Les couleurs sont d’un beau vgjrt .sur le dos, prisées ep nuancées
de teintes violettes ; une large bande argentée borde la teinte»-^u do*
et la sépare de celle desflancs, laquelle est. légèrement verdâtre et
recouverte d’une belle lame d’argentée ventre et les joues brillent
d’une belle tonte d’argent pub à refllrajrasés ©u nacrés. Le dessous
• de la mâchoire inférieure est rosé ouxbuteur de chai(|assez ^vive.
La dorsale est grise, noirâtre vers le bord; ses rayons sont verts ;
la caudale est grise; les autres nageoires sont blanchâtres ; l’irislde
l’oeil est argenté. ,
En faisant l’étude splanchnologique d e g ^ lp o ^ ^ n ^ j’ai
observé les particularités suivantes., -
Le foie de l’orphie.est situé presque entièrement «•'.gauche; Il
descend jusqu’au tiers environ de la longueur dis l’âbdbmeiî. La
vésicule du fiel est obloirgtte.
L’intestin se rend en ligne dirêete de la boucHêfâ l’ànuS s&ns
.faire’aqcun répli, ni avoir aucun renflement pour tnârquer fSt'Émac.
"Sa“velouté est très-finé'sür toute la longueur. Il dïminùe~e?e diamètre
à mesure que l’on approche de l’arius. ‘Au dernier siti'ërne
de 'sa longueur il y a une valvule étroite ën "fortoie dé bourrelet.
iTnly a point d’appendices coecales. La rate est petite et noirâtre
elle est placée vers le haut un peu afft-desSous de*la terminaison
• du foie.
La vessie natatoire est très-grande, simple, sans lobbies4,'sans
• communication àtfèc le canaïdigéslifTiJe n’ai pas vu de-canal ïerien.
»•1ÉÆs':ù ? â î # :$ont--de*i3 :gÉtocfe‘ saci qui océupent“ ûsâi touté là
longueur dé FaBdOmeiL Ils sbnf Remplis d’oeWfrls-grps, jaunâtres
et transparêns, à peu près d’une ]ighe et demie de diamètre, flottant
dans la cavité de ces &tcs; il ÿ ên a beaucoup d’autres plus petits,
moins transparêns, qu? s’ont attachés »anx parois.
•Les rems occupent également joute la longueur de Tabdiamen ;
la vessie aérienne leur êst fort adhérente?
Le coeur est petit et trièdre.„
Pour compléter cette* description de l'orphie Rajoute
que le squelette a une colonne.jgprtébralè composée de quatre-vingts
vertèbres', dant cinquanté-deux soutiennent des. côtes et les vingt-
huit autres sont réservées pour *la queue. Bloch compte quatre-
vingt-huit vertèbres, mais je puis affirtner que c’est une erreur,
qui à èt4 reproduite par Rlrae Lacépède; car j’ai vérifié les nombre^
^qtiel jê donne sèf puânÊrs 'âpopiyae*; épineuses
"ont ^ 4fâsê dilatée en ûhe petite lamelle triangulaire; le reste de
Fàpopfeyâe è^ 'grêlëj Stÿlotde, semblable aux autres arêtes. Les cotes
SG*tiires;lto-.dess®ff*dês? côtes abdopinafes;, chaque apophyse
transverse-donne'»attache. ài> une petite arête horizontale. Les interépine,
u^de^la dorsale et de l’anale ra*o firent .rien de remarquable.
Quant aux*}® de,!’épaule, mpus voyons en arrière de l’huméral
un. t^gllarpe cubital. fprmanjt une .espèce d’arc, au-dessùs duquel
’ sp df^ v è plâeé un radial quadrilatère ayec un-trou très-grand. Les
S O s'dut' c^réq;'sônt' ' piêts!'*te siytéal est court h grêle, horizontal et
pourrait être facilement pris pour un rayon détaché de la pectorale.
Les os pelviens sont aussi remarquables ,*parçe qu’ils portent auprès
de l’iflsertion de-la aageoipe unérlamelle osseuse triangulaire, relevée
en éventail sur le côté du vendre*
'M'és pltis longs individus ont deux pieds sept pouces.
Ils ïjtnfs ^iérinetit fréquemment de Dieppe, de F&àmp,
d’AbB^v-illê'l'jé les Aî*ôbsèwéS sur les 'marèhel de Caen,
de Boulogne qt de Paris. M. d’Orbigny nous en a envoyé
de Ea Rochelle'.'Cette espbcëïest donc répandue su rto u t
le littoral d“ê la Manche ou de l’Océan qui baigne les côtes
de France.
Nous la voyons ^Ussi remonter clans les mers septentrionales
jusque spr les fcôtes d’Islande, d’où M. Gaimard
en a rapporté deux exemplair^, déposés dans le Cabinet
du Roi, et chez lesquels la pïlifue des.dents vomériennes
est plus prononcée que* dans aucun de nos autres individus.
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