  A ntiitjs  r t j p e s t r is . Nilss. Orn. Suec. v.  x. p•  245- sp.  115. 
 —  A eaxjda  c am p e s t r x s   s p in o l e t t a .  Gmel.  Syst.  1.  p.  79,4*  
 sp.  4.  var.  B .— Lath.  Ind.  v.  2.  p.  4g5.  sp.  12.  var.  B . 
 — Buff.  pi.  eni.  66 x.  f.  2.  représentation exacte  delà 
 * La  petite  tache  blanche  sur  la 5e.  penne  n’existe  pas  ehea  
 tous  les  individus.