LIVRE DIX-NEUVIÈME.
DES ÉSOCES.
La &mille>des Brochets, ou,; .comme a dit M. ‘Cuvier,
des É soces, cforïespjo^r’mamtepànlraurgenrêde ce nom,
tel qu’il avait ététcqiiçu par'Artedi. Ce, p èr e d J i t h y o-
logie ayait réuni kyS^ip.Esox rQMro?p la g io p la te o deux
autres espècës^qui sont rie lâ mêmg famille, si elles-;ne
sont pas du même genre. Il faut* d’ailleurs vôbsjeryer qug
le genre E sox était.vaguement éaracjE^igp. Le nombre ‘des^
rayons de, la membranévbranchiostegè varie d*une espèce
|(CrauX^l.,Lar sec®nde phTase'î&.r^aïaetère' (i^nérique
présente rien d’arrêté, puisqu’elle signate^seulement un
dorps oblon^,^Svec -une^âagëoil'é„pe1rr^aftaé. -|u l’extrémité
dix dos, près de la queiie. Linné*' inidSifia^ette diaguosp,
sans la JEëndf‘e beaüéqûg plus sûre. Il partit d’unfej te te
aplatie éq dessus, avec une mae.toiçe supériéû ^ ^ d e p ri-
mée et un peu pl|ÿs^purte : il n’y j t qiie trois jJpSjJftêuf
espèces inscrites squs, céLûom générique qui^éppnjient
à^oe; dernier caractère ; datas les autres c’qsjt tout;L§-,;&qn-
traire, aussi dès la seconde, espèce^, Linné dit : m a x ïlla
superiore longiore. Mais: ceî n’est pas la* le moindre 'défaut
d’un genre q u e , Linné n’a pas. du tout Compris. Il y a .associé,,
déjà dans-sà.dixième édition, et sans y rien changer
dans la*doüzième, les espèces les plus disparates. Ainsi,
XEsqx sphyrena percpïdqj,- du genre Sphyrène;
XEsox osseus, un lépisbstée; XEsox •'pulpes, un butirin;
XEsox synodus, un poisson mutilé probablement du genre
Saurusj XEsqx hepsetus.es,t un composé de deux poissons
différons ,_l’un un anchois et l’autçp un clupëoïd>e, :0 mn
de nos mêlettes^ enfin, XEsbx,gymnoeephalus est assez
difficile à. déterminer; mais il y a tout lieu de croire que ’
Lin ne;,notait quelque erythrinus. Le travail de Gmelin
n’était, pàs. de nature' à débrouiller éette confusion dès-
pèdes^èe genre y «est adqpté^tel qu’il ge trouvait dans* Jll
•douzième,édition, eh,y ajoutant, daprès'Forster, étais sous
là dénomination erronj|f£; d’Z&o.r argenteug, une Galaxie;
XEsox marginatus, hémiramphe 'tiré de pqrêkal 5 mais
XEsox viridis, emprunté à .Catesby, est un lépisos^ée j XEsox
chilènsis m’est tq u t-à -fa it inconnu, et jé le c'rois indéterminable.
Bloch? ^5s|ya de rèfon&e pe gençe-, en prenant
pour .carâqtërë la' position $ e lâ h||§qire du' dos’ : jl carao-
.t^ris’â -son Êsosç*. par une dqrsale;* opposée a l anale, e tL t
un genre Synodus, pour y réunir „les espècës portant une
dorsale, sur. le milieu du dos^ en avant de. l’insertion de
l’anale. Il fut alorsl cgnséquent avec lui-même, en plaçant
•dans le. genre l£sox les trois lépi^ostées,,les deux da Linné,
et un troisième pris, dans Parta.; II . eut le tort d’y faire
figurer l’in o x hepsetus, XEsox gymnoeephalus, et de placer
à la fin, comme, une esfé.éé douteuse, l’espècç de
Porster, et de la confondre avet Un autre poisson de ce
même gavant 5 erre,ur un peu-débrouillée par Sclmeider,
qui cite la seconde,espèce Jgla fin de son nouveau genre
Synodus. Celui-ci» aurait été du moins bien composé, s’il
n’avait pas commencé par les deux espèces, d’Ifte>.r synodus
et Esox vulpes; carÿqutes les autres sont du même genre,
des Érythtinus de Gronovius. Le nom seul eût été l’objet
d’une faible icritique.
M. de Lacépèdp apporta aussi un sentiment scientifique, '
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