rien en cela .qui ressemble à l’épine des loches a sous-orbitaire
mobile. Elle appartient donc au groupe ^les premières lèches:-
D. 10; A. 6* C. 19; P.. 1 2 ; ^ , 7.
La couleur est roussâtre, avec des points fins sur les opercules ,
nuageux sur lé corps, et plus dessinés sur la caudale
La longueur de ce petit poisson est de deux pouces.
La LocHE tivtrx p e t i t e s v e n t r a l e s .
(Gobitis miCropuS, nob.)
M. Gernært, consul de Franc© en Chine,ta donnée
parmi d’autres poissons «vieux de ce pays, une loche
assez grande
à corps comprimé, dont l’épaisseur est des deux tiers de la hautèur
\ qui est comprise sept fois et quelque chose dans la longueur" totale.
La^urburedu dos, est plus arquée que celle du ventre ; la tête est
courte, comprimée. L ’oeil est petit, situé sur le haut de la joue etfsw
la moitié de la longueur de la tête. Le museau terminé en "pointe,,
la bouche très-peu fendue II y a quatre longs barbillons au bord
qui recouvre là lèvre supérieure. On en observe un autre, raÿsez
long, inséré à l’angle dé la mâchoire inférieure, dont la .lèvre,
large et pendante, a vers le milieu, une profonde écharicrqre. De
chaque côté de céttè entaille est un petit barbillon comme dans
notre misgurne. Gâte espèce lui ressemblerait donc beaucoüp si
elle avait un sous-orbitaire épineux. Mais avec quelque soin que
je l’aie regardée, je n’ai vu aucune ouverture au-dessous de l’oeil
comme l’espèce d’Europe en a une.
La dorsale de notre poisson chinois est reculée sur.de do&j la
ventrale, très-petite, est insérée sous l’aplomb du premier rayon de
la nageoire du dos. La caudale, arrondie, a deux carènes charnues
sur le dos ou sur la base de la queue, qui semble augmenter hulongueur
de dafnageoire ou simuler une ‘sorte d’adipeuse. L ’anale est
petite et ronde; la jSectorale-est aussi une petite nageoire.
Les eeâîll^s s Ont au nombre de cent soixante-dix au moins entre
l’ouïé et la caudale, fine d’elles, isolée; paraît ronde, échancrée vers
de milieu, couverterde'stries'jps^onnantes :d’un point qui n’est pas
central, tet, celles-ci soçct^cnèisees par des,lignes très-fines, concentriques
et parallèles au -bfrd de i ’ëcaillfi.- * '
La .couleur ,çst un vert .ol^pÆre sjqr le ,gale ,sous le
ventre., L es flancs. ^qnt.Jcquverts de neuT a^dix rangées de points
■ ou^de traits noirâtres que T'on retrouve sur toutes- nageoires.
*■ ‘3pe^fë.;l(ié^^atteint àvsix pouces -de longueur, fc.»
Elle lap d f it pas être ’ra tg ^ n Qiinfl^caPje la trouve
dans plusieurs yecheils qVpnp-S de ce p ^ ^ S ix ou
sept individùs^spaSt ||||s'-bien représentés-*^0^ ce cahier
oblor%f de peintures de'Lacépède a
emprunté plusieurs^espeeesV Ve^nnue s dans les diverses
celle ctioçs 'ejWpyeefê ^an Muséum. Il nâ j i^ ï a i t usagé de
cjgtte .planche plalllh .au .yoliè, - vffa pu çahiér. Le do^. èst
vért, lelvpntre'plus bu-' m|uns jaune^ io p t lë&corps Cet les
nageoires sont taéhëlp j dcs barbillorià-iont de, longueur
mëdiocm ;Pe raWda èe^r# répondent ^agse’z bien- à‘ celles
de notre exemplaire. Je.retrouve .alis^i bette mêmeëspeèe,
quoique moins exactement dessinée, dans le recueil que
j’ai déjà cité, plusieurs fois, et que je dbis a la générosité
de S. A..R. la princesse Marié d’Orléans.
Je U reconnais aSsi dans l'imprimé japonais.'!! y a
cinq individus sur la^page .aB de çè livre : le dos" est'Couvert
de points gris assez foncé, e t le vêntre est couleur
de chair, ainsi que'hesdDaTbrll:oTïs: 'Olest d’ailleurs le même
habitus. On voit donc que cette espèçe.rest bien connue