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 C E R T H I A   F AMI L IA R I S .   ( L o s . ) 
 Parties  supérieures  marquées  de  blanc,  de  roux  
 et de noirâtre ;  ces  couleurs  sont disposées par traits  
 allongés;  croupion  roux;  au-dessus  des  yeux  une  
 bande blanchâtre ; g o rg e ,  poitrine  et ventre blancs ;  
 abdomen  d’un  blanc  roussâtre  ;  pennes  des  ailes  
 d’un  brun  fon c é ,  terminées  par  une  tache  d’un  
 jaune  blanchâtre  ;  une  bande  jaune  roussâtre  occupe  
 le  milieu  des  pennes  alaires,  à  commencer de  
 la  4e.  ;  les  pennes  de  la  queue  d’un  cendré  roussâtre  
 ,  terminées  en  piquans  ;  mandibule  supérieure  
 brune,  inférieure  jaunâtre;  pieds  gris;  iris  
 noisette.  Longueur,  5  pouces,  3 ,  4  ou  5  lignes. 
 L a  fem e lle ,  est  moins  grande^  elle  n’a  point  
 de  jaunâtre  sur  les  parties  supérieures  ;  la  bande  
 du milieu  des  pennes  alaires  est  blanche ;  les  parties  
 inférieures  sont  d’un blanc  moins  pur. 
 L e s  je u n e s ,  ont  le  bec moins arqué , même  presque  
 droit. 
 Certhia  famieiaris.  Gmel.  iSyst.  i.  p.  46g.  sp.  i . —   
 Lath.  Ind.  v.  i.  280.— Le  Grimpereau.  Buff.  Ois.  v.  5.  
 p.  581.  t.  21.  f.  1.  —   Id.  pl.  enl.  681.  f.  1 .—  Gérard.  
 Tait.  éiém.  v.  1.  p.  365. —  C ommon  creeper.  Lath.  Syn. 
 v.  2.  p.  701.---Td.  ISupp.  v.  1.  p.  126. —  Gemeine BAUMlaufer. 
   Bechst.  Naturg.  Deut.  v.  2.  p.  io 85. — Meyer,  
 Tasschenb.  v.  1.  p.  i 3o. — Frisch.  Vôg.  t.  3g.  f.  i  et  2.  
 —  Naum.  t.  28.  f.  58.  îemâie.— Picchio  fasserixo.  Slor.  
 deg.  ucc.  v.  2.  pi.  19 5- 
 D’ORNITHOLOGIE.  4 11 
 Habite :  les  différentes  parties de l’Europe ,  de  passage  
 dans  quelques-unes  ;  l’hiver  très-commun  en  Hollande ,  
 rare en  Sibérie;  vit dans  les bois,  les  parcs  et  les jardins. 
 Nourriture :  de petits insectes, qu’il saisit entre l’écorce  
 des  arbres,  des  larves  et  des  cocons;  particulièrement la  
 punaise  des  pins. 
 Propagation  :  niche dans les fentes et dans les  trous des  
 arbres; pond  de six jusqu’à  neuf oeufs,  d’un blanc pur parsemé  
 de  nombreuses  taches  claires  et  foncées  d’un  brun  
 roussâtre. 
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 G E N R E   T R E N T E - Q U A T R I È M E . 
 T ICH O D R OM E .— T ICH O D R OM A . 
 ( I l l i g .) 
 Bec  très-long,  faiblement  arque,  g re le ,  cylindrique, 
   base  angulaire,  pointe  deprimee.  Narines  
 basales,  n u e s,  percées  horizontalement,  a  moitié  
 fermées  par  une  membrane  voutee.  P ieds,  trois  
 doigts  devant,  l’extérieur  spude  a sa  base  au  doigt  
 du milieu;  un  doigt  derrière  portant  un ongle  très-  
 long.  Queue  arrondie,  à  baguettes  faibles.  Ailes  
 amples,  la  i re.  rémige  courte,  les  2e.  et  3 e.  étagées  
 ,  les  4e. ,  5e.  et  6 e.  les  plus  longues. 
 Ce que le Grimpereau fait sur les arbres, le Tichodrome  
 le  fait contre les  pans  verticaux des rochers,  sur  lesquels  il  
 se  cramponne  fortement ,  sans  cependant monter et  descendre  
 en  grimpant;  il  s’assujettit  seulement le  long  des  
 fentes et des crevasses des  rochers et des murailles  de vieux  
 édifices isolés,  quelquefois, mais  plus  rarement le long du  
 tronc  des  arbres.  Il  se  nourrit  d’insectes  et  de  larves,  et