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 jaunâtre  et  sans  taches.  Longueur,  5  pouces  5  
 ou  6  lignes. 
 Remarque.  C’est particulièrement  au  doigt de  derrière  
 et à  sa longueur  comparative  avec  l’ongle  qu’on doit  faire  
 attention. En  automne j’ai vu des individus dont  le  plumage  
 supérieur était  lavé de brun  cendré;  le jaune couleur d’ocre  
 beaucoup  plus  terne,  et  les  bordures  des  plumes  moins  
 larges.  Ces  bords  cendrés  disparaissent  au  printemps par  
 l’action  de  l’air  et du jour. 
 ànthtjs arborées.  Bechst.  Naturg.  Deut.  v.  3.  p.  706.  
 t.  36.  f.  1. —  Alauda trivialis.  Gmel.  Syst.  1.  p.  796.—   
 Lath.  Iml.  v.  2.  y.  493.  sp.  6.  mais  les  synonymes incorrects. 
  —•  Buff.  pt.  eni.  660.  f.  1.  représentation  très-  
 exacte du  pipit des buissons mâle,  en  haj)it de  noces, mais  
 sous  le  faux nom  de  farlouse. — L’Alouette pipi.  Gérard.  
 Tai), élém. v.  1. p.  264* — Batjmpieper. Meyer, Tasschenb.  
 Deut.  v.  1.  p.  254»  B .— Friscb.  t.  16.  f.  1.  B. —  Naum.  
 t.  8.  f.  12.  figure  très-exacte  du  mâle.  —   Field-lark.  
 Lath.  jSyn.  v.  4*  p•  sp.  6. 
 Habite  :  les  lieux montueux  dans  les  buissons,  sur la  
 cime desquels  il  se  perche  souvent;  plus  rare  en  Hollande  
 que l’espèce  précédente;  il paraît ne  point émigrer  au  delà  
 de là Méditerranée. 
 Nourriture  r   mouches,  petits  scarabées  et  autres  insectes  
 , ainsi  que leurs larves. 
 Propagation  :  niche  dans  les  touffes  des  herbes,  sur  
 de  petites  éminences  ou  sous  les  racines  des  taillis ;  pond  
 cinq  oeufs  ,  d’un  blanc  rougeâtre  totalement  couvert  de  
 nombreuses  taches  d’un  rouge  foncé. 
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 O R D R E   Q U A T R I È M E .   
 GRANIVORES. —   G R A N IV O R E S . 
 B ec  fort,  court,  gros,  plus  ou moins  co-  
 nique,  arête  plus  ou  moins  aplatie;  s’avançant  
 sur  le  front;  mandibules  le  plus  
 souvent  sans  échancrures*  P ieds  ,  trois  
 doigts  devant et un  derrière ;  les  doigts  antérieurs  
 divisés.  A iles médiocres. 
 Ils vivent'par couples, et se rassemblent pour les voyages  
 en  grandes bandes ;  ce  sont  des  oiseaux sédentaires  ou  de  
 passage  suivant  les  climats  où  ils habitent ;  le plus  grand  
 nombre  est  de  passage  périodique  ou  accidentel  dans  les  
 pays  exposés  aux frimas.  Leur nourriture  consiste principalement  
 en grains et en semences  dont ils  écartent le plus  
 souvent  l’enveloppe  ;  les  insectes  leur  servent  d’aliment  
 dans  le temps  destiné  à  élever leur progéniture; tous  peuvent  
 être  nourris  en  captivité  avec  des  grains.  Ce  sont de  
 la nombreuse classe ailée ceux qui,  après les pigeons  et les  
 gallinacées,  se  réunissent  le plus  près  des  hommes,  et qui  
 sont  le  plus  susceptibles  à  être  élevés  en  domesticité.  La  
 mue  est  double  seulement  dans  un  très-petit  nombre  
 d’espèces  européennes,  tandis  que  le  plus  grand  nombre  
 des espèces  étrangères muent régulièrement deux fois  dans  
 l’année; les mâles sont extraordinairement parés à l’époque  
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