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 courte  de  trois  lignes  que  la  3e. ,  et  de  la  même  
 longueur  que  la  7e.  Longueur  totale,  4  pouces  4  
 ou  5  lignes. 
 Syrvia rufa.  Lath.  Ind.  v.  2.  p.  516.  sp.  27.'— Curuca  
 rtjfa.  Briss,  Orn.  v.  3.  p.  387.  sp.  8.  —  Buffon.  Ois.  
 p.  341. — Motacilla  rufa.  Grnel.  Syst.  1.  p.  g55.  sp. 63.  
 —  La petite Fauvette  rousse. Buff. Ois. v.  5. p .  146. N. B.  
 (Mais  point la pi.  eni.  581.  f.  1.  qui  représente  un  jeune  
 individu  du Bec-fin grisette.)— Gérard. Tab.  élém.  v.  1.  
 p .  309. — Rufous warbeer.  Lath.  Syn.  v.  4-  p-  4 *3. —   
 Weiden  sanger.  Bechts.  Naturg.  Deut.  v.  5.  p.  649. —   
 Meyer,  Tasschenb.  v.  1.  p.  249. —  Naum.  Vôg.  t.  35.  
 f.  76 ; et Nacfitr.  pi.  5.  f.  11. 
 Remarque.  J’ai  tout  lieu  de  soupçonner que  le  grand  
 Pouirlot,  désigné  sous  ce  nom  par  M.  Gérardin,  Tab.  
 élém.  v.  1.  p.  325,  n’est  qu’une  variété  accidentelle  du  
 présent  bec-fin ;  il  dit  lui-même  que  la  taille  de  ce  prétendu  
 PouiUot  n’excède  pas  d’un  tiers  celle  du Roitelet.  
 Le  trochilus  rotharingicus  de  Gmelin ,  p.  996.  var. y  ,  
 n’est  probablement  qu’une  variété  de  cette  même  espèce.  
 Il  est facile de confondre  les individus  de  cette  espèce avec  
 ceux  du  PouiUot  ( S.  trochilus ). 
 Habite  :  les  grands  bois,  particulièrement  dans  ceux  
 de  pins  et  de  sapins.  Cette  espèce  paraît  peu  abondante,  
 parce  qu’il  est  difficile  de  la  découvrir;  elle  se  trouve  en  
 France,  en  Suisse,  en  Allemagne  et  en  Hollande. 
 Nourriture :  mouches,petites  araignées,  et  autres  insectes  
 des  bois. 
 Propagation :  niche  à  terre  parmi  les  ronces  ,  les  
 feuilles  et  les  herbes ,  quelquefois  dans  les  vieux  trous  
 des  taupes,  ou  entre  des  racines;  pond  quatre  ou  cinq  
 oeufs  d’un  blanc  pur,  varié  de  taches  noirâtres,  très-nombreuses  
 sut  le  gros  bout. 
 BEC-FIN  NÀTTERER. 
 S Y L  V I A   N  A T  T  E R E  RI.   ( M i h i . ) 
 Sommet  de  la  tête  et  nuque  d’un  cendré  brun  ,  
 qui  se  nuance  sur  le  dos  et  sur  les  petites  couvertures  
 des  ailes  en  brun  olivâtre;  depuis  le  bec  jusqu’au  
 dessus  des  yeux  s’étend  un  large  sourcil  
 d ’un  blanc pur;  toutes  les  parties  inférieures  d’une  
 seule teinte  de blanc  pur et  lustré; pennes alaires  et  
 caudales  d’un  cendré  noirâtre,  toutes  liséreés  de  
 verdâtre  clair;  mandibule  inférieure  du  bec  blanche  
 ;  la  supérieure  d’un brun  clair;  pieds d’un  cendré  
 foncé.  L on gu eu r ,  4  pouces  2  lignes.  Le  mâle. 
 La  fem e lle ,  a  les  parties  supérieures  d’une  
 teinte  plus  claire. 
 Remarque.  Gette  nouvelle  espèce  trouvée  par M.  Nat-  
 terer ,  dans  le  district  d’Algéziras,  a  beaucoup  de  rapports  
 avec  les  deux  espèces  précédentes,  qui  cependant  
 diffèrent encore  moins entre  elles  par les  couleurs  du  plumage. 
   On  distinguera  facilement  le  Bec-fin  natterer par  
 le blanc  pur  de  ses  parties  inférieures.  Le  faible hommage  
 rendu  ici  au  mérite  distingué  du  naturaliste  voyageur  de  
 Vienne  ,  sera  sans  doute  agréable  à  ceux  qui  ont  été  à  
 même  d’apprécier  lès  nombreux  travaux  et  le  zèle  de  ce  
 savant trop  peu  connu. 
 Habite  :  probablement  encore  dans  d’autres  contrées  
 méridionales  qùe  cèlles  d’Espagne,  puisque  j’ai  vu  dans  
 quelques  cabinets  de  France  des  individus  de  cette  espèce  
 envoyés  d’Italie;  je  n’y  ai  point  trouvé  l’espèce  pendant  
 mon dernier  voyage.