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de légers reflets pourprés peu éclatans , même assez
mat sur les parties inférieures ; base du bec noirâtre
, pointe jaune; pieds d’un brun jaunâtre. Longueur
, 8 pouces. Les vieux en plumage parfait
d ’été.
Les fem e lle s, ressemblent en tout aux mâles ,
mais les reflets sont encore moins brillans.
Les jeu n e s, avant la première mue, sont d’un
gris brun, toujours beaucoup plus foncé qu’il ne
l’est chez les jeunes de l’étourneau vulgaire; après
leur première mue, et pendant Vhiver, ils ont de
très-petites taches blanchâtres au bout des plumes
qui disparaissent au printemps , sans qu’une double
mue ait lieu.
jRemarque. C’est à M. le chevalier de la Marmora, naturaliste
aussi zélé qu’exact observateur, que nous devons
la connaissance de i’Étourneau unicolore et de plusieurs
espèces du genre Bee-fin, dont il a bien voulu enrichir
mes collections en me communiquant les observations
qu’il a faites pendant son voyage ornithologique. M. Bo-
nelli, directeur du cabinet de Turin, m’atémoigné l’extrême
complaisance de m’adresser les individus qui sont déposés
dans le muséum de cette ville, afin de les décrire. La note
communiquée par M. de la Marmora au sujet de cet
étourneau, porte que l’espece n’émigre point de la Sardaigne
, qu’elle s’éloigne peu des lieux qui l’ont vue naître
, et qu’elle ne se mêle jamais avec l’étourneau vulgaire,
qui est également commun dans ce pays, mais dont
l’émigration par bandes a lieu régulièrement comme dans
nos contrées; les couleurs du plumage des jeunes et des
vieux offrent constamment les mêmes différences. M. le
chevalier de la Marmora a publié ses observations sur cette
espèce et sur quelques fauvettes de Sardaigne, dans un
mémoire lu à l’académie de Turin le 28 août 181g.
Habite .- la Sardaigne; on le trouve parmi les rochers
dans les fentes desquels il place son nid; se rapproche,
comme notre sansonnet, des habitations rustiques, et se
pose sur les toits des maisons.
Nourriture et Propagation : les mêmes que dans l’espèce
précédente.
G E N R E T R E I Z I È M E .
MA R T IN . — P X S T O R . {Mmu )
Bec en cône allongé, tranchant, très-comprimé y
légèrement arqué , pointe faiblement échancrée ;
point de poils isolés à l’ouverture du bec. Narines
basales, latérales, ovoïdes, à moitié fermées par
une membrane garnie de petites plumes. Pieds
robustes, trois doigts devant et un derrière, le
doigt extérieur soudé à sa base à celui du milieu;
tarse beaucoup plus long que le doigt du milieu.
Ailes , la i re. rémige presque nulle, la 2e. et la 3e.
les plus longues.
Us voyagent comme les étourneaux en grandes bandes ,
vivent comme eux, mais suivent encore plus assidûment
le bétail, se posent sur leur dos pour se nourrir des pous
de bois et des taons attachés à leur peau ; se rassemblent
sur les fumiers et les crotins, et mangent aussi de grands
insectes, tels que sauterelles et autres.
La mue est simple et paraît ordinaire ; les sexes diffèrent
moins chez notre espèce européenne que dans les espèces
étrangères, principalement par les ornemens accessoires
i\ la tête ou sous la gorge; les jeunes diffèrent beau