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 à  saisir,  et  intelligibles  par  des  phrases  et  des mots ;  c’est  
 cependant  le  point  capital  qu’on  exigera  d’eux,  afin  de  
 faire  l’application  du  système  à  la  nature. 
 On  a  tres-recemment  encore  forme  un  nouveau  genre  
 Alecturus,  pour l’oiseau décrit et figuré par d’Azara, sous  
 le  nom de  Petit  Cogÿ  il  s’ensuit  que  voilà  un  vrai  gobè-  
 mouche,  dont  le  bec  est  absolument  conformé  comme  
 dans  les espèces  d Europe,  séparé  de tous  ses  congénères,  
 dont  cette  espèce  ( suivant  le  témoignage  du  prince  de  
 Neuwied),  a  toutes  les habitudes. 
 GOBE-MOUCHE  GRIS. 
 MU S C IC A P A   GRISOLA.  ( L i n s .) 
 Toutes  les  parties  supérieures  d’un  brun  cendre  
 ;  front  tirant  au  blanchâtre ;  sur  les  plumes  de  
 la  tete une raie longitudinale d’un brun foncé 5 gorge  
 et milieu  du  ventre  blancs;  côtés  du  cou, poitrine  
 et  flancs  parsemés  de  taches  longitudinales  d’un  
 brun  cendre.  Longueur,  5 pouces  6 ou  7  lignes. 
 Il  n existe aucune  différence  entre  le mâle  et  la femelle.  
 La mue  n’a lieu  qu’une  fois  dans  l’année. 
 Mtjscicapa  grisola.  Ginel.  Syst.  1.  p.  949.  sp.  20. —   
 Lath.  Ind.  v.  1.  p.  467.  sp.  1. —   Le  G obe-M ouche  proprement  
 dit.  Buff.  Ois.  v.  4.  p.  517.  t.  25.  f.  2.— Id.  pi.  
 eni.  565.  f.  1. — Gérard.  Tab.  ê lém .  v.  j   p.  93.— S pot-  
 ted  flycatcher.  Lath.  Syn.  v.  3.  p.  323. — Prit.  Zool.  
 p.  2.  f.  4-  Geelecbter  fliegenfanger.  Becbst.  Nciturg. 
 Dent.  v.  3.  p.  421----Meyer,  Tasschmb.  Dent.  v.  1. 
 p.  2 1 1 .— Frisch.  t.  22.  f.  2.  b. —  Naum.  t.  41.  f.  92. 
 Habite  :  les  forêts  et  rarement  les  jardins ;  répandu  
 jusqu’en  Suède  et  dans  les  provinces  tempérées  de  la  
 Russie ;  rare  en Hollande. 
 D’ORNITHOLOGIE.  i 53 
 Nourriture :  mouches  et  autres  insectes  diptères,  plus  
 rarement des  chenilles  et  des  fourmis. 
 Propagation :  niche sur les arbres et dans  les buissons ;  
 quelquefois  dans  les  trous  naturels  des  grosses branches ;  
 plus  rarement dans  les  fentes  et  les  trous  des  masures ;  
 pond  jusqu’au nombre de  cinq oeufs,  d’un  blanc bleuâtre,  
 couvert  de  taches  rousses,  ces  taches  sont  plus  foncées  
 vers  le  bout  obtus  de  l’oeuf. 
 GOBE-MOUCHE  A  COLLIER. 
 M U S C I C A P  A   A L B I C O L L I S .   (Mih i.) 
 Sommet  de  la  tête,  joues,  dos,  petites  couvertures  
 des  ailes  et  toutes  les pennes de la queue d un  
 noir  profond ;  le  fron t,  un  large  collier  sur  la  nuque  
 et  toutes  les  parties  inférieures  d un  blanc  
 pur ;  du  blanc  mêlé  de  noir  sur  le  croupion ;  un  
 miroir  blanc  sur  l’origine  des  rémiges;  moyennes  
 et  grandes  couvertures des  ailes  blanches ;  les  dernières  
 terminées  de  noir  sur  les  barbes  intérieures.  
 L on gueur,  5  pouces.  Le  vieux  male,  dans  sa  livrée  
 parfaite  d’été ou des  noces. 
 La vieille fem elle, diffère beaucoup du vieux male  
 du  printemps ;  sur  le  front  est  un  tres-petit  espace  
 cendré  blanchâtre ;  toutes  les  autres  parties  
 supérieures  sont  d’un  gris  cendré,  exception  faite  
 toutefois  des  grandes couvertures des  ailes qui sont  
 blanches  extérieurement,  et  des  deux pennes  latérales  
 de  la  queue  qui  sont  liserées  de  blanc;  
 toutes  les  parties  inférieures  sont  d’un  blanc  pur ;  
 le  collier  blanc  qui  entoure  la  nuque  du mâle  en