Z/H/YD RARGYR.E SWAMPINE^ ’
(.H yd ra rg jfa svvampina, Lacépi) -
J’ai long-temps méconnu ce que M. Lacépède avait
entendu, d après Bosc, "par Hÿdràrgyre swampine ; niais
depuis que j’à r e u les dessins originaux de^ee sayaût, et
que j’ai pu les comparer avec lés : poissons. envoyék jde
Neyv-Jerséy par M. Milbert,*.je n aï plus eu d’incertitude
dans la détermination de cette petite espace. Les individus
que j’ai spus les yeux sont bien conservas.
Ils ont Jp ^gprps plus alongé et plus svelte que nos Junâules ;
le dessu^ de la tête est tout-à-fàit aplati ; l’intervalle ,qui^. séparé
les yeux â peine plùsi^and que le diamètre de IgpriJ^uLest'
contenu trois fois et pas tout-à-fait et demie dans la longueur“ # la
tête; çelle-êi est comprise quatre fois et ’dèmiè dans *la longueufj
totale, et n’a qu’un septième de plus qüè la hauteur du troûc là
joüe *st*|p i l lense, mais1 le sous-orbitaire, i l’dpéFcuIe? et' lê^sems-
opergule sont nus, ou du moins les écailles, s’i|}||.en avait, étaient
minces et comme membraneuses. La mâchoire supérieure est pro-
traeffie horizontalement, épaiss.e à d’extrémité d u tnpjseaty, r,qt-;un .peu
dépassée par là mâchoire inférieure. Les lèyres sont assez épaisses;
les dents sont en carde fine ; le profil du, dos monte un peu
obliquement vers la dorsale, qui est reculée sur la seconde moitié
du côrps; l’aBÈile lai correspond; la caudale est tronquée.
6; D. 14; À. 12; E 27; P7 16| V. 6.
Je compté quarante-trois rangées dlécailles entre l’éuie-f et la
caudale; une d’elles, grossie, est ronde dans sa partie lime, et elle
a le bord radical courtcoupé droit', âV'éc huit rayjtes à l’éventail.
La couleur est verte ou olive sur lé'dés> blanche mat1 sous le
ventre, les côtés ont une bandelette argentéolongitudinale, et sont
traversés par douze à tfuinze bandes nmrâtres verticales. On voit des
points peu nombreux et épars sur le corps.
-Tel est le poisson qui se rapporte coifrenablement au dessin que
M. Bosc a communiqué à M. de Lacépède, mais qui a été fort mal
gravé par Desenne dans qçtte histoire des poissons. La description
de M. BoSC lui convient eneore mieux, et en la lisant il n’èst pas.
difficile de se convaincre que ce voyageur a eu sous les yeux plusieurs
autres espèces et qu’il les a toutes confondues. M. de Lacé-
pède, ednfiant dans lgs observations de son collègue, a fait entrer
' dans'uneseulÿcaràctéristique les différens poissons réunis par Bosc,
%t voilà comment il a parlé de lignes- «longitudinales noires sur le
. ?-borps, bien que lé dessin n’en montre aucune.. Les points sur les
* nageoires ont’ été tellement exagérés dans la gravure, qu’on reconnaîtrait
à peine l’original. 4 I
Les éxemplaires du Muséum sont longs de deux pouces
n é iE ÿ g n e ^ lC é |jj à*tr%is ligues près; la taille que Bosc
assigné aux.grandl individus de l'espèce.
JComme M. Bosciayait placé,.son poisson dans,les Athé-
rinfâ^^eause d é la bandelette argentée des quoique
le génre^ auquel il le rapportait soit caractérisé par ses
demi nageoires dorsales, M. de Lacépède a uru devoir, tout
ets l’en retirant, laisser le genre qu’il établissait'dans le voisinage'des
athérines : c’est comme cela que lori peut expliquer
la place assignée par Lacépède. aux Hydrargyres.
4 C’est bien certainement un de ces nombreux petits poissons
qui ressemble le plus à Thjrdrargyra, diaphana de
M. Lesueur. Il faudrait, pour admettre l’identité spéci-
fique.^supposer que cet exact naturaliste se* serait trompé
de deiw^ur le nombre des rayons, ce que je n’oserais
pa^ établir par une simple hypothèse.
Je ne vois pas ce poisspn cité dans aucun des ouvrages
de MM. Dekay, Storer et autres naturalistes; peut-être
s’avance-1-il peu vers^le Nord, mais dans les États plus
méridionaux il est très-commun; car M. Bosc l’a vu par
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