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 Spioncelle, sous le faux nom (/’Alouette pipi. —  Meadoiv  
 l a b k .  Lath.  Syn.  v.  4-  p•  378.  var.  A .— W a s s e r   P i p e r .  
 Meyer,Tasschenb. Deut.  v.  î.p .  2 58.— P i s p o l a d a   S p io n -   
 6 e l e a .  Stor.  deg.  ucc.  v.  4-  p•  388.  f.  2. 
 L es  jeunes  de  Vannée,  ont  le  sommet  de  la  
 tête,  joues,  nuque,  bord,  des  ailes  et  deux  pennes  
 de  la  queue  d’un  brun  foncé,  légèrement  nuancé  
 d olivâtre;  cette  couleur  domine  également  sur  le  
 dos,  les  ailes  et  les  cuisses,  mais  elle  y  est  variée  
 par  des  taches  d’un  brun  noirâtre;  sourcils,  tour  
 des  yeux  et  un  croissant  au-dessous  des  oreilles  
 d’un  jaune  c lair;  poitrine,  flancs,  ventre  et  abdomen  
 d un jaunâtre clair ;  les  deux premières  parties  
 marquées  de  grandes  taches  d’un  brun  foncé  et  
 quelques  fines  raies  sur  les  autres;  tout  le  devant  
 du  cou  blanc  ,  mais  encadré  par  une  bande  noirâtre  
 ;  les  deux  bandes  sur  les  ailes  sont  d’un  cendre  
 brun;  sur  la  i re.  penne  une  grande  tache blanche, 
   et  sur  la  2e.  une  très-petite.  C’est  alors 
 A e a tjda   p e t r o s a .  Transact.  o f  the  Linn.  societ.  v.  4*  
 V'  4 1*  A l a u d a   o b s c t r a .  Gmel.  Syst.  1.  p.  S o i .   sp.  33.  
 Lath. Ind. Orn. v.  2. p.  494*  SP~  7*—Dvs&y e a r k .  Lewin.  
 Brit.  fards,  v.  3.  pl.  p4- 
 Les  vieux  mâles  pendant  le  court  espace  de  
 temps  qu’ils  vaquent à  la reproduction,  ont le  devant  
 du  cou,  la  poitrine  ,  la  partie  supérieure  du  
 ventre  et  les  flancs  colorés  d’une  teinte  de.  roux  
 rose ,  très-claire ;  le  reste  du  plumage  est  comme  
 en  automne.  C’est  alors 
 A k t h u s   m o k t a ito s .  Koch.  Baierische  Zoôl.  p.  179*  
 <n°.  102.. 
 D’ ORNITHOLOGIE.  267 
 Remarque.  On  a  eu  tort de confondre cette espèce avec  
 le  Pipit  des  buissons ;  l’erreur provient  de  Buffon. 
 Habite  :  particulièrement  le  midi  de  l’Europe,  où  il  
 niche ;  seulement  de  passage  dans  les  provinces  tempérées, 
   le long  des  bords des  eaux  et des  fleuves,  aux  environs  
 de Paris.  Depuis  la publication  de  la première édition  
 j’ai  découvert que ce  pipit habite aussi  les  côtes  maritimes  
 d’Angleterre  et de  Hollande ;  dans  le  premier de  ces pays  
 on  le trouve sur les rochers  qui bordent  la  mer ;  et dans le  
 second  ,  seulement  dans  le  peu  d’endroits  des  côtes  où  
 l’on  a" construit  des  jetées  de  grosses  pierres  destinées  A  
 contenir et  à briser  le premier  choc  des  vagues.  Des  individus, 
   tués  dans  l’Amérique  septentrionale,  ne  diffèrent  
 point  de  ceux  d’Europe. 
 Nourriture  :  mouches,  cousins, insectes  aquatiques et  
 leurs larves. 
 Propaqation  niche  dans  les  pays  en  montagnes,  
 même  sur  les  plateaux stériles de  celles  qui  sont  très-élevées  
 ,  comme  les  Pyrénées  et  autres ;  plus  rarement  sur  
 les  falaises  et  sur  les  rocs  qui bordent  la mer.  Construit  
 son  nid  entre  les  fentes  des  pierres  et  des  rochers;  pond  
 quatre  ou  cinq  oeufs,  d’un  blanc  sale  couvert  de  petits  
 points  bruns ,  qui  sont  très-rapprochés  sur  le  gros  bout, 
 P IP IT   ROUSSELINE. 
 A N T H U S   R U F E S C E N S * .   (M i h i .) 
 Parties  supérieures  du  corps  d’un  gris  isabelle;  
 sur  le  milieu  de  chaque  plume  une  legere  teinte 
 *  Si je me  suis  permis de substituer  ce nom à la place  de  celui;  
 de  campestris,  donné  par  Bechstein,  c’est  que  j’ai  voulu  éviter  
 qu’on  ne  confondît l’oiseau  de  cet  article  avec,  notre  A/ithus pra-  
 tensis,  dont les  synonymes très-incorrects  sont Alauda  campestris  
 qu’il  conviendrait plutôt de rayer  de  la liste  nominale,  et Alauda  
 inosellana qui ne vaut  guère mieux.