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plumage de printemps, se trouve très-faiblement
indiqué chez la fem elle par du cendré plus clair
que le reste des parties supérieures.
Les jeunes de Vannée, ressemblent aux femelles
; ils en diffèrent en ce qu’il n’existe point du
blanchâtre au front; que les parties inférieures
sont d un blanc sale, maculé de cendré sur la poitrine
, et que les deux pennes latérales de la queue
portent de larges bords blancs. A mesure que le
le jeu n e male avance en âge, et dès sa première
mue de printemps, il prend du noir partout o ù la
femelle a du cendre ; les bords blancs, quoique
moins larges, continuent encore à exister sur une
ou sur les deux pennes latérales de! sa queue, qui
est alors noire; mais il ne reste plus de traces de
ces bords blancs chez les vieux mâles, passé l’âge
de deux ans. En hiver, il n’existe aucune d ifférence
entre les mâles et les femelles.
L e vieux mâle au printemps.
Muscicapa collaris. Bèchst. Tasschenb. Peut. p. i 58.
sp. 3.*— Muscicapa atric apilla. Jacquin. Beyt. p. 4 i - 1. ig .
— Gmel. Syst. 1. p. q55. sp. g. var. b. — L e Gobe-
MOtJCHE A COLLIER DE LORRAINE. Buff. OÎS. V. t[. p. 5 2 0 .
t. 25. f. i . l e vieux mâle. — Ici. pl. enl. 565. f. 2. un
individu prenant sa livrée complète. — Gérard. Tab. élém.
v. 1. p. g5. un individu adulte conservant encore du jeune
âge le Liane qui borde le penne extérieur de sa queue. —
Le nom de Collaris ne doit point être employé, puisque La-
tham s’est déjà servi de cette dénomination pour désigner une
espèce exotique.
D’ORNITHOLOGIE. i 55
Pied f l y c a t c h e r . Lath. Syn. v. 3. p. 325. var. B. — Der
f l i e g e n f a n g ë r m it d em b a l s b a n d e . Bechst. Tasschenb.
Deut. v. 1. p- 212. var. C.
Remarque. Les jeunes oiseaux de cette espèce ont toujours
été confondus avec les jeunes de l’espèce suivante;
voyez la remarque plus détaillée à cet article. On ne doit
point confondre avec notre espèce l e M u s c i c a p a t o r q u a t a .
Gmel. p. g45. sp. 17 , comme l’ont fait quelques méthodistes;
cette dernière forme une espèce distincte, seulement
propre à l’Afrique.
Habite : plus particulièrement les provinces du centre
de l’Europe, moins abondant en Allemagne et dans le nord
de la France ; jamais en Hollande, rare dans le midi de
l’Italie.
Nourriture ; comme l’espèce précédente.
Propagation : niche dans les trous des arbres ; pond
cinq ou six oeufs, d’un bleu verdâtre, pointillé au gros
bout de fines taches brunes. Vit toujours dans l’intérieur
des forêts les plus touffues et les plus vastes.
GOBE-MOUCHE BEC-FIGUE.
M U S C I C A P A LU C T U O S A . (M ih i .)
Toutes les parties supérieures du corps et les
pennes de la queue, d’un noir profond : le front et
toutes les parties inférieures d’un blanc pur; les
ailes noires ont les moyennes et les grandes couvertures
blanches, ces dernières sont terminées de
noir sur leurs barbes intérieures. Longueur tota le ,
5 pouces. L e vieux ‘mâle dans sa livrée parfaite
d’été ou de noces.
Avant que la livrée du mâle ait acquis son coloris noir,
on voit des plumes grises, semées sur un fond noir; les